Love love love
Si les robots peuvent tomber amoureux, c'est qu'ils ont une âme. Il n'est pourtant pas question dans ce monde futuriste de leur reconnaître une humanité.
Love Stories Paris Racisme, fascisme Robots Séries avec un unique avis
Exploités, ils sont maintenus par les humains sous le joug de l'obsolescence programmée qui les destine à la destruction, en empêchant toutes les mises à jour. Dans ce climat délétère, la guerre paraît inéluctable. Mais l'amour ne prévient pas et entre Elle, l'humaine, et Karel, le Cherish Bot, c'est le coup de foudre. Comment réussiront-ils à s'aimer ?
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Date de parution | 05 Février 2021 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Love love love, c'est une histoire d'amour et de racisme dans un cadre futuriste. Nous sommes envoyés dans Paris à une époque indéterminée où les humains cohabitent avec les robots qu'ils ont créés et qui ont acquis une conscience indépendante mais qui restent traités comme des outils ou des sous-êtres alors qu'ils s'estiment être des êtres vivants. Elle (on prononce le "e" final) rencontre par hasard Karel, un Cherish Bot, à savoir un androïde doté d'empathie qui a besoin d'amour pour recharger ses batteries. Mais est-ce que tout le monde n'a pas besoin d'être aimé pour recharger ses batteries ? Elle est bien d'accord et c'est ainsi qu'elle tombe amoureuse de Karel tandis qu'en toile de fond se déroule le combat des robots pour leurs droits civiques, transposition dans le futur du combat des noirs contre la ségrégation raciale dans les Etats-Unis du 20e siècle. Le graphisme d'Andrés Garrido est surprenant. Il m'a aussitôt fait penser à celui d'Hiroyuki Ooshima, le mangaka qui s'était brièvement essayé à une version manga de Spirou et Fantasio et qui a produit ensuite Crime School et Toys of War. C'est un trait très lâché, très dynamique, et en même temps charmant et soutenu par de bien agréables couleurs légèrement pastels. J'aime la personnalité originale de ce graphisme. A noter que l'influence manga se retrouve également dans le visage et la coiffure de l'androïde Karel qui rappelle celui d'Astro le Robot, ce qui est très sûrement fait exprès puisque Tezuka y abordait lui aussi le thème de la relation entre humains et des robots doués d'empathie et luttant pour leurs droits. L'histoire se lit bien. Le rythme est bon et les protagonistes sont attachants, quoique l'éternel regard de chien battu de Karel m'ait un peu lassé. L'intrigue est prévue de se dérouler en trois tomes et au vu de la densité et du déroulement du premier d'entre eux, je suis bien curieux de lire la suite.
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