Tounga
Entrez dans les aventures de cet autre fils des Ages Farouches !
Journal Tintin Les BDs à papa Préhistoire Super As
TOUNGA Integrale - Tome 1 Scénario : Jacques Acar et Edouard Aidans Dessin : Edouard Aidans Joker En ces temps reculés, seuls les plus forts survivent... Tounga est le fils de Naa-Ghir, le chef de la horde des Ghmour. Depuis l'enfance, il est méprisé par son frère aîné qui n'a de cesse de le rabaisser et de lui rappeler combien il est frêle. Mais aujourd'hui Tounga est un homme, et veut prouver à tous qu'il est le digne fils d'un chef. Le voilà donc opposé à son propre frère, qu'il vaincra en combat singulier. Dès lors, ce dernier n'aura de cesse que de voir disparaître le jeune et vaillant guerrier... Tounga et ses compagnons traverseront bien des épreuves... Mais ils finiront par recouvrer la liberté, et par accéder à une meilleure entente avec leurs voisins.
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Date de parution | Octobre 1964 |
Statut histoire | Une histoire par tome 17 tomes parus |
Les avis
J'avais découvert Tounga en feuilletant un vieux journal de Tintin de 1964 appartenant à mon père. Je me suis procuré les intégrales par la suite afin de savoir comment l'histoire se poursuivait (je suis d'un naturel curieux). Déjà il y a un petit soucis, je n'ai jamais été très fan de BD "préhistoriques" peu crédibles et où les hommes des cavernes côtoient des dinosaures et sont incapables de se servir de pronoms personnels ("Tounga est brave et aidera son frère"). Effectivement, comme l'a dit le critique précédent, les personnages semblent un peu idiots, et les scénarios répétitifs. Je nuancerais temporairement deux points : dans les derniers tomes, ils parviennent à comprendre comment faire du feu...Mais grâce à un mystérieux personnage extraterrestre (on retrouve à deux reprises des extra-terrestres dans les albums de Tounga), Tounga se sert d'un propulseur, mais uniquement pour aider une peuplade d'amazones (il ne servira plus jamais d'un propulseur par la suite)...Car certains éléments d'intrigue disparaissent au tome suivant sans explications (par exemple : la compagne de Tounga, Ohama, se fait kidnapper, afin de servir de mère de substitution à un bébé, probablement le dernier néandertalien....Elle adopte donc le bébé à la fin du tome, et celui-ci ne reviendra jamais par la suite. Au passage une autre constante de cette BD est que Ohama, blonde très aryenne et toujours propre sur elle, se fait plus ou moins toujours kidnapper dans chaque histoire, soit pour être sacrifiée (avec parfois tortures préliminaires), soit pour servir d’exutoire au satyre local (toujours soit moche, soit affublé d'une blessure ou difformité quelconque au visage). Bref, si je ne suis pas non plus fan de Rahan, je reconnais que le fils des âges farouches est un ou deux cran(s) au-dessus niveau scénario. Dommage car ces scénarios ineptes desservent les dessins qui vont vraiment en se bonifiant.
Tounga est un sous-Rahan qui a fait les beaux jours du magazine Tintin durant trois décennies. Étant gamin, j'étais plus Pif Gadget qu Tintin, et je préfère Rahan, personnage beaucoup plus charismatique, et doté d'un cerveau en état de marche, lui au moins… Mais rendons à César ce qui appartient à César, Tounga a en fait précédé Rahan de quelques années et constitue l'une des premières séries de bandes dessinées ayant pour cadre la Préhistoire. Une¨Préhistoire de pacotille, inspirée d'œuvres fantaisistes comme La Guerre du feu, roman écrit en 1909, et dont la vision rocambolesque des temps préhistoriques est franchement datée (voir son adaptation en BD, La Guerre du feu, pour comprendre la naïveté du scénario). L'histoire se déroule, il y a plus ou moins 100 000 ans, durant le paléolithique moyen, donc (mais l'auteur ne s'embête pas avec la vraisemblance et ne va pas jusqu'à suivre les évolutions des connaissances scientifiques concernant la période)... Les hommes préhistoriques d'Edouard Aidans passent l'essentiel de leur temps à chasser des bêtes aussi énormes que dangereuses (mammouths, rhinocéros à poils laineux, aurochs, ours et tigres de cavernes…) dont ils ne mangent que « les meilleurs morceaux » comme si les lapins, volailles ou autres bestioles de taille modeste étaient indignes de leur insatiable appétit... Comme dans La Guerre du feu, ils promènent des braises car ils ne savent pas allumer du feu par friction ou par percussion de pierres à feu. Mais quand ils le perdent, il le retrouvent toujours mystérieusement par la suite… Ils sont vêtus de costumes élaborés (bijoux et bottines en peau comprises) et disposent d'armes à pointes en pierre débitée (mais pas d'arc, ni de propulseur), mais on ne les voit jamais bricoler quoi que ce soit, l'autre activité principale de la tribu consistant à se réfugier dans des grottes pour y allumer des feux (lesquels ne les suffoquent pas, bizarrement)... Ajoutons à cela que le héros n'a pas inventé l'eau tiède, ni quoi que ce soit d'autre d'ailleurs. Chez Aidans, l'homme préhistorique n'exerce pas ses talents intellectuels trop intensément, il n'est pas loin de la brute qui n'agit que poussée par des instincts primaires (manger surtout, et trouver une belle grotte... Pour le reste, c'est de la BD franco-belge classique et chacun des costauds à massue reste finalement très chevaleresque avec les dames). S'il est représenté comme notre semblable, il s'apparente tout autant dans ses attitudes à l’Homme de Néandertal. En somme, Tounga et ses congénères sont infiniment plus cons que Rahan (mais, à leur décharge, ce dernier semble avoir plutôt vécu à la fin du paléolithique, voire au début du néolithique), ce qui limite leur champ d'action, et la richesse des scenarii du même coup. En général, la trame narrative se répète d'album en album... Premier cas de figure : un danger menace la tribu et Tounga aide les siens à migrer en sécurité. Des dangers, il y en a deux principaux : les volcans qui explosent (c'est fou ce qu'il y a comme volcans en activité dans la Préhistoire, Tounga a dû voir plus d'éruptions qu'Haroun Tazieff et les époux Krafft réunis !) et les autres tribus (car à cette époque, quand on croise quelqu'un d'une autre tribu, on lui écrase la tronche à coups de massue, histoire de lui apprendre à violer un territoire qui ne lui appartient pas... C'est dingue ce qu'ils ont le sens de la propriété pour des nomades !). Deuxième cas de figure : les amis de Tounga, Nooun, le sage boiteux, ou Ohama, l’accorte blonde, se perdent lors d'une partie de chasse (en même temps, compte tenu de leur handicap respectif, pourquoi s'éloignent-ils de la grotte ?). Et, étant donné que les grands herbivores sauvages préfèrent tenter de piétiner les humains plutôt que de brouter paisiblement, que les membres des autres tribus veulent systématiquement sacrifier les étrangers à divers dieux afin d’atténuer la violence des phénomènes tectoniques ou météorologiques, Tounga a fort à faire pour les tirer du pétrin. Côté rebondissements, Aidans ne se foule pas. Quand Tounga et ses potes sont vraiment dans une situation inextricable, hop ! une éruption péléenne, une avalanche ou une charge de mammouth et les méchants sont écrabouillés... La répétition du procédé finit par faire sourire. Bref, ça ne respire pas l'originalité. Et seule l'évolution du style d'Aidans au cours de sa longue carrière parvient à atténuer la monotonie de cette série. En effet, je pense que c'est surtout pour son style graphique que cette série vaut d'être lue. Dans l'intégrale, l'éditeur n'a semble-t-il pas respecté l'ordre chronologique de parution des histoires de Tounga, mais les albums n'avaient eux-même pas été publiés dans l'ordre, et j'ai l'impression qu'aujourd'hui, personne ne peut le rétablir... Il n'en reste pas moins que le trait de l'auteur a beaucoup évolué en 40 ans. Au début des années 1960 (Tounga apparaît dans Tintin en 1961), le dessin d'Aidans ne se distingue pas du style un peu raide des piliers du magazine, il ressemble furieusement à des séries comme Corentin de Paul Cuvelier, Le Chevalier blanc ou Harald le Viking de Lilianne et Fred Funcken, ou encore aux premiers volumes d'Alix de Jacques Martin. Puis, il se décoince, réalise des planches moins cloisonnées, avec de grandes cases et de belles illustrations, les personnages et les animaux se meuvent de manière plus souple, Ohama est de moins en moins vêtue... Je suis d'accord avec Agecanonix : à partir des années 1970, Aidans se forge un style et devient vraiment bon. Voilà, Tounga est une série franco-belge d'aventures très classique, sans prétention, un peu naïve (voire niaise par moments si on veut être méchant), mais qui se laisse lire malgré le côté répétitif des scenarii. Et puis franchement, chez les bouquinistes, on trouve les 6 volumes de l'intégrale à 6-8 euros pièce, alors, pourquoi se priver de ce classique ? Note réelle 2,5-3-/5.
J'ai lu les 5 tomes disponible à la bibliothèque par curiosité et je ressens la même chose qu'avec Rahan. Je me suis ennuyé en lisant ces aventures. Je trouve que Tounga est un héros sans charisme et je n'ai pas compris l’intérêt de le voir affronter des animaux préhistoriques ou d'autres hommes des cavernes ou encore aider des tribus. Il faut dire que la préhistoire est une période qui ne m'intéresse pas trop. Pour ce qui est du dessin, je le trouve inégal selon les albums que j'ai lus. Dans certains albums, je le trouvais vieillot alors que dans d'autres albums il était plus dynamique et faisait plus moderne.
Ah Tounga, c'est encore un de mes héros de jeunesse dans le journal Tintin, puis il y eut Rahan, j'avoue que j'ai délaissé un peu Tounga qui s'enlisait, et j'y suis revenu plus tard, et depuis, j'ai toujours une certaine affection pour cette bande bien sympathique et son auteur Edouard Aidans avec qui j'ai eu le grand plaisir de parler de son travail il y a quelques années lors d'une dédicace à Angoulême. Il est clair que l'influence d'Aidans a été ''La Guerre du feu'' de J.H. Rosny-Aîné, elle est à sa création en 1961 un véritable document sur la Préhistoire, probablement la seule Bd réaliste aussi documentée sur le sujet, bien avant Rahan née en 1969. Elle a beaucoup évolué en raison justement de la concurrence de Rahan, créant ainsi une émulation qui fut bénéfique pour Tounga et son auteur, dont le graphisme un peu désuet s'est vite essoufflé à la fin des années 60 pour finalement s'aérer et se renouveler un peu plus tard grâce à une mise en page plus dynamique et un dessin carrément plus musclé. Dans cette période, Aidans a imposé ce style plus vigoureux à ses autres créations comme Les Panthères, Tony Stark ou La Toile et la Dague. Souvent violente pour son époque de parution, "Tounga" est devenue une référence sur la Préhistoire malgré ses anachronismes, le ton est un peu didactique mais les histoires sont passionnantes. Elle fait évoluer un guerrier habile chasseur et diplomate tenace qui erre sur de nombreux territoires, rencontre des clans cruels souvent en proie à la superstition, et affronte un cheptel de bêtes fabuleuses ; contrairement à Rahan, il n'est pas seul, il y a Noon le boiteux, également habile et rusé, dont le tigre des cavernes, Aramh est un protecteur bien utile, et il y a aussi Ohama la blonde compagne, un peu trop glamour pour une femme de l'Age de pierre (mais il fallait captiver le jeune lecteur) ; son évolution a été bien réussie par Aidans, car elle est plutôt chétive au début, pour devenir dans les derniers épisodes une vraie guerrière, avec une silhouette beaucoup plus sexy. Bref, tous quatre connaissent bien des péripéties en faisant face aux rivalités de nombreuses hordes, il y avait un côté aventureux qui m'a toujours plu dès le début, je conseille l'achat, mais la série a subi un ordre anarchique d'édition par Le Lombard qui ne l'a au début pas vraiment prise au sérieux ; disons qu'elle devient plus intéressante avec l'épisode "le Combat des géants" où le dessin d'Aidans a fait de nets progrès. Un indice utile pour identifier la refonte graphique du personnage est de regarder l'année qui figure près de la signature de l'auteur, au bas d'une planche : à partir de 1971, c'est bon..
Un bon souvenir d'enfance, mais dont j'ai découvert les faiblesses à la relecture. Les personnages sont assez stéréotypés : le beau héros, sa compagne belle et courageuse, le faire valoir intello... Et puis cette reconstitution de pacotille du Paléolithique, où les Cro-Magnon peuvent tomber sans crier gare sur un tyrannosaure, disparu 65 millions d'années plus tôt, où sur un illuminé initié par d'improbables extra terrestres, dans un décor où les volcans poussent comme les champignons. Reste le charme des dessins, souples et énergiques, qui magnifient les corps. Et le plaisir de lire des histoires plaisantes, malgré les clichés. Le parfum de la nostalgie aussi, qui me convainc de mettre la moyenne à cette série, qui aurait peut-être reçu un 2 si je la découvrais aujourd'hui.
Ah... Tounga. Dans ma jeunesse, je connaissais déjà bien Rahan grâce à Pif Gadget et n'avais qu'un seul tome de Tounga - Au delà des terres froides. Ce tome fait partie des BD que j'ai le plus relues : une aventure extraordinaire, une sorte de Rahan plus humain et dont les aventures s'étalent sur plus de pages (enfin, les aventures de ce dernier ne constituent que rarement plus d'une quinzaine ou d'un vingtaine de pages). C'est la semaine dernière que j'ai découvert qu'il existait des intégrales de cette série. Après l'achat de 3 tomes (pour l'instant) sur les 6 existants, je dois dire que cette série un peu (et injustement à mon humble avis) oubliée est particulièrement réussie, et que j'avais particulièrement bon goût quand j'étais petit ^_^ J'ai juste été surpris du design des premiers tomes de la série, qui est particulièrement naïf : le seul tome que je connaissais jusqu'alors a en fait été dessiné bien plus tard (malgré le "tome 5" écrit sur la couverture de l'édition cartonnée qui ne respecte pas l'ordre de parution, il s'agit d'un tome bien plus récent). Restent des scénarios en béton et particulièrement prenants malgré leur âge (les tout premiers ont près de 50 ans !!!). En bref, une excellent série sur la préhistoire, que je (re)découvre avec délectation plus de 25 ans après sa découverte. Je regrette juste qu'elle ait été éclipsée par le succès de Rahan (que j'aime beaucoup aussi).
Une série d'aventure vraie de vraie, où dès la première page notre héros se trouve en difficulté avant d'affronter péripéties et péripéties pour parvenir à "tordre" ses quarante-quatre (ou trente-deux) planches et terminer son histoire dans les bras de sa compagne Ohama, sous l'oeil bienveillant de Noon-le-boiteux et d'Aramh-le-tigre ! On sent très nettement la structure de scénarios bâtis pour être suivis semaine après semaine dans les pages du journal "Tintin". De ce fait, les récits souffrent d'une construction un peu anecdotique souvent basée sur des éléments simplistes (enlèvement d'un des ghmours par une tribu agressive, nécessité de le délivrer, intrusion entre temps de fauves menaçants, etc...). Ces réserves mises à part, chaque récit, bien loin de former une saga d'une richesse inouïe, forment indépendamment une lecture agréable en proposant l'exploration d'un univers plein de dépaysement et d'action. Les premières histoires évoquent d'ailleurs davantage "la guerre du feu" que Rahan, et leur seule vraie faiblesse est le graphisme très "cartoonesque" de Aidans, qui d'un trait tout en rondeur construit un dessin davantage semi-réaliste avec des caricatures d'hommes des cavernes plutôt qu'une reconstitution soigneuse. Le dessinateur rectifie rapidement le tir, et son style devient très nerveux et réaliste, bien souligné par des mises en pages pleines d'énergie. Les scénarios sont un peu répétitifs et souvent invraisemblables (les anachronismes apparaissent) mais Aidans fait preuve d'imagination et les albums des 70's et 80's de la série dégagent de belles atmosphères. La vraie force de cette série, ce sont les personnages. Bien loin de Rahan, Tounga possède une intelligence assez limitée. Courageux et durs, mais tout de même sensible, il reconnaît son caractère impétueux qui a souvent besoin d'être tempéré. Noon est son contraire : chétif mais intelligent, il est un secours indispensable pour Tounga et vole parfois la vedette au héros. Ohama est une héroïne bien plus fade, d'une coquetterie toute déplacée, qui paye de sa personne l'émancipation de la bande dessinée au fil des épisodes, Aidans se plaisant souvent à la déshabiller(de son costume deux pièces en peaux très seillant). Malgré certains détours peu concluants par la science-fiction ("la mort du géant"), cette série d'aventure séduit et distrait. Imparfaite mais sans prétention, secondée par un dessin de qualité et un charme naïf, dotée d'un scénario souvent imaginatif, elle mérite le détour.
Fier, généreux, téméraire, les qualificatifs ne manquent pas pour désigner ce héros qui a bercé l'enfance de nos parents (la série est née en 1961). Offrant une alternative au blond Rahan, le brun Tounga propose une vision nettement plus désenchantée des âges où l'homme n'était pas tout à fait l'homme, où il devait à la fois chasser et combattre des animaux aujourd'hui disparus (tigres dents-de-sabre, mammouths). Le dessin d'Aidans, hésitant un peu à la manière des premiers Alix, gagnera au fil des albums une grande maturité, pour être finalement en avance sur son époque (je parle des années 1960). La réédition des albums en intégrale permet de porter un coup de projecteur sur cette série (injustement) méconnue, Aidans ayant, pour l'occasion, recolorisé l'ensemble par ordinateur (rappelons qu'il a 70 ans). "Outre les récits des trois premiers albums ( "La Horde maudite", "Tounga et les Hommes Rouges" et "Le Dieu de Feu") qui datent des années 60, ce premier volume d'intégrale propose quelques courts récits publiés au début des années 70. Ce qui permet aux lecteurs de se rendre compte de l'évolution du trait de l'artiste. Ce premier volume est également agrémenté d'esquisses, de projets de couvertures et autres documents rares... Aventure, action, mais aussi soucis de promouvoir certaines valeurs comme le respect de la nature et des autres, ces histoires, sans être moralisatrices, tiennent le lecteur en haleine et réjouirons toutes les générations de lecteurs !" (source : Auracan.com) Notons enfin que la saga continue puisque Aidans prépare actuellement un nouvel épisode de 48 pages qui paraîtra en 2004 !
C'est tout bon, ce "brave vieux" Tounga. Le postulat ?... Dans un monde préhistorique vraiment folklorique (les pantoufles de peaux aux pieds, les "fifilles" qui semblent sortir d'un catalogue de Vogue", leurs -mini- robes qui tiennent par une bretelle...), Tounga, un valeureux guerrier, veille au bien-être de sa tribu et tente d'ouvrir l'esprit de ses représentants !... J'aime bien ce véritable bric-à-brac de luttes, de superstitions, d'action, de clans, de hordes plus mauvaises les unes que les autres. Sauf qu'ici, Tounga fait partie d'une tribu, je dirais, bien sage et bien élevée qui se doit d'être un exemple pour les autres : les Ghmours (ce qui me permets de dire : "Faites le Ghmour, pas la guerre" !)... Bien entendu, Tounga n'est pas seul. Il a un copain -Nooun, un boiteux (bonne idée)-, une copine aussi -Ohama, une blonde pulpeuse- et... surtout : un tigre, Aramh. Ce groupe ainsi formé est balancé par Aidans dans un tas de péripéties fort plaisantes à lire. Les histoires sont assez classiques au départ. Tout comme pour "Timour" de Sirius, j'ai bien aimé la mise en place des personnages, de leur vie, puis de leur survie dans ce monde hostile. La mise en page est un peu standardisée. Mais au fil des épisodes, j'ai l'impression que Aidans s'est enhardi : son trait est fort dynamique, le découpage des cases fait "éclater" les planches ; ce qui n'est que tout profit pour cette série attachante. J'écrivais "vieux" Tounga ?... Ben oui. Il a fait ses débuts dans l'hebdo Tintin n° 44, 16ème année, du 31 Octobre 1961. Et il vieillit bien. In fine : une bonne série qu'il ne faut pas trop prendre au sérieux, bien scénarisée, dynamique, et dont chaque opus procure un bon moment de lecture. Ma cote réelle : 3,5/5
Note approximative : 2.5/5 Je ne connaissais absolument pas Tounga avant d'en lire aujourd'hui même quelques albums trouvés par hasard. Et je dois dire que j'accroche très peu. Autant j'aimais et j'aime encore bien Rahan quand j'étais jeune, autant je ne trouve pas ici l'intérêt que je trouvais à la série de Lécureux et Chéret. Là où Rahan était fort et intelligent mais surtout là où il trouvait sans arrêt des astuces et des inventions assez modernes, avec Tounga c'est plus l'aventure à l'ancienne qui est mise en avant. Bons sentiments, héros fort et juste, combats à mains nues ou en évitant de faire couler le sang, méchants pardonnés à la fin, etc. Ce type d'intrigue ne me captive vraiment pas. En outre, le récit est alourdi par une narration bavarde et vraiment superflue. J'ai pu vérifier : sans lire du tout les bulles de narration, on comprend complètement l'histoire, elles sont donc inutiles à mes yeux et les ôter aurait rendu la lecture bien plus fluide. Mais je mets cela sur le compte de l'âge de cette BD même si dans les années 60-70, d'autres BDs avait une narration nettement plus moderne. Quant au dessin, assez vieillot pour la toute première histoire, il devient ensuite très proche du style de Chéret à mes yeux. Il est plutôt bien maîtrisé et rend donc les histoires assez plaisantes à regarder. Par contre, je n'aime la colorisation. Mais je le répète, je ne suis pas très amateur de ce type de récits d'aventure à l'ancienne.
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