Mr Magellan
Les aventures très "années 70" d'un agent secret et de sa rousse assistante.
Histoires d'espions Journal Tintin Van Hamme
Mr Magellan est un dandy qui a pour passe-temps de faire l'agent secret pour une agence gouvernementale. Mais face à lui, il y a parfois de vrais méchants, comme l'extraterrestre Casimir Bodu... Mr magellan, grâce à sa nonchalance et à son insouciance, finit toujours par s'en sortir.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1970 |
Statut histoire | Histoires courtes (3 histoires par tome en moyenne) 13 tomes parus |
Les avis
Mr Magellan est une sorte d'agent secret typé dandy, qui est accompagné par une splendide rouquine appelée Capella (on ne connaîtra jamais le prénom de nos deux protagonistes) qui vont vivre des aventures haut en couleur et totalement improbables. Le style est très typé pop-culture et s'inspire effectivement de manière effrontée de chapeau melon et bottes de cuir. Plus précisément de la première saison tournée en couleur et la dernière avec la sublime Diana Rigg, dont Capella n'est qu'une pâle et fade copie. Le jeu entre John Steed et Emma Peel était assez équilibré, les deux personnages ayant une vraie alchimie tout en ne laissant planer aucun doute quant au fait que c'étaient des collègues et non des partenaires romantiques. Ici nous avons un Mr Magellan qui fait figure de mâle suprême sachant toujours tout et indifférent aux tentatives de séduction de sa partenaire (antiquaire dans le civil) qui fait souvent l'effet d'une gamine capricieuse et emportée. Les intrigues sont aussi tarabiscotées que délirantes, degré zéro de crédibilité, c'est du mauvais Ric Hochet avant l'heure. Sauf qu'en plus nous avons droit à des gadgets aussi peu crédibles que les intrigues, au premier desquels une Rolls-Royce volante appartenant au héros. Très souvent, les adversaires montent des plans machiavéliques incroyablement compliqués pour obtenir un résultat simple. Deux exemples : une secte veut éliminer Magellan. Va-t-elle tenter de l'empoisonner, saboter son véhicule ou utiliser un sniper? Que nenni, elle va envoyer un sbire avec un ballon(!) contenant un gaz mortel, le ballon étant "programmé" pour exploser à proximité de la fumée du cigare de Magellan. Ou bien le savant fou du jour va faire croire à Magellan qu'il a été miniaturisé en l'enfermant dans une pièce où tout est surdimensionné avec insectes géants robots à gogo afin de le convaincre de parler en échange d'un antidote à sa miniaturisation bidon. Il aurait été moins cher et plus efficace de l'emprisonner dans une cellule typée KGB, de le torturer et de lui administrer du penthotal ou autres drogues. Bref, Mr Magellan ne se vaut que pour une chose : l'ambiance graphique que j'ai mentionné brièvement en début de critique qui est délicieusement typée 70s et très colorée.
Après le kangourou farceur Baf, ami d'un facteur farfelu, puis une série surréaliste comme Skblllz qui n'a pas marché, Geri entame en 1969, toujours dans le journal Tintin, une création tout aussi surprenante, dans un style réaliste, sur des scénarios de Van Hamme, puis Duchâteau; c'est d'ailleurs aujourd'hui une curiosité plus pour voir les débuts de Van Hamme, que pour goûter aux qualités de la série elle-même, sinon, elle serait sûrement oubliée. Ces aventures insolites d'un ingénieur à grosses lunettes vertes, circulant dans sa Rolls, et accompagné par Miss Capella, une splendide rousse farfelue, déroutèrent complètement le lecteur basique du journal, moi le premier, j'étais très jeune, mais quand même, je me souviens que je n'aimais guère ce personnage et cet aspect trop fantasque. D'ailleurs , je n'y comprenais rien. Parfois, ça partait bien, puis l'élément fantastique venait tout perturber de façon trop extravagante. Malgré un aspect plus policier insufflé par Duchâteau, la bande qui pouvait faire penser un peu à Chapeau melon et bottes de cuir (époque Emma Peel), n'eut pas un franc succès, mais continua ses aventures dans Tintin Sélection. Sur le plan graphique, c'était pas mal, très pop-art qui soulignait l'aspect surréaliste de la série, mais ça reste pour moi trop peu attractif, et je ne crois pas avoir envie d'y regoûter, même avec le recul. Une étrange série.
Une série totalement bizarre pour moi. C'était compréhensible ce genre de truc à l'époque ? J'éxagère, mais parfois je ne comprends pas vraiment le scénario qui devient souvent n'importe quoi ! Le dessin a très mal vieilli et semble figé. Le scénario part souvent bien et pourrait faire un bon album, mais ça finit la plupart du temps en bide. À croire que le scénariste était paresseux dans cette série.
Ben oui : "bof"... une série qui ne m'a pas laissé grands souvenirs. Magellan fait ses débuts dans l'hebdo Tintin, n° 13, 24ème année, du 1er Avril 1969. Il y fume un dernier cigare dans le n° 26, 40ème année, du 25 Juin 1985. Le héros ?... Un agent secret qui adore les gros cigares et les voitures de luxe. Sa copine ?... Une rousse, antiquaire, capable de déchirer un bottin de téléphone d'une seule main (!). Mwouais... Les histoires ? Là, je dois dire que c'est bondissant, explosif, dramatique (avec dose d'humour). Les divers scénaristes envoient cet agent de l'I.T.O. valdinguer dans tous les coins... et dans tous les sens. Un bon mélange, c'est vrai, de "policier", d'humour et de fantastique. Mais tout cela me paraît trop superficiel. Peut-être est-ce à cause du dessin ?... Je me suis souvent senti décontenancé par le "vide" de certaines cases, la morphologie des personnages suivant le cadrage utilisé, ces couleurs un peu fades aussi... Un trait réaliste, oui, mais pas attirant. Tout ça pour une série pétante de santé à première vue, mais qui se révèle -du moins à mes yeux- bien creuse lors d'une lecture approfondie.
Une bonne vieille série que je prends toujours autant plaisir à relire. Une sorte de Chapeau melon et bottes de cuir made in Belgium. Le dessin de Geri est très particulier. Beaucoup d'erreur de perspective - parfois malheureusement dans la superbe rolls - , une étrange fascination pour les mains, et une certaine raideur des personnages mais un trait quand même très sympathique et plein de charme. Et ces couleurs flashy comme on n'en fait plus. Rhaaa, toute la quintessence des 70's mise en bd. A découvrir! A noter que le tome 4 (ITO) est en fait une réédition des tous premiers épisodes parus dans Tintin.
Entre le dessin très "pop-art" de Géri (Henri Ghion) et les scénarios à la fois foutraques et fantaisistes des deux pointures qui ont participé à cette série, pas la peine de chercher la moindre once de crédibilité. Magellan, sorte de croisement entre James Bond, John Steed et Karl Lagerfeld, a pour assistante la charmante Capella, copie d'Emma Peel et (pour donner une référence plus proche de nous) de Julia Roberts. Le plus souvent orientés fantastique, les albums se laissent cependant lire, grâce à une étrange alchimie reposant, finalement, sur pas grand-chose, les auteurs utilisant cette série comme une cour de récréation. Je retiendrai Hold-up au Vatican, ou L'Ile des Colosses, malgré la laideur des couvertures.
Que de souvenirs ! j'ai lu Mr Magellan quand j'étais môme et je dois dire que cela tenait bien la route . J'en garde , d'ailleurs , un très bon souvenir . Les différentes histoires de cette série sont en général bien racontées avec souvent avec une tournure fantastique . Le dessin de Geri était plus discutable mais il ne gènait pas la lecture du récit. je vais peut-être essayer de les retrouver en ocaz pour le fun . Sympa !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site