Le Spirou de Frank Le Gall - Les Marais du Temps
Par une journée d'octobre 2006, le comte de Champignac reçoit un message de Zorglub. Ce dernier a réussi à pénétrer les secrets du temps.
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune L'univers de Spirou et Fantasio Voyages dans le temps
Profitant d'une faille temporelle, Zorglub a atterri dans Le marais, en 1865. S'étant fourvoyé dans ce passé, Zorglub fait appel à Champignac pour le ramener dans le présent. Accompagnés de Spirou, Fantasio et Spip, ce bon vieux comte va tout mettre en oeuvre pour y parvenir... Frank Le Gall nous entraîne dans le Paris du dix-neuvième, et plus précisément dans le quartier du marais. Une belle aventure pour nos héros qui devront se familiariser à l'argot !
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Date de parution | 04 Avril 2007 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Franck Le Gall s'essaye à Spirou et Fantasio dans une histoire à la H.G. Wells. Le thème du voyage dans le temps avait d'ailleurs déjà été exploité dans "L'Horloger de la Comète" de la série mère. Je suis toujours un peu méfiant avec ces voyages dans le temps qui imposent des scénarii vraiment compliqués ou beaucoup trop simplistes pour retomber sur leurs pattes. Pour le moment ma seule exception est Les Brigades du Temps de Kris et Duhamel que je trouve bien construit. Ici je trouve le scénario très quelconque et vraiment tiré par les cheveux. J'ai eu l'impression que l'auteur se trouvait dans des impasses et accentuait l'invraisemblable pour le rendre comique (Spip, Jean-Eudes, Zorglub). La vénalité du but qui justifie ce voyage dans le temps est indigne de nos héros. Le Gall essaye d'introduire un brin d'originalité par l'adjonction d'un peu d'argot mais là encore la traduction simultanée de Champignac rend le texte lourd. Dans cet exercice je préférais de loin La Java des Gaspards bien meilleur pour moi dans cette ambiance pour adultes. Même le dessin ne me convient pas trop. J'ai eu l'impression que l'on se trompait de personnage, il ne manque que Milou. Vraiment pas mon Spirou préféré.
C’est ici le 1er album en solo de Franck Le Gall que je lis. C’est pas mal, mais sa version de Spirou ne m’a pas plus enthousiasmé que ça. Pourtant scénario comme dessin tiennent la route, le cahier des charges est rempli (aventure, Zorglub, voyage dans le temps ...), la reprise est plutôt soignée sur ces points. Le problème est dans le rythme, peu palpitant. Au final l’ensemble se révèle trop gentillet pour relever mon attention. Note réelle 2,5 Pour les amateurs de bd « old school ».
J'avais gardé un bon souvenir de cet album, mais comme je n'avais pas les idées claires, je l'ai relu...et j'ai été un peu déçu parce que c'était mieux dans mon souvenir. J'aime bien le dessin de Le Gall, même si c'est vrai que son Spirou est un peu 'bizarre'. J'ai été plus séduit par son Fantasio et son Zorglub. Il utilise bien ce personnage d'ailleurs, le montrant dans un rôle ambiguë. Même si Zorglub n'est plus le méchant qu'il était au début, il a toujours quelques plans à la moralité douteuse. L'idée du voyage dans le temps est pas mal, quoique les ficelles sont un peu trop grosses à la fin. J'ai aussi ressenti qu'il y avait des longueurs. En fait, si j'ai bien aimé les scènes dans le passé, notamment pour l'ambiance, j'ai moins bien accroché aux scènes se passant dans le présent avec Spip, le biologiste et son neveu. Cela reste tout de même un one-shot supérieur à bien des albums qui sont sortis ensuite.
Commençons par les points positifs : la colorisation m'a plu et le cadre du Marais ne manque pas de charme. Malheureusement, après ça, je ne vois plus trop d'éléments positifs à retenir. Déjà au niveau du dessin des personnages, ceux-ci sont tout sauf folichons. Spirou, si on oublie un instant sa coiffure, est devenu le clone de Tintin. Le comte de Champignac a perdu ses aspérités et une bonne part de ses rides, Zorglub a un visage sans caractère. Seul Fantasio me plait car même Spip ressemble plus à mes yeux à une poupée qu'à un écureuil. Au niveau de l'idée de départ, force est de reconnaître qu'elle ne tient pas la route. La mission de secours n'a aucun sens s'il suffisait d'ouvrir cette porte du temps pour que Zorglub regagne son époque. Et dans son final, Frank Legall use et abuse d'heureux concours de circonstance pour ramener tout le monde à bon port. Du coup, point de vue 'intrigue', c'est très très très moyen. En fait, ce synopsis ressemble à un scénario simpliste de Bob et Bobette avec un voyage dans le temps qui ne permet même pas d'exploiter le lieu et l'époque visités. Au niveau de l'action, l'ensemble est très mollasson. La majeure partie de l'aventure se passe au pas de marche tranquille qu'un escargot asthmatique n'aurait que peu de mal à soutenir. Je n'ai pas retrouvé cette vivacité, ce côté spittant tant apprécié dans le Spirou de l'époque Franquin. Au niveau de l'humour, c'est quand même très plat. Je n'ai jamais senti le sourire me monter aux joues. Ça se laisse lire, hein, le découpage est fluide, le narratif est bien dosé mais il n'y a pas de bon mot, de moment fort, de répartie cinglante. Non, là aussi c'est juste désespérément mou. Donc voilà, gros bof pour moi.
Voilà donc le one-shot concocté par l'auteur unanimement salué de Théodore Poussin. Frank Le Gall, grand amateur de "Tintin", qui se retrouve aux commandes d'une aventure mettant en scène son rival historique, Spirou. Mais sans chercher bien loin, il n'est que justice que l'un des meilleurs auteurs d'aventures de la maison Dupuis soit intégré à cette aventure... Visuellement, le parti-pris de le Gall est évident : c'est un hommage aux premiers albums de Franquin, , dans les années 1950 ; Fantasio et Spip ont le look de cette époque, le côté fantaisiste du grand échalas blond étant pleinement restitué. Côté rythme, ça y ressemble aussi, les péripéties étant nombreuses mais pas précipitées (essayez de dire très vite péripéties précipitées). Visiblement l'époque contemporaine ennuie le Gall, puisqu'il situe 50? son album au XIXème siècle, époque qui le fascine. Cela nous vaut de belles images d'époque, avec de beaux costumes dans le Paris d'il y a presque 150 ans. Quant à l'histoire, je trouve qu'elle est assez dans la lignée de l'aventure, avec un zeste d'exotisme (éléments qui ont fait le charme et la réputation de la série), l'exotisme étant ici remplacé/représenté par un bond dans le temps. Par contre la résolution finale par un personnage... "externe" me semble plutôt hors de propos. C'est donc une intrigue qui, si elle n'atteint pas le niveau de celles de Franquin et Delporte à la grande époque, n'en demeure pas moins assez sympathique. Il faut vraiment voir ce type d'album comme une digression, une appropriation temporaire de l'univers créé par Rob-Vel par les talents d'aujourd'hui. C'est un album plutôt agréable, sans autre prétention que de divertir tout en respectant -autant que faire se peut- les figures imposées de la série : humour, fantaisie, action...
Il y a énormément de facilités dans le scénario. Je le pardonne à une série comme Spirou et Fantasio (parce que c'est souvent le cas, même si je trouve qu'ici, il y en a plus que d'habitude), mais dans l'absolu, ça me gêne quand même. Le tout reste toutefois un peu mou. Peu d'action (et quand il y en a, ben... c'est mou), quelques cases d'humour qui tombent trop souvent comme un cheveu sur la soupe. Niveau dessin : je ne suis pas fan (ce style très vieillot ne me convient pas), mais sur 53 pages on s'y fait. Cet album me fait regretter l'époque "Tome & Janry", où Spirou et Fantasio avaient évolué et se voulaient résolument modernes, avec un humour décapant et des histoires loufoques et trépidantes.
Petite déception avec cette histoire que j’ai lue une semaine après les Géants pétrifiés. Au niveau du dessin, on a beaucoup plus l’impression d’être dans une série « alternative », cela bouscule le lecteur dans ses habitudes Spiroutiennes et c’est temps mieux car c’est avant tout ce que j’attends de cette série. J’aurais quand même à déplorer le manque d’expressivité de Zorglub tout au long de la BD. Pour le décor, j’ai été déçu de me rendre compte que les marais dont il est question sont ceux de Paris et non pas de vrais marais poisseux, genre lande Ecossaise (la couverture me donnait l’impression que j’aurais affaire à un Spirou et Fantasio gothique). Quant à l’histoire, si elle débute vraiment bien, je trouve que l’on ne sort pas assez du lieu où les personnages font des aller retour dans le temps (comme ces films de sciences fictions un peu "cheap" qui se déroule inlassablement dans le même décor), alors que l’on aurait pu profiter davantage des décors de la capitale Parisienne (c’est une BD, on a donc pas de restriction de budget). Les résolutions d’intrigues sont elles mêmes un peu "cheap", et trop faciles à mon goût (la mise en danger des héros n’est jamais bien longue). C’est quand même curieux le nombre de personnage de cette histoire, capable de concevoir (ou de réparer) une machine à voyager dans le temps, en l’espace de quelques heures.
Mon avis sur cet album est plus que mitigé. Autant sur les Géants pétrifiés, j'ai adhéré au scénario et ai eu plus de mal avec le dessin, autant celui-ci aborde un graphisme plus conventionnel pour la série (quoique...) et autant le scénario est d'un décevant. Il utilise des ficelles grosses comme le pouce d'un haltérophile. A moins que la cible affichée soit un gamin de 10 ans… Mais à elle seule l’histoire du mouflet qui améliore la machine est d’un pathétique grotesque. On peut louer la qualité de documentation du Paris du début du siècle, son patois, son style vestimentaire, mais ça ne fait en aucun cas une bonne bd et surtout pas une bonne histoire. A oublier et à ne pas renouveler…
Note : 3.5/5 Contrairement à ceux de son prédécesseur sur les Géants pétrifiés, les dessins de Le Gall donnent un coup de vieux aux personnages (ce n’est pas péjoratif, je trouve ça bon) avec des contours ronds et un encrage fin. Ce côté vieillot est en parfaite adéquation avec l’ambiance de son histoire, car figurez-vous que nos héros font un voyage dans le temps et se baladent dans le Paris du milieu du XIXe siècle. L’ambiance me fait beaucoup penser au Londres de Jack l’éventreur avec Zorglub dans le rôle titre. Pour imager ça , jetez juste un coup d’œil à la couverture. Sympa non ? Heureusement que le dessin fait bien son taf car les couleurs de Thomas se limitent quasiment à de simples aplats.
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