L'Homme qui inventait le monde

Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)

La Terre fait face à une terrible menace extraterrestre, et la guerre qui fait rage dans l'espace semble perdue. Engagé sur le front, le capitaine John Bowman, navigateur d'exception, est victime d'un incident qui le fait entrer en contact avec une mystérieuse matière noire.


Invasions extraterrestres Rodolphe Super-pouvoirs

Rapatrié et placé en quarantaine, il fait l'objet d'une surveillance constante et se retrouve en proie à des cauchemars récurrents. Épuisé, il décide de s'évader et découvre que l'entité avec laquelle il a été en contact l'a doté d'étranges pouvoirs. Il se pourrait même que ses pouvoir puissent bouleverser le cours de la guerre et... sauver l'humanité !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Avril 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série L'Homme qui inventait le monde © Dargaud 2021
Les notes
Note: 2.8/5
(2.8/5 pour 5 avis)
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18/04/2021 | Ro
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L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai lu cet album sans déplaisir, mais sans trop d’enthousiasme non plus. Et je pense ne pas y revenir. Comme d’autres l’ont écrit avant moi, c’est effectivement de la SF old school, sans trop d’esbroufe – une partie de l’intrigue aurait presque pu tenir dans un cadre contemporain, avec une touche fantastique pour pimenter l’intrigue. Pas trop de temps morts, mais un rythme assez linéaire quand même. En fait, le principal intérêt de l’histoire tient au relatif mystère qui entoure le couple que nous suivons (sont-ils même humains ?), semble-t-il espionnés, suivis. Idem pour les malaises, rêves, pouvoirs mystérieux qui donnent à la personnalité de John un aspect intriguant et menaçant. Par contre, je pense que la fin pose problème. D’abord parce que je l’ai trouvée brutale et trop improbable. Ensuite parce que justement elle rompt la magie liée aux questions sans réponses. En donnant une réponse à ces questions (qui plus est une réponse maladroite), elle ôte une bonne part de ce qui aurait pu me faire davantage apprécier l’histoire dans sa globalité. Bref, une petite lecture d’emprunt, vite consommée et oubliée je le crains. Note réelle 2,5/5.

26/01/2022 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
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La couverture fait penser à un album de Leo, ce n'est pas lui le dessinateur mais il signe la préface. C'est une histoire de science-fiction pur jus. Un homme et une femme tous deux soldats se retrouvent dans une sorte de camp de repos d'apparence idyllique mais où ils sont surveillés. Ils sympathisent et se racontent les différents examens qu'ils subissent par les toubibs. L'homme a d'étranges cauchemars. Et il s'avère qu'il a un sacré pouvoir, dont le titre de l'album peut donner un indice. Le jour où des méchants extraterrestres surarmés menacent la Terre, cet homme est le dernier recours. Après ce sont 80 pages qui se lisent sans problème, le dessin est bien. Pour amateurs du genre. Un petit mot au 27/10/2024 lors d'une nouvelle lecture et pour signaler que j'avais complètement oublié que je l'avais déjà lu. Pour dire que l'histoire ne m'avait pas spécialement marqué et je suis plutôt d'accord avec le moi d'il y a 3 ans quasi jour pour jour. J'ajouterai que les passages où la jeune femme se retrouve complètement nue pour des examens médicaux m'apparaissent assez gratuits et coutumiers de Rodolphe souvent scénariste de Leo. Le dessin de Bertrand Marchal est pour moi un cran au-dessus du précité Leo.

28/10/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
L'avatar du posteur Yann135

Très perplexe sur cette bande dessinée. La terre est en proie à une guerre sans merci avec des extraterrestres. A priori c’est bien mal barré pour nous. La défaite n’est pas loin. Il y a bien une solution. En effet un seul homme peut sauver le monde. Il a des supers pouvoirs ! Wahou ! C’est le capitaine John Bowman. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé durant les presque 80 pages de cet album mais que c’est longuet. Rodolphe a sans doute voulu revisiter ‘independence day’, mais j’avoue là, je n’ai pas vu Will Smith. J’attendais des rebondissements, du suspens, ou encore des énigmes à résoudre. Rien de tout ça. Le scénario est ultra classique – bon ça cela ne me gène pas trop – mais les ingrédients qui font la substance de l’intrigue ne sont pas là. Je n’ai pas accroché aux personnages. On a l’impression d’être dans une bluette. Je m’attendais à une fin avec John et Charlène qui se marièrent et qui eurent beaucoup d’enfants. J’exagère un peu le trait. Je m’attendais à beaucoup mieux et je suis déçu. Côté graphisme, rien à dire. Cela ressemble à du Léo. Quoi vous ne connaissez pas Léo ? Pffff ! Je vous invite à aller farfouiller dans Bdthèque pour découvrir son œuvre admirable. Vous comprenez mieux désormais pourquoi avec cette BD, je suis partagé. Côté dessin c’est presque parfait mais côté histoire je suis à la peine. Mon scepticisme ne doit pourtant pas vous empêcher de lire cet album. 4* pour le dessin / 2* pour l'histoire

24/05/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce récit de science-fiction n’est pas déplaisant à lire mais a un goût ‘vintage’. Rodolphe y développe en effet une intrigue qui fleure bon les années ’80 : une invasion extraterrestre imminente, un humain doté de pouvoirs incroyables nés de son contact avec ‘autre chose’, une mystérieuse voisine dont on sent de suite qu’elle cache quelque chose, un village isolé peuplé d’androïdes serviteurs. Le cocktail, à défaut de surprendre, fonctionne bien et j’ai eu envie de connaître les origines du pouvoir du héros comme la manière dont cette histoire allait se conclure. Et même si aucune des révélations ne m’a surpris, je ne regrette pas ma lecture. Le trait assez froid et un peu figé de Bertrand Marchal (disciple de Léo, et ceci explique certainement cela) convient bien à ce type de récit. Certaines de ses créations graphiques sont très réussies, principalement les véhicules stellaires. Bon voilà, pas un indispensable mais dans le genre et si vous êtes fan de Rodolphe et de science-fiction à l’ancienne, cet album fait le taf : un bon divertissement sans prise de tête.

18/05/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

L'Homme qui inventait le monde m'a fait penser à de la SF à l'ancienne, celle des séries B ou des bouquins d'anticipation bon marché qu'on pouvait trouver dans des collections à rallonge datant des années 70 et 80. La raison de cette impression : un contexte de science-fiction peu crédible et très superficiellement expliqué, et une clé de l'intrigue et un dénouement qui se révèlent tous deux trop faciles. Pour qui aime la SF de divertissement, ça n'a rien de désagréable, mais si vous cherchez de la SF intelligente qui tient la route scientifiquement et en terme de plausibilité, ce n'est pas pour vous. Moi j'aime bien ces deux domaines de la SF donc ça va, mais je ne peux m'empêcher de n'être qu'à moitié convaincu par cet album. Ca s'entame de manière très sympathique. Le dessin de Bertrand Marchal n'est pas mauvais du tout, avec là encore un style un peu désuet, donnant le sentiment d'un mélange entre les BDs de SF un peu pulps de la scène espagnole des années 80, comme celles de Jose Ortiz ou Alfonso Font, et le style propre et un peu raide des BD de Léo. Cela donne des planches et une narration qui accrochent rapidement le lecteur et lui donnent envie d'en savoir plus. Le contexte de départ de l'intrigue est bien dressé également. J'ai apprécié d'être amené sur cette île artificielle où deux vétérans militaires, un homme et une femme, se rencontrent et partagent leurs souvenirs et leurs doutes tandis qu'une guerre interplanétaire est censée se dérouler en toile de fond. On apprend peu à peu que la Terre est menacée et que c'est d'autant plus étonnant que le héros principal du récit soit mis en vacances forcées sur cette île. Et surtout plane le mystère sur tous les tests parapsychologiques qu'on lui fait réaliser. Pourquoi ? Dans quel but ? Où les militaires qui agissent dans l'ombre veulent-ils en venir ? Et quel rapport avec cette expérience étrange qu'il a vécue dans l'espace ? Sur les deux premiers tiers de l'album, j'ai bien accroché. Certes quelques récits de voyages spatiaux brisaient la crédibilité de l'ensemble : tantôt le héros raconte avoir subi une averse de météores du côté de Ganymède, tantôt on apprend qu'il s'est approché d'un trou noir, d'autres fois qu'il a visité une nébuleuse... Tout cela fait vraiment SF à l'ancienne mélangeant toutes les notions de distances et de réalités de l'espace. Mais le côté intrigant du scénario a su maintenir mon intérêt, de même qu'une narration bien rythmée et sans temps mort. Sur la fin toutefois, j'ai un peu décroché, quand on réalise les pouvoirs du héros, leur puissance aberrante, la facilité presque naïve avec laquelle il les a obtenus et la résolution trop expédiée de la menace planétaire que cela entraine. A cela s'ajoute son comportement fuyant et refusant en permanence d'expliquer à sa compagne ce qu'il ressent comme pour maintenir artificiellement le mystère : ça m'a rendu le personnage un peu agaçant sur la longueur, m'empêchant de m'attacher à lui. J'en suis ressorti avec le sentiment d'une intrigue finalement un peu bidon, malgré une bonne entame. J'aurais eu besoin de davantage de crédibilité et de profondeur pour être davantage satisfait. Mais j'ai tout de même été diverti, j'imagine que c'est l'essentiel.

18/04/2021 (modifier)