Wild's End
Les Martiens s'invitent dans la campagne anglaise. Et ils ne semblent pas des plus amicaux.
Animalier Auteurs britanniques Boom! Studios Invasions extraterrestres Les petits éditeurs indépendants
Lower Crowchurch est une petite communauté qui vit dans la paix des années 30, mais lorsque la ville est victime d’une invasion extraterrestre, la vie de ses habitants est bouleversée par la dure réalité de la confrontation avec la mort. Menés par un ancien vétéran étranger à la ville, les citoyens vont devoir s’unir pour découvrir le secret des envahisseurs et espérer se défendre.
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Public
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Date de parution | 19 Février 2021 |
Statut histoire |
Série en cours
(terminée en 3 tomes VO, mais la parution française semble arrêtée au tome 2)
2 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 3 ans
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Les avis
Cela fait un moment que je lorgne sur cette série, attiré par les superbes couvertures et les avis positifs. Mais je l’ai souvent feuilletée puis reposée, la faute à un dessin que je trouve trop simpliste et dépouillé. Et puis j’ai fini par craquer sur la superbe intégrale VO. J’ai beaucoup aimé l’histoire, clairement inspirée de « La guerre des mondes ». Le rythme est enjoué, et les personnages sont attachants au possible. Les dialogues sont remplis d’humour, j’ai adoré les sarcasmes et les boutades omniprésents, qui permettent d’oublier que l’intrigue est finalement assez simpliste, voire un peu tirée par les cheveux par moment. Je note aussi certaines longueurs, le bouquin fait presque 500 pages, ça fait trop je trouve. Par contre j’ai beaucoup aimé la fin. Je me suis fait au dessin dépouillé. Il est lisible et sert parfaitement l’histoire. Reste aussi la question épineuse de la publication française, qui semble arrêtée après 2 tomes. J’ai essayé de demander des nouvelles à l’éditeur, mais mes messages sont restés sans réponse. Ce genre d’histoire perd beaucoup d’intérêt sans son dénouement, je trouve. Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de personnages drôles et attachants, et je lirai sans doute le deuxième cycle (encore non annoncé en français).
Voilà un récit SF tout public globalement réussi. Très fortement inspiré du roman de Wells « La guerre des mondes », dans une campagne anglaise peuplée de personnages animaliers. Cet aspect, et le dessin – assez simple -, la colorisation (pour le coup ce que j’ai le moins aimé, n’appréciant pas ce type de colorisation informatique sans nuance), tout peut accrocher un jeune lectorat, y compris l’intrigue, simple à suivre, et plutôt rythmée. La menace extraterrestre, même si les victimes s’accumulent (surtout au début du premier tome il est vrai), reste avant tout invisible, la tension est sous-jacente, alors que la personnalité des personnages principaux n’est pas sacrifiée (et là les lecteurs plus âgés – comme moi – peuvent y trouver leur compte). Un peu d’humour aussi, autour du personnage de l’écrivain de SF qui retrouve son ex (et accessoirement sa « nègre »). Bref, après avoir lu les deux premiers tomes, je reste sur une bonne impression, ados et adultes peuvent facilement apprécier cette version de « La guerre des mondes » (même si je conseillerais surtout la lecture aux premiers). Note réelle 3,5/5.
Les histoires d'invasions extraterrestres ne sont pas un genre qui me passionne habituellement, mais ici j'ai été charmé ! Cela tient en grande partie aux personnages qui aux premiers abords sont un peu stéréotypés, mais terriblement attachants. J'ai adoré les relations entre eux, tout sonne parfaitement juste. Cerise sur le gâteau, on voit très vite que ce n'est pas tout le monde qui va survivre, un personnage très important peut mourir subitement. Le fait que cela ne soit pas juste les personnages secondaires qui meurent ajoute du suspense et de la tension au scénario et le rend très prenant. Après un début qui ne m'a pas enchanté, j'ai vite été embarqué dans le récit. Le dessin est très bon, c'est typiquement un style que j'aime. Les bonus sont pas mal, ils sont facultatifs tout en permettant d'approfondir l'univers. Vivement le dernier tome !
Lower Crowchurch est un petit coin perdu dans la campagne anglaise des années 30. Quand Fawkes, l’ivrogne notoire de la bourgade débarque paniqué à la petite réunion des habitants de Lower Crowchurch en annonçant que son camarade de débauche vient de se faire cramer par une chose tombée du ciel, il n'arrange pas sa réputation... Ce n’est pourtant que le début d’une lutte sans merci entre ces habitants et ces étranges choses venues de l’espace… Très inspirée du célèbre roman d’H. G. Wells « La Guerre des mondes », « Wild’s End » nous propose de nous replonger dans la stupéfaction d’une population confrontée à l’inconnu. Qui plus est, un inconnu « fatal » et pour qui le mot « sommation » semble ne pas exister. Moi qui ne partais pas spécialement conquis suite au feuilletage de l’album, j’ai rapidement accroché au récit pour ne plus lâcher ces deux premiers tomes tant la tension et la narration nous captivent. Sous ce dessin assez naïf tant dans le trait que dans la colorisation et des personnages animaliers qui pourraient donner l’impression d’un album destiné à un jeune public, on est très vite pris par la tournure de l’histoire. D’autant que les personnages très différents mais complémentaires sont plutôt attachants. Mais face à cette menace, tous n’auront pas la chance de survivre, et quand on le réalise cela ne fait qu’augmenter la tension et le suspens de notre lecture… Tout devient possible, même le pire… Vivement le 3e et dernier tome !
Et bèh ! Je ne m’attendais pas à ça ! Wild’s End est un récit de science-fiction fortement inspiré par La Guerre des Mondes, de H. G. Wells. Illustré dans un style épuré et mettant en vedettes des personnages animaliers, l’aspect visuel de l’objet pourrait laisser croire à une œuvre édulcorée destinée aux plus jeunes lecteurs. Pourtant, rien ne nous est épargné, pas même la mort de personnages auxquels on pensait qu’un rôle d’importance allait être accordé. Franchement, j’ai beaucoup aimé ce premier tome (des trois prévus). Le trait de Culbard apporte beaucoup de lisibilité au récit (avec notamment des envahisseurs très réussis, graphiquement parlant) tandis que le scénario de Dan Abnett suit une lente progression vers l’horreur (horreur relative, car la série se destine tout de même à un large public) pour atteindre un premier temps fort en fin de ce premier tome. Le récit est découpé en chapitres bien dosés. Chaque transition entre ces chapitres est l’occasion pour les auteurs de nous fournir des indices supplémentaires, tantôt via des articles de journaux, tantôt via un guide touristique, tantôt via un journal intime. Si la lecture de ces passages n’est pas obligatoire -et si ceux-ci risquent de refroidir certains lecteurs- il s’agit là d’une réelle plus-value qui nous permet d’approfondir notre connaissance de cet univers et de ces personnages. Par conséquent, et même si dans un premier temps, emportés par la tension du récit, nous sommes tentés de passer outre ces passages, c’est un vrai régal d’y revenir par la suite pour découvrir quelque détail caché. Le récit en lui-même est très prenant. La complémentarité entre les différents personnages fonctionne parfaitement et il est facile de s’attacher à eux. Le fait que l’on suive ce récit au travers du regard de ces quelques acteurs apporte un caractère intime proche de celui du roman de Wells, aspect que j’apprécie grandement. Voilà donc une œuvre « jeunesse » qui pourrait plaire à un large public (de 13 à 121 ans), et avec ce retour au premier plan de notre relation avec la planète Mars, une remise au goût du jour d’un roman -ou du moins de son concept- qui tombe à point nommé. Je me réjouis en tous les cas de lire la suite !
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