Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 15 avis)

À la recherche de la princesse des glaces... Au Népal, à 4600 mètres d'altitude, une mystérieuse expédition tourne au cauchemar. M. Zanskar, son commanditaire, est désespéré : impossible d'escalader cette roche friable comme de la biscotte et, donc, d'explorer les nombreuses grottes qui y sont creusées. Seccotine, qui fait partie de l'équipe, propose de lui amener l'homme de la situation : le comte de Champignac !


L'Himalaya L'univers de Spirou et Fantasio Le Népal Yann

À quelques milliers de kilomètres de là, à Champignac-en-Cambrousse, de nouvelles expériences du propriétaire des lieux sur un nouveau carburant révolutionnaire ont détruit la moitié du château. Alertés, Spirou et Fantasio se précipitent chez le Comte pour découvrir leur ami en excellente santé et tout excité par une découverte stupéfiante : une explosion a mis à jour une crypte dans laquelle vivait un véritable petit sphinx ! Apparemment, l'animal veillait sur la dépouille de Côme de Champignac, le génial ancêtre du Comte décédé en 1829.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 21 Novembre 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Spirou de Tarrin et Yann - Le Tombeau des Champignac © Dupuis 2007
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 15 avis)
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13/01/2021 | Ro
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L'avatar du posteur bamiléké

Messieurs Yann et Tarrin nous entraînent-ils dans une aventure qui en cache une (des) autre(s) ? J'ai un peu tendance à le penser. Ce troisième opus d'une aventure de Spirou par des auteurs extérieurs revient à du grand classicisme à l'ancienne. Le dessin de Tarrin ne choque sûrement pas les amateurs de la série mère. Seule Seccotine, pratiquement l'héroïne principale, prend un coup de lifting rajeunissant et dynamisant. Je trouve les décors et les couleurs très agréables et soignés, je me croirais presque revenu à l'époque Franquin. (Je n'avais pas lu les autres avis et ne connaissais pas la pub des éditeurs avant mon avis) Le scénario de Yann est aussi en droite ligne de ce que nous aurions pu lire il y a plusieurs années. J'aime bien le travail de Yann dans les séries dérivées de Thorgal et je retrouve ici un scénario que je pense bien construit et très coquin. Je fais deux remarques. Tout d'abord Yann aime à jouer sur la sexualité du héros principal. J'avais fait une petite remarque dans Les Mondes de Thorgal - Louve et ici aussi il place des passages équivoques et amusants entre Spirou et Seccotine. Pour finir j'ai eu le sentiment que les auteurs s'amusaient à un hommage détourné non pas de Spirou mais de son concurrent le plus prestigieux avec cette crypte dans un château, une chasse au trésor, une momie d'une autre civilisation et un voyage en Himalaya. Seccotine travaille-t-elle pour le petit vingtième ? Je trouve cela très amusant.

12/05/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Je me souviens comme si c'était hier. À l'époque, je faisais parti de plusieurs forums incluant celui de Franquin. Lorsqu'est débarqué la nouvelle que Tarrin et Yann allaient faire un one-shot dans l'esprit de Franquin, c'était l'excitation parmi les membres. Il y avait aussi un très bon teaser et on se régalait en voyant les images de Tarrin. J'attendais donc avec impatience de pouvoir lire le one-shot et puis lorsque je l'ai lu...J'ai juste eu l'impression de lire un album de plus. C'était pas la révolution que moi et plusieurs autres attendaient. Rien à dire contre le dessin de Tarrin qui est bon, c'est plutôt le scénario de Yann qui a des défauts. Il y a des bonnes idées, mais c'est poussif. Toute la partie à la montagne me semble s'étirer inutilement en longueur (on se croirait plus dans un Spirou de Cauvin que dans un Spirou de Franquin). Je ne suis pas fan de la manière dont Yann traite le personnage de Champignac, qui me semble vraiment débile par moment, et surtout Seccotine. Au vu des travaux de Yann sur Spirou, il semble que c'est clair qu'il est fan du couple Spirou-Seccotine (c'est lui qui voulait que Spirou l'embrasse dans le tome 50 de la série mère si je ne me trompe pas) et c'est un couple qui ne me semble pas du tout naturelle. Ce qui n'aide pas est que la personnalité de Seccotine est totalement changé. Jamais dans un album de Franquin elle était sensuelle et aguicheuse. ¸Dans ce one-shot, elle me fait plus penser à Ororéa, un personnage que j'aime bien et que je voudrais bien revoir un jour. Bref, cet album, ainsi que Spirou à Tokyo à la même époque, m'a apprit à me méfier un peu des bandes annonces qui te promets des trucs incroyables.

14/01/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai bien aimé cette version des aventures de Spirou et Fantasio même si je pourrais lui reprocher d’être finalement trop proche de la série mère (époque Franquin) et donc de ne rien apporter de neuf au mythe qu’est Spirou. Le dessin de Fabrice Tarrin, déjà, rend réellement hommage à André Franquin tant il s’en rapproche. Ce n’est pas pour me déplaire mais je regrette le format de l’album car ce grand format dilue quelque peu les planches et les zones vides dans les décors deviennent trop visibles à mon goût. Mais que ce soit au niveau de l’interprétation graphique des personnages, au niveau de la reproduction des véhicules, au niveau du dynamisme des planches ou au niveau de l’expressivité, c’est vraiment agréable à regarder. Le scénario de Yann est lui aussi très respectueux de l’esprit de la série. De l’exotisme, de l’action, de l’humour, ce sont les ingrédients attendus pour ce genre d’album. Seul le rôle ambigu de Seccotine m’a un peu dérangé, et surtout cette ébauche d’une relation amoureuse avec Spirou qui finalement ne sert à rien et ne débouche sur rien. Sinon, bah voilà, ce n’est pas un album très original et il est un cran clairement plus bas que les meilleurs albums de Franquin mais ce Tombeau de Champignac fait son office en nous offrant un agréable moment de lecture bien dans l’esprit de la série mère.

13/01/2021 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Comme avec Les géants pétrifiés, c’est le dessin qui m’a motivé la lecture du « Tombeau des Champignac ». Comme avec « Les géants pétrifiés » (premier tome de la série), je n’ai pas apprécié le scénario... C’est bien simple : Je ne me rappelle plus de l’histoire ! Tout ce que je me souviens, c’est que le récit tourne autour de la dynastie des Champignac... pour le reste, rien ne m’a marqué dans cette histoire ! C’est dire le désintérêt que j’ai ressenti pour cette bd réalisée par Tarrin (au dessin) et Yann (au scénario) ! Sinon, au contraire des « Géants pétrifiés », le dénouement m’est apparu pas mal (je me souviens que le final ne m’a pas déçu). Au niveau du dessin, comme j’aime la plupart du temps les coups de crayon épais, j’ai évidemment tout de suite apprécié le style de Fabrice Tarrin. Le découpage m’a semblé correct mais pas irréprochable non plus (toujours cette impression de « sauter » des cases. Cependant, c’est moins présent que dans « les géants pétrifiés »). La mise en couleurs est –à mon avis- réussie et se montre agréable à l’œil. Encore un album de la série parallèle de « Spirou et Fantasio » que je n’ai pas vraiment aimé. Cette fois-ci, c’est l’absence d’éléments intéressants sur les protagonistes qui m’a déçu. « Le tombeau des champignac » est une aventure originale mais je trouve qu’elle manque de séquences mémorables qui auraient pu m’intéresser à sa lecture. Déçu...

13/01/2021 (modifier)

Note : 3.5/5 Cet album relève le niveau, après le désastreux Les Marais du temps. Un dessin plutôt agréable, et une histoire plus dans la veine des anciens Spirou et Fantasio. Par contre chose étonnante depuis le début de cette nouvelle séries de One shot : le nombre de pages a beau être plus important que dans les albums classiques, il en ressort un impression de vide bien plus importante : les histoires sont bien moins denses dans l'absolu, le rythme est bien moins trépidant. Bref, il manque de l'Aventure, avec un grand "A" (je comparerais ça à Indiana Jones et tous ses copies un peu ratées). Cet album lorgne du côté de l'époque Franquin, sans arriver à l'égaler.

13/01/2021 (modifier)
Par hevydevy
Note: 3/5

Hasard de mes emprunts à la bibliothèque municipale, j’ai enchaîné la lecture de ce troisième Spirou alternatif juste après avoir essayer de digérer le cycle de Honk Kong (5 tomes) de la série Les Innommables de Yann et Conrad. Voila pourquoi j’ai eu l’impression de lire un croisement de l’univers de Franquin avec celui des Innommables (d’autant que le dessin de Tarrin m’est pas loin de celui de Conrad, le Sphinge m’a rappelé Tim, et la princesse endormie semble tout droit sortie d’ "Aventures en jaune"). Comme pour l’aventure Parisienne précédente, j’ai l’impression que les auteurs ont eu du mal à gérer les 60 pages allouées à ces histoires parallèles, truffant le déroulement de l’intrigue principale de scénettes inutiles à la compréhension du mystère. Je pourrais citer par exemple la trop longue scène où Fantasio doit trouver de l’huile, mais à la décharge des auteurs, cette dernière par son dénouement peut finalement se lire comme une illustration de la devise de Côme Champignac. Par contre, je trouve que si l’existence du Sphinge a une utilité scénaristique précise, toutes les scénettes le mettant en scène (sa connexion avec Spip, ses interactions avec les facteurs, etc..) ressemblent plus à du remplissage (souvent peu compréhensible), qu’à des diversions bienvenues. Il faut dire que visiblement, Yann a un style narratif très particulier, dont les circonvolutions m’échappent souvent, comme ces suspens de bas de page qui ne renvoient qu’à l’imagination du lecteur érotomane, ou la caractérisation des personnages qui se fait selon l’humeur du moment (Seccotine, Champignac). Ceci ajouté aux références Franquiniennes qui m’ont échappées (je découvre les aventures classiques de Spirou au rythme des intégrales) et vous comprendrez pourquoi il m’a fallut relire certains passages 2 ou 3 fois, y compris après avoir fini l’histoire, pour bien saisir le propos (ce qui est encore loin d’être le cas). Paradoxalement, j’ai l’impression qu’à force, je pourrais m’habituer à ce style perturbant, mais pour l’heure, je suis donc encore déçu (encore une fois, la couverture a fait travailler mon imagination trop loin du contenu réel). J’ai découvert d’un autre coté un excellent dessinateur dont j’ai beaucoup apprécié le trait et le dynamisme. Un style très proche de la série classique, qui permet de s’immerger immédiatement dans le monde de Spirou et Fantasio. Mais est-ce vraiment une qualité si on recherche avec cette série un Spirou réellement "alternatif", c’est à dire imprégné de la personnalité des auteurs (ce qui est réussi ici pour Yann) ?

13/01/2021 (modifier)
Par bab
Note: 3/5
L'avatar du posteur bab

Cet album est un mix habile des points positifs des Géants pétrifiés et des Marais du temps (enfin surtout du premier !). D’un point de vue graphisme, on est en terrain connu, on reconnaît d’emblée les personnages, les décors, le style de la série, on est chez soi et on vient de trouver notre bonne vieille paire de chausson confortable. On se sent à l’aise pour aborder cette histoire. Une mauvaise surprise de moins et on n’est pas mécontent. L’histoire quand à elle se met habilement en place, avec un schéma conventionnel, mais très bien rythmé et mettant les personnages et l’intrigue en place simplement. Avec finesse. L’intrigue avance à une allure savamment et, encore une fois, habilement dosée. Le scénariste ose des choses, ça fonctionne plutôt pas mal (pas facile d’en dire plus sans spoiler) et ça fait plaisirs de revoir le Comte et Seccotine. L’humour pour une fois depuis T&J n’est pas (trop) lourd, j’ai juste eu un petit peu de mal avec le côté caricature d’eux même des personnages. Pour moi, leurs traits de caractères sont un chouia trop marqués. Mais reprendre des personnages de cette pointure est un exercice périlleux et ne peut pas se faire, selon moi, en un seul tome. La fin de l’histoire ouvre de nombreuses portes alléchantes. Yann et Tarin nous montrent qu’il existe une relève à Franquin et T&J pour Spirou, qui si on lui en laisse le temps et les moyens peut en faire quelque chose de très bien. Messieurs de chez Dupuis…

13/01/2021 (modifier)
Par Chelmi
Note: 3/5
L'avatar du posteur Chelmi

C’est un bon album mais qui je trouve aurait plus sa place dans la série mère car aucun aspect nouveau n'est apporté tant au niveau de l’histoire que des illustrations. Yann (Scénario) et Tarrin (Scénario et Dessin) sont, je pense, de dignes héritiers de Franquin. Encore une fois, les couleurs (Yuko, Neihart et Tarrin) ne brillent pas par leur originalité. Pour conclure, pour l’instant sur les trois séries des aventures de Spirou par différents auteurs, dans l’ensemble, le dessin c’est plutôt pas mal mais je trouve que ça manque d’audace au niveau des scénarii. Et les couleurs, franchement, ça serait bien d’y mettre un peu plus de folie et de se démarquer des vieux codes (/traditions) franco-belges, surtout dans cette série dérivée qui se veut... comment dire... -révolutionnaire-. Au passage, je ne vois pas beaucoup d’intérêt à avoir voulu un grand format pour cette collec, si ce n’est de bien se démarquer physiquement de la série traditionnelle et vendre les albums plus chers.

13/01/2021 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Graphiquement, j'accroche. L'histoire n'est pas mal du tout, un peu zigzagante, et c'est presque du Spirou de la grande époque... Avec le recul, on se dit que Fournier et Tome & Janry avaient décidément fait du bon boulot !

13/01/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le dessin de Tarrin est classique pour la série, dynamique, il n’y a là rien d’étonnant ni d’extraordinaire, cest efficace. C’est plutôt le scénario de Tarrin et Yann qui m’a quelque peu laissé sur ma faim. J’ai suivi l’histoire sans trop accrocher. Seuls les échanges entre Seccotine et Fantasio (surtout au début), et le personnage un peu gaffeur de Fantasio lui-même, ont un peu relevé un plat que j’ai trouvé un peu fade. J’ai été étonné par l’aventure entre Spirou et Seccotine (« hors cadre », dans tous les sens du terme), qui ne m’a pas convaincu. L’aspect « sexué » de Spirou (un tabou ?) sera bien mieux et plus subtilement amené par Emile Bravo dans son Histoire d'un ingénu ! Note réelle 2,5.5.

13/01/2021 (modifier)