Astro Boy (Tetsuwan Atomu)
Astro Boy, le petit garçon robot ou le super-héros à la japonaise.
Albums jeunesse : 6 à 10 ans Astro le Robot Génération Albator Kodomo Manga : 1996/97, l'explosion Robots Tezuka Tezuka productions
Véritable précurseur des cyborgs très en vogue actuellement, Astro Boy voit le jour en 1951. Cette série captivante mélange avec subtilité l'humour et l'émotion à l'aventure, et constitue aussi un véritable plaidoyer contre toute forme de racisme et d'intolérance. A part quelques planches publiées en magazine au début des années 70, Astro Boy n'avait jamais été édité en France.
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Date de parution | Octobre 1996 |
Statut histoire | Histoires courtes (Publication française arrêtée, 32 tomes en VO) 12 tomes parus |
Les avis
Moi j'aime bien ce petit robot attachant s'évertuant à aider son prochain malgré la haine de certains. Une belle ode à l’entraide là où les super-héros ne font finalement que leur taf en chopant les vilains. Un dessin simple mais dynamique, un vrai story-board qui facilitera la mise en mouvement de la série éponyme quelques décennies plus tard. Un héros positif pour les enfants, une oeuvre de jeunesse du roi des mangakas qui n'a évidemment pas encore révélé tout son talent mais créé un personnage iconique pour une génération, un pays et les passionnés de manga.
Pour autant que je m’en souvienne, ce sont d’abord des séries de dessins animés dans les années 80. C’est ensuite la découverte, sur une foire aux BDs, d’une dizaine de petits volumes édités de 1996 à 2000. C’est alors une « relecture sur papier » de ces aventures futuristes qui, l’air de rien, étaient quand même bien en avance sur leur temps. Hé oui… c’est qu’il est pas tout jeune notre copain. C’est au Japon, sous le nom d’Atomu Taishi, qu’il paraît en Avril 1951. Sous la direction d’Ozamu Tezuka, ses aventures dureront jusqu’en Mars 1968. Le postulat de départ ?… j’aime beaucoup : suite à la mort tragique de son fils, un professeur crée un robot à son image et le dote de super-pouvoirs. Fonctionnant à l’énergie atomique, ce personnage peut également ressentir des émotions. A y repenser, c’est quand même assez curieux : le Japon est à peine sorti de la guerre, Hiroshima et Nagasaki ont été rayées de la carte par la bombe atomique ET l’auteur utilise l’énergie atomique pour faire vivre son petit robot. Cette énergie est ainsi ici utilisée comme symbole du progrès alors qu’elle était symbole de mort quelques années plus tôt ! Astro Boy ?… agréables de lecture, ces histoires sont une véritable invite à l’amitié entre les peuples et à la tolérance des uns envers les autres. Tezuka lance ici une sorte d’appel –à sa façon- à la réunion et à la sagesse des hommes. Astro Boy ?… c’est deux sortes de lectures : celle d’histoires bien tournées où notre petit héros robot vit mille et une péripéties censées se passer dès… 2003 ; celle aussi d’une sorte de plaidoyer à la fraternité de tous et toutes.
Astro Boy c'est comme Tintin. Un grand succès qui plaira aux enfants, mais pas souvent aux adultes. Les histoires sont sympathiques, mais certaines ont très mal vieilli et contiennent des morales qu'on a déjà vues 100 fois (La tolérance notamment). Le ton est aussi assez enfantin. Osamu n'a pas encore atteint la maturité artistique qu'on peut voir notamment dans Black Jack ou MW. Le dessin fait très Disney et cela donne une forme un peu cartoon aux histoires.
Astroy Boy est clairement un morceau d’Histoire, et fait office de Tintin/Hergé japonais. Si vous voulez découvrir une des pièces principales des fondations du manga moderne, ne cherchez pas plus loin. Si vous voulez découvrir une curiosité montrant le chemin accompli depuis les années 50, Astroy Boy vous intéressera sans aucun doute. Par contre si vous êtes à la recherche d’un manga de qualité, passez votre chemin. Les différentes histoires sont quand même bien désuètes et naïves, et à ce titre se rapprochent des 1er Tintins ou des toutes premières aventures de super héros américains. A notez que dans la préface de l’édition que j’ai eu entre les mains, l’éditeur s’excuse pour le contenu légèrement discriminatoire (pour ne pas dire raciste) de certaines histoires, et explique que ce n’est pas du à un quelconque opinion personnel de l’auteur, mais est la cause d’une mentalité d’époque complètement dépassée de nos jours. Oui, comme Hergé et Tintin donc, le parallèle est intéressant non ? Bref, un morceau d’Histoire du manga, complètement désuet de nos jours, à découvrir en bibliothèque si vous en avez l’occasion…
Personnellement j'aime bien "Astro Boy", il est vrai qu'étant petit j'adorais le dessin animé, mais le dessin animé que nous avons connu en Europe était fort différent du Manga qui, il est clair date déjà d'il y a un bout de temps, mais je trouve que son intérêt à l'heure actuelle vient justement du fait que cette série a plus de 50 ans. Elle nous permet de voir le chemin parcouru par les mangas et leur évolution. De plus, les questions posées dans la série sont toujours très actuelles, avec des thèmes comme le racisme ou l'homme face à la machine, et on voit que bien d'un certain point de vue le monde n'a pas tellement évolué entre l'après guerre et ce 21ème siècle. En outre, d'un point de vue historique, il est intéressant de découvrir le Japon d'après guerre et de pouvoir le comparer au japon actuel tel que décrit dans des mangas plus récents. Malgré son âge avancé, je trouve que cette série a un côté intemporel si on se base sur les questions qu'elle soulève. D'après moi, c'est une oeuvre à ne pas manquer si l'on est fan de mangas, sous peine de passer à côté d'un monument historique. Ce serait comme être fan de dessins animés et n'avoir jamais vu un seul Walt Disney, ou être musicien et n'avoir jamais entendu du Mozart.
"Astro Boy" est un des plus vieux manga de Tezuka, la plupart de ces épisodes datent des années 50 et cela se sent. Les intrigues sont très convenues, visiblement très inspirées à la fois par les comics de super-héros et par la bonhomie des bds made in Walt Disney. Cette série a avant tout un intérêt historique. A part les nostalgiques de la vieille série télévisée du même nom, j'ai du mal à comprendre qui peut réellement s'intéresser à cette série plutôt qu'une autre de Tezuka. C'est très enfantin, et j'ai du mal à croire que cela intéressera les enfants d'aujourd'hui, le dessin est mignon mais la présentation est rébarbative : de petites planches surchargées de cases aussi minuscules les unes que les autres. Un agrandissement de ces planches aurait été le bienvenu. Là, j'ai vraiment l'impression de devoir m'écarquiller les yeux sur chaque cases. Une série dispensable ; du même auteur je vous conseille plutôt « Black Jack ».
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