Démonistes
Diplômés de la prestigieuse Académie de Surin, les démonistes sont capables d’invoquer des démons plus originaux et dangereux les uns que les autres. Mais lorsqu’un portail magique apparaît près de la capitale sans que personne ne parvienne à la refermer, l’inquiétude monte dans le royaume.
Diables et démons Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
Le roi se résout à faire mander l’un des plus puissants démonistes, en exil depuis des années. Cette faille est-elle liée au drame qui s’est noué dans les salles de classe vingt ans plus tôt ? Et si le destin du monde dépendait d’un amour d’adolescence ?
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Date de parution | 03 Février 2021 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Olivier Gay est romancier et même si je n'ai rien lu de lui, j'avais entendu parler de ses cycles nommés Les Épées de glace et La Main de l'Empereur. En rejoignant l'équipe des auteurs de Drakoo, il va ainsi pouvoir offrir son expertise dans le domaine de la fantasy et aussi de textes bien ciselés. Car c'est ce qui m'a plu d'emblée dans ce diptyque des Démonistes : son mélange d'aventure et d'humour sur la base d'une narration, de dialogues et de quelques situations rocambolesques bien écrits et souvent drôles. Le contexte est relativement simple : un petit royaume est spécialisé dans la magie et pour ses démonistes capables d'invoquer à loisir des démons pour les servir et les défendre. Mais quand une brèche vers le monde démoniaque s'ouvre soudainement sans qu'aucun d'entre eux ne sache comment la refermer, c'est la panique générale et une petite équipe doit aller retrouver le meilleur démoniste qui a disparu depuis des années pour tenter de sauver le monde. Graphiquement, je n'ai été qu'à moitié convaincu et c'est regrettable. Même si l'univers n'est pas visuellement très innovant en matière de fantasy, le trait de GeyseR est plutôt bon sur le fond : il sait bien représenter les mondes de fantasy héroïque, les mages et autres démons. Il réussit aussi à faire en sorte que l'humour se dégage bien de ses scènes. Mais deux choses m'ont déçu. D'abord, il y a ses visages qui ne sont pas terribles, qu'il s'agisse de certaines grimaces trop caricaturales parfois, ou à l'inverse de l'héroïne qui est parfaitement lisse et sans saveur. Mais surtout, c'est l'encrage qui est à la peine. Trop fin, trop rare et hésitant, il se fait régulièrement écraser par la colorisation au point de donner un aspect inabouti à certaines planches, pas toutes, comme si le dessinateur avait eu la flemme de repasser son encrage après la coloriste. L'intrigue en elle-même n'est pas foncièrement marquante mais elle est sympathique. Et surtout, les textes sont souvent drôles et bien amenés : on sent la qualité de l'écriture. Pourtant, ce n'est pas toujours idéal. La planche remplie de références au Seigneur des Anneaux notamment fait preuve d'un humour trop lourd à mon goût : il fait passer temporairement ce qui m'apparaissait jusque là comme de la fantasy humoristique plus ou moins fine au stade de la parodie lourdingue. A l'inverse, j'avoue que le Pampulilu quelques pages plus loin m'a fait rire. Et le démon Hepsar apporte lui aussi un humour qui me plait bien. C'est de la fantasy qu'on lit avec le sourire, souvent le rire aussi, et avec la curiosité de savoir en quoi le passé des héros a abouti à la situation actuelle et comment ils vont résoudre cela. J'ai hésité à mettre une note supérieure mais j'attends pour cela de lire le second et dernier tome pour vérifier si l'intrigue finit de me convaincre.
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