Batman Universe

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Batman par Brian Michael Bendis.


Batman Bendis : Torso, Powers, Daredevil & Co DC Comics Super-héros Univers des super-héros DC Comics

En tentant d'empêcher le vol d'un oeuf de grande valeur par le Sphinx, Batman ne va pas tarder à embarquer dans une aventure qui va l'emmener à travers l'espace et le temps. En effet, l'oeuf en question possède des pouvoirs surnaturels et le commanditaire du Sphinx, Vandal Savage, tient absolument à le récupérer. Le Chevalier Noir devra faire appel à de nombreux alliés dont Green Lantern et le chasseur de primes du Far-West Jonah Hex !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Juin 2020
Statut histoire One shot (avec deux histoires courtes en bonus) 1 tome paru

Couverture de la série Batman Universe © Urban Comics 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

15/02/2021 | Gaston
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Ma lecture partait assez mal. D’entrée de jeu, je me suis fait la remarque de la pertinence de cette parution dans nos contrées. Je ne dis pas en revue mais en album, il y a un petit côté superflu qui saute aux yeux. Malgré ça, j’ai trouvé mon rythme de croisière en cours de route, certains aspects m’ont finalement bien plu. L’album compile 3 récits de notre justicier scénarisés par Bendis. 2 courts et 1 long où chaque chapitres voient un dessinateur différent, un point en moins pour l’homogénéité surtout que la plupart ne force pas leur talent. Dans les courts, j’ai bien apprécié celui avec le pingouin âgé, beaucoup moins l’hommage à Citizen kane (mais j’avoue ne pas avoir la réf). Pour le plat de résistance, il ne faut pas être trop regardant mais ça reste plaisant à lire, ça ne chamboulera juste pas son petit monde. Un récit pas bien profond où Batman voyagera (à son insu) dans l’espace et le temps, une manière pour le scénariste de lui faire rencontrer x personnages de DC (Green Lantern, Jonah Hex …). Ça paraît un peu artificiel mais ça retombe sur ses pattes et j’ai bien aimé le personnage de Savage (je ne le connaissais pas), et surtout je me suis pris d’admiration pour certaines doubles pages inspirées (la scène du couloir à la Old Boy …). Du coup, un album anecdotique dans la carrière de notre héros mais ça se lit tranquille.

19/11/2024 (modifier)
Par Présence
Note: 3/5
L'avatar du posteur Présence

Aventure sympathique dans l'univers partagé DC - Ce tome comprend une histoire complète et indépendante de toute autre, qui ne nécessite pas de connaissance préalable de Batman ou de l'univers partagé DC. Il comprend les 14 épisodes initialement parus en 2018/2019 dans des magazines vendus dans les magasins Walmart, puis réédités en comics 1 à 6 en 2019/2020, écrits par Brian Michael Bendis, dessinés et encrés par Nick Derrington, et mis en couleurs par Dave Stewart, avec des couvertures de Derrington. Batman est au volant de sa Batmobile, en contact avec Alfred Pennyworth : il est à la poursuite de Riddler (Edward Nigma). Alors qu'Alfred se montre sarcastique tout en monitorant les signaux en provenance de la Batmobile, Batman s'est arrêté et a sorti son pistolet grappin : il s'élance de gratte-ciel en gratte-ciel. Il arrive dans une grande salle de réception où des dizaines d'acteurs sont en costume de Riddler, ayant répondu à une petite annonce. Batman fonce dans le tas, Alfred lui indique dans l'oreillette que la police sera là dans quatre minutes. Batman finit par repérer le vrai Riddler et il s'élance à sa poursuite, tout en continuant à distribuer des mandales. Riddler se tourne vers lui avec un pistolet à la main prêt à tirer, mais il n'en a pas le temps car son poursuivant s'est jeté sur lui, le faisant traverser une vitrine. Riddler est à terre, Batman se tenant au-dessus de lui, avec le précieux objet qu'il a volé : un œuf de Fabergé. Mission accomplie… sauf qu'une lumière intense est projetée sur les deux hommes et Batman est touché de plein fouet par un rayon : il perd connaissance. Lorsqu'il reprend connaissance, Batman est entouré de 3 policiers dont un s'apprête à lui retirer sa cagoule : Il lui demande d'arrêter son geste et de lui dire où se trouve l'œuf. Le policier ne comprend pas, Batman demande alors où se trouve Riddler : ils ont tous été emmenés au poste. Ils racontent tous la même chose : ils ont répondu à une annonce pour interpréter Riddler et ils ne savaient pas que le vrai était dans la salle. Batman comprend qu'il n'y a aucune information à tirer d'eux et rejoint James Gordon sur le toit. Ce dernier l'informe qu'Edward Nigma a disparu sans laisser de trace. Batman est persuadé que ce vol était un travail de commande, et que Riddler était terrifié par le commanditaire. Avant que Batman ne parte en catimini comme il sait si bien le faire, James Gordon lui remet un papier avec le nom du propriétaire originel de l'œuf qui a été volé : Jonah Hex. Batman se rend donc une petite ville de campagne pour rencontrer Jinny et en apprendre plus la provenance de cet objet précieux. Il découvre une jeune femme qui tient un garage auto et qui lui explique qu'elle a donné l'œuf à un musée parce qu'elle ne connaissait aucun acheteur susceptible de lui faire un prix. À une de ses questions, elle lui répond qu'elle sait très bien qui était son arrière-arrière-grand-père qui lui a laissé cet œuf, elle a même un portrait de Jonah Hex dans un médaillon qu'elle porte autour du cou. Une fois Batman reparti, elle rentre dans son garage et va ouvrir une malle dans le bazar qui encombre la pièce de stockage. En 2018, Brian Michael Bendis décide de quitter Marvel Comics pour qui il travaillait depuis 2000, pour passer à la concurrence. Les responsables éditoriaux de DC Comics décident de lui confier le personnage de Superman, dans deux séries mensuelles Superman et Action Comics, ainsi que des projets parallèles. Pendant ce temps-là, la série principale de Batman est confiée à Tom King. Spécifiquement pour le contrat avec Walmart, les deux scénaristes échangent de personnages, King étant le scénariste de Superman : Up In The Sky dessiné par Andy Kubert. Le lecteur comprend rapidement que le scénariste a construit son histoire sur la base d'un McGuffin (un objet prétexte) qu'il faut retrouver, avec une dynamique de course-poursuite : Batman doit retrouver l'œuf et le commanditaire du vol. Dès la fin du premier chapitre, c’est-à-dire à la moitié du premier épisode), le nom d'un autre héros de l'univers partagé DC est prononcé : Jonah Hex, personnage de western créé par John Albano et Tony DeZuniga en 1972. Au fil de cette aventure, Batman va faire équipe avec d'autres superhéros DC, certains de premier plan (mais il n'y a ni Wonder Woman, ni Superman, sauf dans 1 case), d'autres moins célèbres. Bendis met ainsi à profit la richesse de l'univers partagé DC, sans trop en faire. De même, il choisit deux ou trois lieux emblématiques de cet univers partagé comme Gorilla City, là encore sans transformer son histoire en prétexte pour aligner le plus jouets possible. Il s'agit donc d'une aventure, sans autre ambition que de divertir. Nick Derington a réalisé peu de comics, le plus récent étant une itération de la Doom Patrol, écrite par Gerard Way, dans le label Young Animals de DC Comics. Ses dessins s'inscrivent dans un registre descriptif et réaliste, avec un bon niveau de détails. Il réalise des cases soignées, avec une bonne densité d'informations visuelles, des décors représentés en arrière-plan dans la quasi-totalité des cases. Le lecteur se rend vite compte que Derington prend un réel plaisir à illustrer cette série de péripéties hautes en couleurs. Le scénariste privilégie les rebondissements et les actions spectaculaires, avec un Batman plein d'entrain (sans aller jusqu'à être enjoué quand même). La narration de la séquence d'ouverture est très rigoureuse : Batman en train de conduire (ou piloter) la Batmobile en vie subjective. L'artiste prend le temps de représenter le tableau futuriste, de montrer les mouvements des mains sur le volant, et même le reflet du conducteur dans le parebrise, sans oublier les façades d'immeubles ainsi visibles à travers le parebrise. Dave Stewart effectue un travail très méticuleux de mise en couleurs d'une grande précision, sans être ostentatoire. La troisième page montre Batman dans un dessin en pleine page se laissant tomber vers le lecteur entouré de gratte-ciels : une image très superhéros, mettant en valeur sa prouesse physique. Le spectacle est magnifique. Il est visible que Derington a à cœur de mettre en valeur les éléments superhéroïques : belle progression case par case de Batman se frayant un chemin au milieu des Riddler, combat soigneusement mis en scène contre Deathstroke avec un enchaînement de coups et de déplacements logique et plausible, formidables projections informatiques autour de Batman assis dans son fauteuil dans la Batcave, extraordinaire vision des toits de Gorilla City, superbe dinosaure agressif à souhait, étonnante manifestation des constructions d'un anneau de pouvoir, etc. Le dessinateur varie également ses constructions de page pour donner plus de mouvement aux séquences qui le justifient, sans les systématiser non plus. Au fil des séquences, le lecteur savoure plusieurs caractéristiques visuelles : l'incongruité de la Batmobile dans la rue centrale d'une petite bourgade de campagne, l'assurance de Batman devant un commando de gorilles dotés de conscience et armés, Batman disposant d'un harnais antigravitationnel pour voler (et quelqu'un qui se moque de lui parce qu'il a une cape qui ne lui sert à rien), la splendide vue d'une crique de l'Île aux Dinosaures, la chevauchée dans une zone désertique de l'Ouest américain, l'aménagement de la Batcave, la vingtaine de Green Lantern, la plupart étant identifiables pour le lecteur chevronné en Green Lantern. Vraiment, l'artiste sait faire partager son plaisir de raconter une histoire sympathique, entraînante et inventive. Pour cette première incursion dans le monde de Batman, Brian Michael Bendis choisit de revenir à une version en mode aventure, plutôt que de plonger dans un roman noir, avec un individu polarisé dans sa guerre contre le crime jusqu'à en devenir obsessionnel. Pour autant, il ne trahit en rien la nature du personnage, il ne s'en sert pas comme d'un personnage générique. Il s'amuse à peu avec ses gadgets, sans tomber dans le systématisme ou la surenchère. Il met en scène ses talents de détective, sans en faire un super Sherlock Holmes, et il met en valeur ses aptitudes de combattant chevronné. Il n'en fait pas non plus un individu hautain ou défiant vis-à-vis de tout le monde, puisqu'il arrive à collaborer avec d'autres superhéros sans les prendre de haut. Le lecteur se laisse donc bien volontiers embarquer ans cette balade qui lui permet de rencontrer d'autres superhéros, et de visiter des lieux exotiques. Il prend ces aventures au premier degré, comme un divertissement bien tourné. En commençant cette histoire, le lecteur a conscience qu'elle est à part de la continuité et qu'elle n'a pas d'incidence dessus, que l'enjeu n'est pas de raconter un récit qui fera date dans l'histoire du personnage. Il constate dès la première séquence que Nick Derington est fortement investi dans la mise en images, avec un entrain communicatif qui rend la lecture aussi immersive qu'agréable. Brian Michael Bendis fait preuve d'une bonne inventivité sur une trame basique et efficace. Le lecteur ne boude aucunement son plaisir et s'amuse bien avec ces aventures sans prétention.

14/09/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 J'étais un peu curieux de voir ce que Bendis allait faire avec Batman et je fus surpris du cinéma. En effet, au vu de la biographie de Bendis, on peut imaginer qu'il aurait fait un polar sombre mettent en vedette Batman et son univers, mais là on est dans du pur amusant et on va passer la majeur partie du récit en dehors de Gotham ! Batman va faire équipe avec plusieurs héros pour combattre le méchant Vandal Savage et il va se promener un peu partout dans l'univers de DC Comics. Je ne suis pas vraiment fan de Batman en dehors de Gotham. J'ai tout de même bien aimé le scénario....au début. Au fil des chapitres, mon intérêt à baissé. La faute en partie au fait que le grand méchant ne m'intéresse pas, mais aussi parce que le récit m'a semblé un peu décousu. Cela reste divertissant, mais pas indispensable. Sinon, j'ai bien aimé le dessin qui est bien moins froid et sombre que ce que l'on retrouve dans les comics de Batman moderne. Je voudrais bien voir ce style plus souvent. Il y a aussi deux histoires courtes qui sont pas mauvaises, mais pas très mémorables.

15/02/2021 (modifier)