Inguinis - Oracle
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Une affaire de famille dans l'Antiquité romaine, avec du sexe
Au temps de Rome et de l'Empire Romain Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre La BD au féminin Rome
Sous le règne de Tibère, au 1er siècle de notre ère, Gaius lorgne l'héritage du Cirque que détient sa mère, mais sa relation avec la vestale Licinia va bousculer sa vie, car il va commettre une faute coupable et va se retrouver au milieu de manoeuvres tordues et d'intrigues ténébreuses.
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Date de parution | 13 Janvier 2020 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Hum, pas mal du tout comme suite à Inguinis ! Katia Even poursuit sa saga romaine en intégrant les pratiques et coutumes romaines, ici tout ce qui concerne le droit des individus selon leur position sociale et selon leur lignage. Une belle exploration du droit romain qui reste pourtant accessible et assez bien menée ! Là où Katia Even fait fort niveau scénario, c'est surtout d'arriver à caser autant de scènes de sexe dans le récit sans pour autant faire dans le remplissage. On a quelques moments qui peuvent sembler gratuit, comme le lupanar, mais finalement c'est toujours pour servir le récit et l'ensemble devient un tout cohérent sans que je n'ai l'impression qu'on a maladroitement tenté de faire coller sexe et histoire. Le récit est d'ailleurs assez maitrisé, avec quelques révélations sur les protagonistes et du jeu sur les attentes, notamment dans le premier tome. J'ai beaucoup aimé ! Niveau dessin, l'auteur se fait plaisir, et pas que sur les corps. On reste dans des morphologies de statues, des corps charpentés et des courbes opulentes, mais le dessinateur s'est aussi fait plaisir dans les décors, représentant des rues et des maisons, des cirques, des temples. Il a une volonté de coller à une réalité et ça se sent, rien ne semble factice dans le choix des environnements. C'est d'autant plus intéressant à lire. Une suite qui reste du même acabit et que je recommande. C'est du bon Tabou, le genre qui a un intérêt visuel mais pas que. Et je dois dire que le mélange est prenant d'un bout à l'autre des deux volumes. Une préquelle est sortie, je vais voir ce dont il en retourne.
Katia Even poursuit son exploration imagée et érotique du monde romain de Tibère. Elle nous plonge dans une intrigue pour savoir à qui reviendra le célèbre cirque de Rome. La désignation de l'héritier.e n'est pas une petite affaire tant la charge correspondante amène de richesses, de gloire et d'honneurs pour la famille qui l'obtient. En effet le cirque est entre autres événements, un lieu de célébrations sacrées dédiées à la déesse Vesta. Or c'est Vesta qui protégera les légions romaines parties défendre la gloire de Rome. Toute transgression à ce protocole sacré est punie de mort ou d'exil. L'exil pouvait être pire pour un Antique puisqu'il y perdait son identité, son passé., devenant moins qu'un esclave. Je trouve l'intrigue très bien ficelée K.Even s'appuyant sur du droit et des coutumes romaines bien éloignés de notre vision contemporaine. N.Guenet nous propose de nombreuses scènes de sexe très explicites, bien situées dans le récit. J'ai un peu de mal avec les corps bodybuildés des hommes même si je reconnais que les Romains devaient être de solides gaillards. En fait j'ai à peine regardé les scènes tellement j'ai aimé l'intrigue. Une fin qui boucle les quatre tomes de façon assez imprévue. Un bon moment de lecture adulte.
Cette nouvelle série est une fausse suite de Inguinis des 2 mêmes auteurs, dans la mesure où ce n'est pas une suite directe des 2 tomes Inguinis qui formaient un diptyque, c'est une sorte de prolongement par un nouveau cycle avec de nouveaux personnages, et l'action est toujours située à Rome. Une Rome de débauches où s'invitent manipulations, coups bas et lutte de pouvoir. Katia Even et Nicolas Guénet se retrouvent pour décrire un univers trouble mêlé de sexe, mais l'univers est plus sombre, avec une intrigue policière qui s'attarde dans les tréfonds de cette société romaine à la fois sévère et très libertine. La scénariste explore le fonctionnement des lupanars romains, mais aussi la vie quotidienne à Rome ainsi que le rôle de la plèbe et surtout des vestales, ces prêtresses vierges entretenant le feu sacré de la déesse Vesta. L'histoire est solide, avec plus de sexe que dans Inguinis ; ces scènes torrides tiennent en effet une grande place et doivent remplir un cahier des charges obligé, mais elles ne sont pas juste un prétexte et ne sont pas pour autant gratuites, elles sont bien intégrées et s'insèrent même à des moments où on s'y attend peu, sans perdre de vue l'intrigue qui tient la route. Les rebondissements se multiplient au point d'affaiblir un peu cette intrigue qui se précipite dans le tome 2, mais on peut l'accepter au vu du déroulement de l'action. Comme dans la série précédente, le travail graphique de Guénet est toujours aussi fantastique, j'ai trouvé son dessin moins épais et un tout petit peu moins "corbenien", plus charnel, plus sensuel, il a adouci son trait tout en offrant quand même une érotisation exacerbée des corps aussi bien de femmes sculpturales et très sexuées, que d'hommes très balaises aux muscles tendus. Guénet atteint une maîtrise incroyable dans ses décors, les angles de vue, les cadrages, le rendu des couleurs et la mise en page. En gros, c'est une pure merveille, avec un visuel époustouflant. Au final, ce diptyque est en dessous de Inguinis mais séduira quand même les amateurs de bonnes Bd érotiques aux scénarios consistants.
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