1984 (Editions du Rocher)
Adaptation du célèbre roman d'Orwell.
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En 1984, alors que l'Océania est toujours en guerre contre l'Eurasia, Winston, dans un acte de désobéissance extrême, décide de tenir son journal... Il lui faut, en plus, redoubler de prudence lorsque la fille aux cheveux noirs prend contact avec lui. En Océania, les relations hors mariage sont proscrites, les amitiés doivent rester superficielles et il est interdit de se mélanger aux prolétaires. La Police de la Pensée veille, et Big Brother ne vous lâche pas des yeux. (quatrième de couverture)
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Date de parution | 06 Janvier 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
2.5 C'est la troisième adaptation de 1984 que je lis en une semaine alors je connais par cœur l'intrigue. Il y a donc plus de surprise et mon appréciation vient maintenant de la manière dont les auteurs ont adapté le roman. J'ai trouvé que, pour l'instant, c'est la moins bonne adaptation de 1984. Cela se laisse lire parce que l'intrigue du roman est très bonne, mais je recommanderais d'autres adaptation parce que celle-ci est vraiment moyenne. Je n'ai pas trop aimé la mise en scène. Souvent, j'ai eu l'impression que les auteurs ont juste coller le texte du roman sur des illustrations tellement c'était plat. Par exemple, il y a des parties du textes qui dans d'autres adaptations ont été transformé en dialogues alors qu'ici cela reste du texte descriptif (du genre 'Winston pense blablabla' ou 'Winston sait blablabla'). Bon, cela c'est pas aussi pire que dans Blake et Mortimer, mais cela reste que c'est un peu chiant à lire. Je n'ai pas trop aimé non plus la manière dont Winston et Julia bougent sur plusieurs pages, on dirait des acteurs de théâtres qui récitent leurs textes sans convictions ou émotions. Des scènes qui étaient très fortes dans d'autres adaptations sont ici moyennes, notamment ce qui se passe dans le dernier tiers. Heureusement que l'intrigue de 1984 est assez forte pour supporter une adaptation fade parce que sinon je me serais vite ennuyé !
Le roman d’Orwell est un chef d’œuvre, une œuvre incontournable, dont la lecture m’avait marqué, il y a plus de trente ans maintenant. Visiblement tous les éditeurs attendaient la tombée dans le domaine public de ce roman, puisque les adaptations se sont multipliées en quelques semaines (c’est la première que je lis, donc je ne peux les comparer). Je ressors de ma lecture avec un sentiment mitigé. D’abord, je ne trouve pas la couverture très belle. Et je pense que c’est un très mauvais choix des auteurs d’avoir donné à Big Brother l’apparence de Staline. Bien sûr ce personnage et sa folie totalitaire ont inspiré Orwell (et Goldstein a des airs de Trotsky), stalinisme qu’il a personnellement subi et combattu lors de la guerre d’Espagne. Mais c’est restreindre la portée du message d’Orwell que de le confiner au stalinisme, d’autres régimes totalitaires (Nazisme en particulier) étaient visés, et la force de ce roman est de s’appliquer aussi aux travers de certaines « démocraties » actuelles » (je dirais qu'hélas il est toujours d'actualité). Pour rester sur l’aspect graphique, j’ai trouvé l’ensemble globalement efficace. Sans fulgurance, mais avec un rendu froid qui convient à l’ambiance oppressante du roman. J’ai aussi bien aimé la colorisation dominante, une sorte de vert métallique, d’oxyde de cuivre, qui donne un aspect de friche post-industrielle là aussi adapté au sujet. Les « respirations » de Winston en Noir et Blanc (presque des papiers découpés, ou des ombres chinoises), tout en étant réussies, dénotent trop je pense avec le reste. L’histoire en elle-même est bien sûr captivante, mais l’autrice n’a à mon goût pas assez rendu irrespirable l’atmosphère (mais je pense que le livre, laissant davantage l’imagination du lecteur agir, s’avère sans commune mesure plus fort pour le faire tressaillir à propos de ce monde atroce et du combat de Winston Smith pour la liberté de pensée). A voir donc ce que les autres adaptations valent. Mais celle-ci, malgré quelques réserves, reste quand même honnête, sans avoir la force du texte d’origine.
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