Love Fragrance (Ase to Sekken)
Elle souffre d'hyperhidrose. Il conçoit des savons parfumés. Ils étaient fait pour se renifler...
Kodansha Seinen
Asako, une jeune femme complexée par son hyperhidrose – le fait d’avoir une transpiration excessive – est un jour interpellée par Kôtarô Natori. C’est le concepteur star des nouveaux produits de soins corporels de la société où elle travaille. Ce dernier lui déclare de but en blanc : « Votre odeur est magnifique, laissez-moi la sentir pour développer notre nouveau produit ! » Qui aurait cru que cette rencontre incongrue serait le début d’une grande histoire d’amour ?
Scénario | |
Dessin | |
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 05 Février 2021 |
Statut histoire |
Série en cours
(11 tomes parus au Japon, série en cours)
11 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
Encore un scénario un peu étrange comme savent en faire nos amis mangakas. Cela se passe dans l'univers du travail de bureau où évoluent nos deux protagonistes en couverture. A ma gauche une jeune fille timide qui transpire beaucoup, particulièrement quand elle est stressée, et qui a développé tout un tas de techniques pour éviter d'éventuelles odeurs malvenues. A ma droite un jeune beau gosse charismatique qui est "nez" dans cette entreprise de cosmétiques. Un jour l'odeur de la jeune fille lui vient aux narines et l'enivre à un tel point qu'il s'en rapproche rapidement pour la renifler. Puis il se rapproche un peu trop, elle le repousse, mais finalement elle consent et perd son pucelage. Ensuite faut-il s'afficher ensemble au bureau ou garder ses distances ? Je trouve cela un peu trop gnangnan pour aller plus loin que la découverte du tome 1. Néanmoins j'ai une légère curiosité sur ce que peut bien raconter l'auteur dans la suite sur plus de 11 tomes. Des jalousies et rivalités potentielles pointent leur nez à la fin du premier tome. Note : entre 2 et 3 déodorants.
C’est l’histoire d’une jeune comptable qui travaille dans une firme fabriquant des savons. Un jour, le responsable de l’élaboration de ces savons tombe amoureux de son odeur (à elle) et se met à la renifler dans tous les coins. Et oui, c’est bien connu, les comptables ont une vie tellement morne et austère que se faire renifler les aisselles ne peut que les faire tomber en pamoison (LMG, je vois ton sourire, alors je te le dis tout net : même pas en rêve !) Car forcément, une histoire d’amour va naître entre ces deux personnages. Lui ne peut s’empêcher de la renifler, cherchant à définir le parfum qui s’exhale d’elle lorsqu’elle est heureuse. Elle se laisse peloter, tâter, renifler, fascinée par ce premier amour certes étrange mais ô combien torride. Sur base de ce rapide résumé, vous aurez compris que nous sommes devant un manga de type seinen dont l’idée centrale va permettre à son auteur de dessiner le couple dans des situations scabreuses et quelque peu malsaine mais sans dépasser certaines limites… Enfin, ça, ça dépend de vous et d’où vous placer les vôtres de limites. Je dois avouer que le début de cette histoire d’amour m’a dérangé tant il montre comme amusant un homme très entreprenant glisser ses doigts sous la jupe d’une jeune femme pas vraiment désirante. Ce rapport de force entre un homme sûr de lui et doté de pouvoirs élargis et une jeune femme timide et inexpérimentée, très courant dans le genre manga, continue de me déranger… mais bon, il en faut pour tous les goûts. Par la suite, on tombe sur le schéma assez basique : ils s’aiment, elle ne se sent pas à la hauteur, des personnages secondaires apparaissent qui pourraient devenir des rivaux dans le futur, elle s’interroge mais ils s’aiment… Mais elle s’interroge, mais ils s’aiment… Elle est un peu jalouse, elle pleure, elle s’interroge… mais ils s’aiment… mais elle a les mains moites et elle s’interroge mais il l’aime… Il voudrait bien la renifler mais a peur de passer pour un pervers, surtout en public. Il s’interroge mais elle l’aime. Alors ils trouvent le moyen d’un peu s’isoler, il la renifle, il l’aime, elle sue, elle l’aime… Ils baisent, ils s’aiment… elle sue, il l’aime… Ca va peut-être vous paraître étrange mais arrivé page 111, j’ai eu le sentiment d’avoir fait le tour de la question. Pourtant, ce n’est pas déplaisant à lire… c’est juste un chouïa répétitif… Je pensais en apprendre un peu sur l’univers des parfums et fragrances mais l’auteur ne s’encombre pas de fioritures. Il est là pour raconter son histoire d’amour au travers du regard de cette timide comptable, il a trouvé l’idée du mec qui la renifle. Pour le reste, ils travailleraient dans une poissonnerie, ce serait pareil. Au niveau du dessin, celui-ci n’est pas déplaisant mais très conforme au format standard du genre. La censure à la japonaise est de mise puisque l’héroïne se voit dépourvue de tétons. Ca me paraîtra toujours bizarre de censurer ainsi le corps féminin quand, par ailleurs, dessiner une femme victime d’attouchements non désirés est considéré comme acceptable, voire même amusant. Bizarre aussi alors que cette série parle autant d’odeur corporelle de ne pas voir la moindre pilosité où que ce soit mais bon, par là aussi, la censure japonaise a dû passer. Bon, voilà, je pense avoir fait le tour de la question. Dans le genre, ce n’est pas mal fait (d’où ma note de 3/5) mais je vais m’arrêter là. Ce n’est tout simplement pas pour moi, mais si vous aimez les seinen, celui-ci en vaut bien un autre.
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