Le Spirou de Fabrice Parme et Lewis Trondheim - Panique en Atlantique
Suite à une restructuration économique, Spirou quitte le Moustic Hôtel pour devenir groom sur un transatlantique.
L'Océan Atlantique L'univers de Spirou et Fantasio Lewis Trondheim
Son premier (et dernier voyage) sera perturbé par la présence d'un écureuil désobéissant, d'un journaliste-photographe en mal de scoops et d'un vieux scientifique farfelu enquêtant sur un autre navire disparu corps et biens. Mais il n'y a pas que Spip, Fantasio et le comte de Champignac sur ce magnifique paquebot et notre héros aura fort à faire pour calmer une clientèle de milliardaires prompts à paniquer au moindre naufrage. "Panique en atlantique", c'est les Marx Brothers qui prennent le Titanic dans une ambiance sixties ! Fabrice Parme et Lewis Trondheim, auteurs, par ailleurs, du "Roi catastrophe", nous emmènent dans une croisière délirante qui sombre très vite dans du pur burlesque comme on n'en avait pas encore vu dans cette collection de "one-shot" de Spirou.
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Date de parution | 15 Avril 2010 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Les deux auteurs ont déjà collaboré de façon intéressante, ils sont rodés, et cet album, même s’il n’est pas le plus captivant de la franchise, se révèle quand même d’une lecture agréable. Trondheim au scénario et Parme au dessin ont pondu quelque chose de dynamique, de léger – ceci étant autant une qualité qu’un défaut, tant on peut aussi reprocher à cette histoire de manquer un peu de coffre. Quelques situations cocasses, quelques scènes amusantes et quelques personnages typés (comme la vieille au chien qui déclenche immanquablement un scandale lorsqu’elle croise Spirou - et surtout Spip) garantissent au lecteur de ne pas s’ennuyer. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à un chef d’œuvre. Fantasio est monocorde dans son rôle de paparazzi, Champignac fait du Champignac, pas trop de surprises pour les amateurs de cet univers. Mais un album qui se laisse lire facilement.
Les auteurs nous proposent un Spirou cartoonisé qui manie l'invraisemblable comme personne. Parme et Trondheim respectent bien les codes en faisant évoluer Spirou dans un univers réaliste d'une croisière transatlantique perturbée par les inventions délirantes de Champignac. C'est un peu la marque du scénario de cet épisode. Il passe d'éléments très réalistes comme une OPA, une restructuration avec licenciements ou un monde cadré par les statistiques omniprésentes à la folie douce des inventions de Champignac. Le comte est d'ailleurs un personnage rêvé pour les scénaristes qui peuvent sortir de leur chapeau le gag le plus farfelu pour se tirer d'une impasse. C'est un peu ce qui se passe ici. "Tellement invraisemblable" nous dit Fantasio en p39 sous forme de message d’auto-dérision. Il faut bien avouer qu'en dehors de cela il ne se passe pas grand-chose et que Fantasio relégué à un rôle de paparazzi playboy a eu des épisodes plus glorieux. J'ai bien aimé les dessins de Parme. Cette recherche et cette précision sur le style 50's dans les ameublements, les costumes ou les ambiances. Les couleurs sont agréables avec cette dominante bleue apaisante en décalage avec une histoire qui est faussement angoissante. Quelques approximations constellent l'album (par exemple, ce n'est pas de faim dont seraient morts les passagers mais d'asphyxie avec toute ces oxydes de carbone dégagés) mais le plus grand crime est de mettre des glaçons dans du Single Malt.
Je vais aller à l’encontre des avis, j’aime beaucoup cet album, je le place facilement dans mon top 3 de la collection Le Spirou de ... Les auteurs ont su apporter leurs univers et se démarquer de la série mère, exactement ce que j’attends de ce genre d’exercice. Le duo Trondheim et Parme, que j’avais apprécié sur Venezia, nous propose un peu la même formule. Une histoire façon la croisière s’amuse, un peu vaudeville , avec une pléiade de personnages sur fond de dessin cartoonesque, la mayonnaise a bien pris pour ma part, on ne s’ennuie pas et ça va vite. J’ai trouvé le tout très réussi, c’est frais, drôle et original pour du Spirou. Vivement conseillé pour ceux qui n’ont pas peur de l’hérésie. Une chouette curiosité.
J'attendais beaucoup de cet album parce que j'avais trouvé les autres productions de ce duo d'auteurs sympathique et j'avais bien aimé le Lapinot qui rendrait hommage à Spirou. Je m'attendais donc à une lecture qui serait au moins agréable. Je ne sais pas ce qui est arrivé avec Trondheim sur cet album, mais je n'ai pas du tout accroché et j'ai trouvé que l'humour était plus lourd qu'autre chose. Est-ce Dupuis lui avait mi trop de condition ou quoi ? En tout cas, j'ai vite trouvé que le scénario était une suite de péripétie pas marrante du tout au point que j'ai fini par le feuilleter. Depuis, j'ai essayé de le lire au complet une ou deux fois et rien à faire je n'accroche pas du tout. On dirait un long cartoon qui s'étire et où aucun gag fonctionne. Il reste le dessin de Parme qui est pas mal et sauve l'album d'un naufrage total.
J'ai été surpris par ce duo d'auteurs, car cela me semblait au départ incompatible avec l'univers de Spirou et Fantasio. Et après la lecture mon avis n'a pas vraiment changé, mais maintenant, je sais. En effet je n'apprécie pas trop le trait de Fabrice Parme, trop anguleux, trop naïf, bref un peu insuffisant pour les canons de la série-mère. J'ai trouvé la plupart du temps les personnages fades, impavides, sans saveur ni épaisseur. Et le scénario n'a pas fait grand-chose pour relever le niveau. J'ai lu une suite de péripéties sans grande cohérence, avec un intérêt narratif proche du néant, malgré l'utilisation d'un élément champignacien, dont je ne dirai rien pour ne pas déflorer le sujet. Même la fin me semble bien faible. Peut-être bien le pire album de la collection "Le Spirou de...", heureusement qu'elle n'est a priori pas terminée...
Note : 3.5/5 Une bonne BD, qui jouit d'un bon timing et qui est plutôt drôle, ce qui est une qualité assez rare dans les albums de cette série que j'ai pu lire . La lecture est très fluide, on peut saisir les cases d'une page en un clin d'oeil. Le scénario est assez original, bien qu'assez burlesque et exagéré, mais bon, c'est peu étonnant dans un Spirou. J'ai eu un peu plus de mal avec le dessin de Parme, qui n'est pas toujours admirable, mais je dois reconnaitre que son trait simple et les couleurs vives conviennent bien à cette BD dont le tempo va à cent à l'heure. J'ai passé un bon moment avec cet album.
Trondheim est dans le panthéon de mes auteurs BD préférés et j'aime beaucoup la ligne claire et un peu cartoon de Fabrice Parme. Les deux réunis dans un album hommage à l'une des séries préférées de ma jeunesse ne pouvaient donc que me réjouir. Et pourtant, je reste un peu sur ma faim... Spirou et Fantasio se retrouvent sur un transatlantique en tant que groom d'une part, et paparazzi d'autre part. A bord, outre la faune de milliardaires excentriques et exigeants, se trouve également le Comte de Champignac et l'une de ses inventions extraordinaires destinée à sauver le bateau d'un éventuel naufrage. Mais forcément, ça va mal tourner et le navire et ses occupants vont se retrouver dans une situation particulièrement incongrue. C'est une série d'aventure et d'humour. Le dessin de Fabrice Parme y est de très bonne facture, plein de légèreté et de bonne humeur, avec l'aide des couleurs lumineuses de Véronique Dreher. La nature de ce graphisme et de son trait insiste toutefois plus sur la partie humoristique que sur le côté aventureux du récit. L'intrigue, elle, s'entame sur la carte du pur humour, proche du dessin animé. Puis a lieu la catastrophe et à l'humour vient enfin s'ajouter pour de bon l'aventure. Celle-ci joue sur les propriétés de l'invention de Champignac et en explore les possibilités logiques. J'aime beaucoup ce concept que je retrouvais avec grand plaisir dans les aventures du Picsou de Don Rosa. Toutefois, jamais je n'ai vraiment ri, et jamais non plus je n'ai vraiment pris l'aventure que vivent nos héros au sérieux. Elle n'arrive pas à prendre pour de bon son envol et la mayonnaise ne prend qu'à moitié. Il manque quelque chose que je ne saurais définir et qui fait qu'au final, il en ressort une lecture certes divertissante sur le moment, mais trop vite oubliée malheureusement.
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