Couacs au Mont-Vérité
Un monastère perdu en haut d'une montagne, sept moines en tous points semblables, obsédés par la fin du monde et aux penchants ivrognes et querelleurs, une Sphynge observant et sachant tout, la Mune omnisciente dans le ciel, et aussi, parfois, des visiteurs, comme ici une prisonnière enceinte, des flics l'escortant, mais aussi l'auteur de cette bande dessinée.
Absurde
Jean-Christophe Menu replonge dans son univers du Mont-Vérité avec comme intentions de le dévoiler à ceux qui ne le connaitraient pas encore, de se mettre en danger en improvisant une histoire dont le principe est d'introduire des éléments extérieurs et perturbateurs dans un univers clos. Un auteur trop rare à l'imagination puissante.
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Date de parution | 23 Avril 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Menu est un pilier de l’éditeur L’Association (éditeur qui m’intéresse au plus haut point !), mais c’est un auteur avec lequel j’ai toujours eu du mal (rares ont été ses publications qui ont réellement trouvé grâce à mes yeux – à part Meder peut-être). J’avais déjà lu plusieurs histoires de l’univers du Mont Vérité, en particulier dans la collection Patte de Mouche, et j’étais resté largement sur ma faim. Étonnamment publié chez Dargaud, cet album développe sur quelque chose de plus étendu l’univers. Mais au final je ne crois pas que ce soit une bonne idée. En effet, l’univers est né au départ sur pas mal d’improvisations, dans un esprit Oubapo. Il pouvait passer sur quelques pages, mais sur plus de soixante, ça ne va pas pour moi. Il y a bien quelques passages un peu amusants, loufoques, mais des longueurs, des passages quelconques font que ma lecture a été assez poussive. Je me suis ennuyé, et j’ai fini avec peine l’album.
1.5 Jusqu'à présent, si j'aime bien les récits autobiographiques de Jean-Christophe Menu, son œuvre de fiction ne m'a jamais emballé et c'est pas cet album qui va me faire changer d'idée. C'est un récit d'une soixantaine de pages qui est très décousu et qui est juste un gros délire de la part de l'auteur. C'est censé être marrant et j'ai trouvé que cela tombait à plat sauf les interventions de Menu pour essayer de rendre son récit intéressant (un aveu qu'il ne savait vraiment pas quoi faire lorsqu'il a débuté son histoire ?) qui m'ont fait sourire même si vers la fin cela devenait un peu lourd. Le récit est vite devenu pénible à lire, il y a aucun scénario, on dirait vraiment que l'auteur utilisaient toutes les idées qu'il lui sortait par la tête au moment de la conception de l'album. Dommage parce que je trouve que son dessin a un certain charme.
J-C Menu a publié dans divers magazines de nombreuses histoires mettant en scène le petit univers du Mont-Vérité et de ses habitants, ses moines notamment. Plusieurs ont fait l'objet d'une publication dans Le Livre du Mont-Vérité et dans Mont-Vérité chrono-poche, mais beaucoup sont restées inédites en albums. Avec Couacs au Mont-Vérité, Menu revient pour faire à nouveau vivre cet univers, cette fois chez Dargaud et en couleurs, le temps d'une longue histoire en 64 pages. Je n'avais rien lu sur cet univers et je l'ai découvert avec cet album. C'est un petit cadre fantasque, orienté vers l'humour et l'aventure dérisoire. Entre le graphisme un peu fouillis de Menu et ce ton volontiers absurde, voire parfois délirant, cela m'a rappelé l'ambiance du Concombre Masqué de Mandryka, en moins dingue toutefois. Honnêtement, je ne suis pas tombé sous le charme. Pour commencer, je n'aime pas vraiment le dessin de Menu, et ensuite je n'ai trouvé son univers ni passionnant ni drôle. Ma curiosité était un peu piquée en début de lecture, du fait de ce cadre et de ces personnages farfelus, mais j'ai été assez vite assommé par la lourdeur des dialogues et le manque de structure de l'intrigue. Si j'ai bien compris, il s'agit en grande partie d'improvisation scénaristique, et ce n'est pas un exercice qui me plait : ça m'a donné l'impression de voir l'auteur essayer de se dépatouiller dans les méandres de son récit pour essayer d'en faire ressortir quelque chose d'intéressant. Seule la manière dont il brise le quatrième mur en se faisant intervenir lui-même en tant qu'auteur, allant jusqu'à effaroucher ses propres personnages, est un peu originale et sympathique, mais elle n'apporte finalement pas grand chose. Je n'ai pas rigolé et je me suis trop vite ennuyé.
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