Symbiote Spider-Man - Fondu au noir
Peter David livre un nouveau récit de Spider-Man se passant durant la période où ce dernier avec le symbiote comme costume.
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Symbiote Spider-Man est une mini-série se déroulant à une époque où Peter Parker est en couple avec la Chatte Noire (coprotagoniste de l'histoire). Marvel a confié l'écriture du titre au vétéran Peter David (un habitué du Tisseur) et au dessinateur Greg Land (Secret Wars : Futur imparfait). Retour au noir ! Spider-Man revient des Guerres Secrètes avec un extraordinaire costume noir. Ce qu'il ignore, cependant, c'est qu'il s'agit d'un symbiote capable de prendre ses propres décisions... et qu'il va faire la rencontre de Venom ! Dans cette histoire située dans le passé, on retrouve également Mystério. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 05 Février 2020 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un costume fait sur mesure - Ce tome content une histoire complète qui ne nécessite qu'une connaissance superficielle du Spider-Man pour pouvoir être appréciée. Il comprend les 5 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2020, écrits par Peter David, dessinés par Greg Land, encrés par Jay Leistein, et mis en couleurs par Frank D'Armata. C'est la même équipe qui avait réalisé le premier tome Symbiote Spider-Man (2019) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Les couvertures principales ont été réalisées par Land, et les couvertures alternatives par Phil Noto, Alex Saviuk (*5), Ron Lim (*5), Philip Tan, Mark Bagley (*2), Gerardo Sandoval, Jie Yuan, Arthur Adams, Marco Checcheto, Russell Dauterman, Mike del Mundo, Javier Garrón, Aaron Kuder, Pepe Larraz. Cette histoire qui s'intègre fortement dans la continuité de l'époque des débuts du costume noir de Spider-Man, c'est-à-dire celle de 1985/1986. En Sibérie, il y a plusieurs années de cela, une petite navette atterrit en plein champ de neige. En descendent Natasha Romanoff et Stephen Strange qui s'approchent d'un petit cratère fumant. Doctor Strange s'occupe de l'artefact qui s'y trouve : un livre ancien qu'il identifie comme étant le Mot de Dieu. Il indique à Black Widow qu'il se charge de le mettre en sécurité. Au temps présent, à l'aéroport international JFK, Spider-Man dans son costume noir se bat contre Kraven le chasseur (Sergei Kravinoff). Kraven réussit à placer quelques coups qui font mouche. le combat aboutit dans une passerelle aéroportuaire. Voyant qu'il est en train de perdre le combat, Kraven prend une hôtesse de l'air en otage. Spider-Man est devenu totalement silencieux et avance d'un pas mécanique vers Kraven, sans prêter attention au fait qu'il ait une otage. Il le prend à la gorge et commence à serrer. Puis Spider-Man reprend connaissance et voit Kraven dans un costume de chasseur tropical penché sur lui. Il lui agrippe les revers, mais Sergei Kravinoff lui parle gentiment avec sollicitude et l'hôtesse ne comprend pas l'agressivité de Spider-Man vis-à-vis de lui. Spider-Man prend un peu de recul, et fait comme s'il comprenait bien que Kravinoff est amical. Il se rend compte qu'il y a un terroriste qu'il a entoilé contre un mur. Il décide de d'aller prendre l'air, n'arrivant pas à comprendre la situation. Il découvre qu'il y a une Spider-Mobile garée sur le tarmac. Spider-Man ne se pose pas trop de question : il s'installe derrière le volant dans la Spider-Mobile et retourne à Manhattan. Il repère que Black Cat se tient en haut d'un gratte-ciel et décide de l'y rejoindre en laissant son véhicule dans la rue. Arrivé sur le toit, il s'adresse à Black Cat, et constate qu'elle est rousse. Ce n'est pas Felicia Hardy, mais Natasha Romanoff : elle se fait appeler Red Cat et se jette au cou de Peter Parker, l'embrassant sans retenue sur la bouche. Parker ne comprend pas ce comportement et décide de prendre du recul. Il indique à Natasha qu'il a un rendez-vous et redescend pour se déplacer avec sa voiture, mais elle se trouve sur un plateau qui l'emmène à la fourrière. Il se déplace donc avec sa toile et se rend chez Doctor Strange. Wong lui ouvre la porte, tout en indiquant qu'il ne connaît personne du nom de Stephen Strange, que le Sorcier Suprême n'est pas présent, mais qu'il peut le conduire à son acolyte. Spider-Man accepte et suit Wong jusqu'au Sanctum Sanctuorum. Avant que Wong n'ouvre la porte, le sixième sens de Spider-Man l'avertit de l'imminence d'un danger. Il passe la porte et se retrouve face à Hobgobllin. le combat s'engage incontinent. La première histoire était sympathique : sans prétention, avec une intrigue rapide et agréable, une narration visuelle plaisante à l'oeil et fluide. Il n'y a pas de raison de bouder son plaisir et de ne pas revenir pour une deuxième saison. le principe est toujours le même : une histoire dans le passé à l'époque où Peter Parker utilisait son costume noir, sans savoir que celui-ci est doté d'une conscience et anime son corps à son insu quand il dort. le premier tome ne s'apparentait pas à une histoire de Venom, le costume noir jouant un rôle secondaire, mais pas insignifiant. Il en va de même dans cette deuxième histoire : le costume noir prend le dessus pendant quelques scènes, tout en restant un second rôle, Peter Parker restant le personnage principal. Comme dans le tome 1, le scénariste joue avec le fait qu'à certains moments il appartient au lecteur de savoir qui est le pilote du corps : Peter ou le symbiote ? Peter David met à profit la richesse de l'environnement associé à Spider-Man avec Kraven, avec Hobgobblin. Il le projette dans une réalité déformée par un artefact magique non maitrisé, ce qui l'amène à rechercher l'aide de Doctor Strange. le connaisseur du tisseur de toile sait que Spider-Man est rarement confronté à la magie, mais qu'il a fait équipe pour la première fois avec Doctor Strange dans un annuel de 1965 dessiné par Steve Ditko, puis en 1980 dans l'annuel numéro 14 dessiné par Frank Miller, ou encore dans une minisérie psychédélique Spider-Man: Fever (2010) de Brendan McCarthy. La narration visuelle est tout aussi agréable à l'œil que dans le tome précédent. Frank D'Armata effectue une mise en couleurs très léchée, avec un usage manifeste de l'infographie pour une approche naturaliste, nourrissant les dessins parfois jusqu'au photoréalisme, mais sans les alourdir. Greg Land dessine dans une veine réaliste et descriptive, avec un grand soin apporté aux décors, même si le scénariste a pitié de lui dans l'épisode 4 avec un combat dans une tempête de neige et dans l'épisode 5 avec un affrontement dans une dimension de ténèbres. Il représente des personnages disposant tous d'une forme de classe, même Stephen Strange pas rasé, dans un vieil imperméable avec une allure de clochard. Spider-Man a une silhouette alerte sans être outrageusement musculeux, et il effectue d'impressionnantes acrobaties. Les rares fois où la personnalité de Venom prend le dessus, l'artiste sait montrer sa tendance à mettre en avant une bouche pleine de dents acérées. Natasha est magnifique dans son costume de Red Cat, en fait le même que celui de Felicia Hardy en Black Cat. Tous les personnages sont aisément identifiables, les plus connus comme une brève apparition de Gwen Stacy, comme d'autres plus secondaires. Il est visible que Land s'amuse bien, en particulier dans l'entrain des protagonistes, le sourire de Peter Parker, ou encore l'amalgame irrésistible de JJ Jameson et Deathlok. Il s'amuse tout autant avec la Spider-mobile. Même s'il n'est pas forcément captivé dès le début par cette histoire de réalité modifiée, le lecteur prend plaisir à voir ces jolies pages, et ces situations rendues très intéressantes visuellement. Oui il est possible de croire à Kraven s'élançant sur Spider-Man et le prenant par surprise, prêt à le frapper avec son couteau acéré, et à l'échange de coups qui s'en suit, avec la tête d'ahuri de Kraven quand il se prend un jet de toile. Oui, l'expression de surprise de Peter quand Red Cat l'embrasse à pleine bouche amène un sourire sur les lèvres du lecteur. Les scènes d'affrontement sont fluides et spectaculaires, et les plans de prise de vue permettent de suivre la logique des déplacements et des échanges de coups. Les contours des personnages sont un peu moins lisses que d'habitude chez cet auteur, diminuant l'impression de trop grande perfection, et les décors sont consistants : passerelle aéroportuaire, gratte-ciels de Manhattan, décor intérieur du sanctuaire de docteur Strange, diner ou Spider-Man et Stephen Strange prennent un café ensemble, décoration intérieure du petit pavillon de May Parker. Le pauvre Peter Parker se rend donc compte que quelque chose cloche dans la réalité, entre le gentil et serviable Sergei Kravinoff et le retour de la spider-mobile. Il va demander de l'aide, une initiative plutôt adulte. Effectivement, Peter David l'écrit comme un adulte qui se re trouve dans une situation incompréhensible dont il ne peut pas sortir tout seul. La première partie du récit est donc assez prévisible : Spider-Man va se retrouver face à des amis, des membres de sa famille qui sont dans une situation anormale : par exemple Natasha Ronanoff qui est son amante. le lecteur savoure ces situations, le scénariste se montrant habile à déstabiliser Peter, en jouant sur le contraste produit avec les éléments intangibles de son histoire personnelle. Il écrit ces moments sans prétention d'un moment pénétrant et révélateur de vérités cachées ou d'analyse intellectuelle, restant dans le registre du divertissement. Puis l'ennemi est révélé : Spider-Man et Doctor Strange doivent trouver comment se sortir de leur situation. le scénariste prend un risque en s'écartant d'un combat physique traditionnel dans un récit de superhéros, pour faire quelques pas sur le territoire de la spiritualité, en cohérence avec ce mystérieux ouvrage appelé Mot de Dieu. Il parvient à trouver le point d'équilibre entre aventure au premier degré, et commentaire avec un léger métacommentaire sur la religion, la puissance de l'imagination, pour une fin prévisible (les superhéros gagnent), par une méthode moins prévisible. La première aventure du symbiote était sympathique et donnait envie de revenir pour la seconde. Celle-ci est tout aussi sympathique, avec une narration visuelle soignée, agréable à l'œil et plutôt réaliste. Peter David & Greg Land s'amusent bien en mettant en scène certains éléments associés à Spider-Man, sans exagérer, et l'histoire s'avère très divertissante au premier degré, avec des développements qui attestent de l'affection des auteurs pour le personnage, et un dénouement avec une pointe d'ambition qui relève la saveur de cette histoire. Une bonne aventure de Spider-Man.
2.5 J'adore l'œuvre de Peter David. Il a donné de très bonnes histoires de Spider-Man et aussi a fait le meilleur run de Hulk (run que l'on peut lire dans l'intégrale de Hulk). Il fallait donc que je lises cet album ! Après lecture, je pense que les meilleurs années de Peter David sont derrières lui. C'est pas mauvais, ça se laisse lire, mais il y a rien de bien mémorable selon moi. C'est juste une autre histoire de Spider-Man de plus. On notera que ça se situe dans le passé, plus exactement au milieu des années 80 lorsque Spider-Man avait le symbiote comme costume et la chatte noire était son partenaire. C'est d'ailleurs la période où David a commencé à écrire des récits de Spider-Man. Quant au dessin, je le trouve trop froid et un peu moche. En faite, j'aurais aimé un dessinateur de Spider-Man de cette période, histoire d'accentué le coté rétro du récit (ici on dirait juste un autre comics des années 2010). Franchement, lorsque je vois qu'une des couvertures variantes a été dessiné par Alex Saviuk qui a dessiné le tisseur dans les années 80-90 (dont certains numéros avec Peter David !), je me demande pourquoi il a pas dessiné le récit.
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