Magpies
Magpies est le troisième livre de la collection Façades.
BD en réalité augmentée BD énigmes Etage par étage Les leporellos Les petits éditeurs indépendants Whodunit
Dans l’immeuble imaginé par Pierre Jeanneau, un inspecteur et son commissaire interrogent étage par étage les habitants pour établir les causes d’une chute mortelle. Ces différents interrogatoires mettent au jour les relations sociales entre locataires et apportent de précieux indices. Mais c’est au lecteur de démêler toutes les rancœurs et mesquineries pour faire la lumière sur cette affaire.
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Date de parution | Janvier 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Premier leporello de la collection Façades que je lis, Magpies est un moment de lecture aussi agréable que rapide. Rapide, car forcément, le format pose de fortes contraintes quant à la longueur du récit. Néanmoins, ce n'est pas un livre qu'on referme au bout d'une minute en se disant que c'était trop court, car l'auteur Pierre Jeanneau a tout de même su mettre en place, malgré les limites narratives du format, une vraie enquête policière. Le meurtre nous est présenté, chaque suspect nous est successivement décrit, à nous d'essayer de nous y retrouver. La lecture a donc une dimension ludique qui renforce largement le plaisir de lecture. Il manque peut-être un côté visuel plus poussé : je n'ai pas eu l'impression que l'auteur profitait du décor pour nous donner des indices supplémentaires, alors que ça aurait tout-à-fait été possible. En tous cas, ça reste une lecture amusante et tout-à-fait sympathique, plutôt bien ficelée. C'est juste dommage qu'ils n'aient pas caché la solution directement dans le leporello, car le code QR à la fin ne fonctionne plus. Le lien pour la solution est donc à retrouver dans l'avis de Noirdésir, que je remercie au passage pour m'avoir permis de découvrir cette belle collection Façades.
Troisième opus de cette collection de leporellos, qui reprend un peu le pitch du précédent (« Le combientième » de Houillère et Duquesne), à savoir un type mort, balancé (par qui ?) d’un étage d’un immeuble, présenté en coupe (c’est l’une des contraintes de cette collection). Mais ici les dialogues sont un peu plus denses et, s’il s’agit de trouver le coupable, l’album ne nous le donne pas, puisqu’il faut aller à l’adresse internet donnée (mais hélas ne fonctionnant plus lorsque j’y suis allé) en fin d’album pour résoudre l’énigme ou grâce à un QR code caché dans la dernière case (lui aussi inactif pour le moment) : d’où une certaine frustration. J’ai contacté l’éditeur, qui m’a envoyé le bon lien (leur site avait subi des problèmes…), je vous le mets (mais à n’y aller qu’après la lecture ! (http://www.editionspolystyrene.fr/p/magpies.html) Chaque habitant charge l’un de ses voisins lors de la visite des policiers, ceux-ci se charriant gentiment en descendant les étages, jusqu’au rez-de-chaussée, où le commissaire semble s’être fait son opinion. La lecture est forcément rapide, mais c’est fluide et bien fait.
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