Sambre

Note: 4.07/5
(4.07/5 pour 75 avis)

La série Sambre nous emmène au 19è siècle en France. Bernard Sambre fait la connaissance de Julie. Leur amour est impossible et pourtant...


1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Best of 1980-1989 BoDoï Circus Glénat Hislaire / Yslaire L'univers de Sambre Les Roux ! Love Stories Paris Révolutions françaises Séries peut-être abandonnées Yann

Dans une famille bourgeoise rurale du 19e siècle, le jeune Bernard Sambre vient d'enterrer son père, mort de s'être crevé les yeux, obsédé qu'il était par son oeuvre : "la guerre des yeux". Il professait que dans la couleur des yeux se retrouvait l'âme, et que ceux qui avaient les yeux rouges étaient maudits et maudissaient ceux qu'ils approchaient. Sarah, sa fille, a repris son obsession. Chez les Sambre, petits nobles de province, la folie est héréditaire... Bernard va rencontrer Julie, braconnière fille d'une prostituée, qui croit que leurs destins sont liés. Elle a les yeux rouges ... Sarah ne supporte pas leur amour et ira jusqu'à faire accuser Julie de meurtre. Julie se réfugie à Paris. Bernard, qui étouffe près de sa soeur devenue haineuse et folle, part l'y rejoindre. Dans la grande ville, alors qu'ils sont tout proches, la révolution les rattrape. Séparés, déçus, tragiquement liés par un amour toujours plus noir, les deux amants cherchent la mort au milieu d'un Paris en flammes. Julie porte en elle la malédiction : elle est enceinte du dernier des Sambre. T5 : La malédiction des Sambre ne s'achève donc pas. Bernard-Marie, fils de Julie et de Bernard, est recueuilli par Sarah, la soeur aveugle et folle, qui entreprend de faire de lui un homme digne de son grand-père, cherche par la même occasion à s'aproprier l'enfant et à lui faire oublier sa vraie mère, qui elle, croupie en cage sous l'oeil sentencieux de Guizot, et sera envoyé à Cayenne pour "racheter ses péchés et commencer une nouvelle vie". malgré la distance, malgré les obstacles, julie réussira-t-elle à se venger d'une famille qui lui a tout pris ? en attendant, la malédiction qui plane sur le petit Bernard-Marie frappera... la série débute donc un NOUVEAU CYCLE !!! Cette intrigue marque surtout par son ambiance particulière et par un dessin sans concession. La vie des personnages tourne autour de la passion sous toutes ses formes: l'amour, la haine, la soif de liberté, l'art, la folie. Ajoutons à ceci l'innocence du petit dernier des Sambre, et le tableau du drame approche de la perfection.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Juin 1986
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (1er cycle terminé, 2e entamé. Prévu en 9 tomes) 8 tomes parus

Couverture de la série Sambre © Glénat 1986
Les notes
Note: 4.07/5
(4.07/5 pour 75 avis)
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21/08/2001 | brunelle
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Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Je m'inscris pleinement dans l'avis de Noirdésir, à savoir que Sambre est une BD aux indéniables qualités graphiques dont l'histoire ne m'a clairement pas emballé pour autant. Le talent d'Yslaire pour tout ce qui est de la question graphique est clairement visible à la lecture, et constitue d'ailleurs le point le plus intéressant de l'ouvrage à mes yeux. C'est une magnifique représentation, chargé en sens et en émotions, qui comporte quelques taches de couleurs qui font tout le relief du dessin. Les pages sont magnifiques, souvent chargées en sens pas très cachés : métaphore souvent peu subtile dans le dessin, référence à des œuvres d'arts, compositions exagérant les postures ... C'est du pur romantisme, l'exacerbation des sentiments et la grandeur des évènements. A ce niveau-là, on est proche du Hugo ! (le Victor, pas le Clément) Bref, c'est de l'expression par le dessin, de la pure mise en image visuelle, et ça, franchement, ça défonce. Je n'ai pas peur de le dire, mais c'est le meilleur de cette BD, de très loin. Pour le reste, l'histoire est étrange. Elle oscille entre une histoire d'amour tragique et une malédiction familiale. Et je n'ai pas beaucoup trouvé d'intérêt à l'une ou à l'autre. Je vois l'idée de cette histoire de bourgeois coincé dans les pensées familiales arriérées, mais je trouve que l'histoire d'amour est assez mal liée à l'ensemble, d'autant que je n'y crois pas vraiment. Très peu de scènes les mettent en face à face, et les interactions succinctes me donnent peu envie de croire en celui-ci. De toute façon, j'ai eu du mal à considérer Bernard comme amoureux, plutôt enfiévré par les idées de son père. Le contexte est intéressant et donne lieu à de très bonnes scènes, qui finalement m'ont plus plu que l'histoire principale. L'idée me semblait assez proche de ce qu'a fait Tardi avec Le Cri du Peuple, mais ce contexte passe largement plus au second plan finalement. C'est dommage. Pour le reste, les actions sont longues et parfois trop étirée dans le temps à mon gout. J'ai beaucoup aimé certains personnages (le peintre et son ancienne modèle, notamment) mais globalement c'est un peu fade à mes yeux. J'y vois l'intérêt que d'autres ont pu y trouver mais ça reste trop peu pour moi. Tant pis, je lirais la suite lorsque l'occasion se présentera mais je reste très franchement sur ma faim !

15/03/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà, j’ai enfin lu cette série (du moins pour le moment le premier cycle de 4 albums) qui semble être un incontournable pour beaucoup. J’arrive après la bataille, et quelque peu à contre-courant de la majorité des avis, plus dithyrambiques que ne va l’être le mien. Non que j’aie trouvé mauvaise cette série, mais je vais moins la porter au pinacle. Là où j’ai moins d’hésitation pour mon avis, c’est pour l’aspect graphique, que j’ai vraiment bien aimé. Le dessin d’Yslaire est vraiment chouette, avec un style semi-réaliste très dynamique, qui rend très bien les décors de Paris, mais aussi les personnages. Et que dire de cette – très bonne – idée de glisser des « taches » de rouge (drapeau, yeux de Julie, cheveux de Bernard Sambre, et les taches de sang !) au milieu d’un décor très sombre – dans tous les sens du terme d’ailleurs (le noir et le grisâtre dominant clairement). On est là dans un Rouge et Noir qui fait écho à Stendhal. Même si d’autres auteurs romantiques sont évoqués ou simplement se « retrouvent « dans cette histoire, à commencer bien évidemment par Victor Hugo. Car cette histoire, comme « Les Misérables » d’Hugo, développe une intrigue très noire – quasi désespérée parfois – avec comme toile de fond les événements révolutionnaires qui embrasent Paris à la fin de la monarchie de Juillet. Cette imbrication de la grande et de la petite histoire est ici une bonne idée, et c’est en plus bien fichu. Ces 4 tomes se laissent lire plutôt agréablement, et assez rapidement (beaucoup de grandes cases sans dialogues). Mais je n’ai pas réussi à accrocher suffisamment à cette histoire d’amour (proche de celle au cœur du « Docteur Jivago » de Pasternak). Le coup de foudre entre Bernard et Julie est ensuite suivi de quelques facilités (la résilience des deux aux événements, voire aux blessures – sans trop spoiler – par exemple). Le méchant (le cynique cousin Guizot) aurait peut-être pu être davantage exploité. Enfin, je trouve qu’Yslaire (seul aux commandes à partir du deuxième tome) a mieux réussi à peindre le décor que les détails des relations entre les principaux protagonistes. Mais cela reste quand même une série globalement bien fichue. Note réelle 3,5/5.

20/01/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Erik

Sambre, c’est tout d’abord une tragique histoire d’amour pendant la Seconde Révolution Française. On nage en plein romantisme. Le fils d'une famille bourgeoise et rural du XIXème siècle va tomber amoureux d'une jeune vagabonde aux yeux rouges. La famille va tenter de s'opposer à cette union. Le destin également. La famille de Sambre va être très marquée par les événements historiques liés à la Révolution de 1948. Le premier album date de 1986. Le dernier en date est de 2016, c’est le 7ème volume près de 30 ans après. Sambre a marqué la bd car dans les années 80, la bd n’avait essentiellement qu’une fonction divertissante. Le dessin en noir et blanc avec ce coloris de rouge et ce souci du réalisme donne une superbe impression de jamais vu dans la BD moderne. Une mise en couleur en adéquation avec une histoire d'amour impossible. On est très loin de la ligne claire si chère à de nombreux lecteurs avec ses tons joyeux. Sambre dénote totalement avec des tons sombres et un auteur qui joue avec les ombres et les lumières sans compter sur le rouge et le noir pour faire écho à l’œuvre de Stendhal. Sambre s’inspire des romans fleuves du XIXème siècle. Le récit se déroule d’ailleurs sur plusieurs années. Il y aura plusieurs générations des membres de la même famille. Le thème sera celui de l’héritage et de la malédiction. Pour la première fois, nous avons également des personnages qui ont une psychologie propre assez approfondie. Sambre a marqué l’histoire de la bande dessinée tel que nous la connaissons. L’œuvre est axée sur une histoire de famille avec des personnages qui recherchent leurs origines afin de percer le mystère. On va découvrir un romantisme noir et occulte avec toute la complexité du XIXème siècle. Il y a d’ailleurs une forte portée symbolique. J’ai littéralement adoré cette superbe fresque romantique. Sambre est un véritable monument de la bd ! Des couvertures également magnifiques. Une série culte assurément ! Je suis véritablement rempli d’admiration tant pour le graphisme exceptionnel que pour l’atmosphère dégagée de cette triste histoire d’amour. Une vraie merveille qui se lit comme un roman de Zola. Note Dessin : 5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.75/5

14/02/2007 (MAJ le 04/10/2016) (modifier)
Par Thobias
Note: 5/5

Mon commentaire concerne uniquement le premier cycle, je n'ai pas lu la suite tout simplement parce que je ne les avait pas sous la main. D'abord intrigué par le premier tome, j'ai apprécié le suivant et véritablement adoré les deux derniers. L'histoire est intéressante même si son point de départ quoique mystérieux est un peu maigre (une rivalité liée à la couleur des yeux) mais ce qui m'a véritablement passionné dans cette série est son dessin absolument sublime : ce rouge des cheveux qui ressort dans un décor lugubre aux couleurs froides... L'idée de réécrire en quelque sorte l'histoire de la liberté guidant le peuple dans les derniers tomes du cycle est également extra et c'est quand débute la révolution que la série prend son ampleur et devient follement romantique et émouvante.

13/12/2014 (modifier)
Par JJJ
Note: 5/5

Des yeux rouges et noirs, des dessins peu communs, une histoire belle romantique et alambiquée, des personnages fagotés de la manière la plus pittoresque et originale qui soit, des situations pas possibles, quelques scènes à la limite de la cohérence. Pourtant, pourtant Sambre garde une force, une présence, dégage une lumière de ses planches... je n'arrive pas à retranscrire ici l'ambiance avec assez de verve pour donner un aperçu de l'intensité qui se dégage de cette histoire. Sambre est une BD dans laquelle il ne se passe pas grand chose ? Pour moi elle se lit avec frénésie, se relit avec grand intérêt et procure une vraie passion. Et c'est ce qui compte le plus. Œuvre grande, majeure et marquante qui ne se raconte pas, se résume encore moins mais se lit avec plus d'amour à chaque fois. Cette œuvre mérite une vraie dévoration. Sambre est une BD qui se vit les yeux dans les yeux... JJJ

03/07/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Histoire d'un amour intense et fulgurant qui va être ballotté par une suite d'événements tragiques, de jalousies et de haines. Jusqu'ici, l'argument est classique, mais la série se révèle bien différente d'un récit historique traditionnel. Il est vrai que ce récit qui explore les tréfonds du Romantisme en utilisant un drame passionnel aux accents déchirants et mélodramatiques sur fond de Révolution de 1848, peut dérouter au premier abord par son traitement anticonventionnel. L'ambiance sombre, mélancolique et ténébreuse, accentuée par les couleurs aux tons gris et délavés, est probablement l'un des atouts essentiels de la série. L'univers bouillonnant et charnel de cet amour impossible, teinté de fantastique, est bien servi par le trait sensuel d' Yslaire, et la description du Paris de cette époque est bien rendue. Mais je n'ai pas aimé cette histoire trop complexe et torturée, j'ai lu en bibliothèque le premier cycle, et je ne suis absolument pas rentré dedans, les personnages sont trop tourmentés, les couleurs sont trop blafardes pour moi, l'ambiance graphique n'est pas belle, les revirements de situations trop nombreux, c'est vraiment trop mélo, et malgré un clin d'oeil évident aux Misérables du père Hugo, roman que j'aime bien, je me suis profondément ennuyé à cette lecture; à la fin, j'étais même déprimé. C'est une Bd considérée comme majeure d'après les critiques, mais je trouve qu'elle est trop surestimée, et je passe mon chemin.

21/06/2013 (modifier)
Par jul
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Un chef d'oeuvre de la bd (surtout les 2 premiers tomes). Le romantisme à l'état pur, gothique, désespéré, sombre, presque fantastique. Certaines planches sont parmi les plus belles de la bd. Des ciels gris lumineux, l'orage qui gronde, la campagne humide ou enneigée, le manoir... la scène d'amour torride dans le caveau du père, la folie de la soeur... Je préfère nettement quand l'histoire se passe dans la maison familiale plutôt qu'à Paris, c'est pour ça que je préfère les 2 premiers. Bien que le 3 et le 4 soient très bons également. Ensuite je n'ai pas lu mais les albums récents que j'ai feuilletés, je n'ai pas du tout aimé les dessins, trop hyperréalistes.

12/02/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

La mayonnaise n’a pas pris... Malgré un graphisme qui m’a beaucoup séduit (certaines planches sont magnifiques), et une colorisation réussie avec des teintes de noir, sépia, et de rouge, je me suis enlisé dans cette histoire, et la flamme de la passion n’a jamais réussi à s’allumer. Le tome 1 est vite lu, et son intrigue peut se résumer en quelques lignes. Déjà, à la fin de cet album, on ne pouvait pas dire que l’envie d’ouvrir le deuxième tome me brûlait les doigts... Les tomes 2 et 3 sont ceux qui m’ont le plus plu, encore que j’ai trouvé la relation avec le peintre un peu surfaite. Le tome 4 a eu raison du peu d’enthousiasme que j’avais. Je n'ai absolument rien compris à l’anecdote relaté par « le vicaire » expliquant la relation entre Hugo Sambre et la mère de Julie. Tout semble exagéré dans cet opus, au premier plan les réactions des personnages. Et puis franchement, Julie qui arrive à se remettre d’un tir de fusil dans la poitrine, ça a du mal à passer... Bref, la suite se fera sans moi. (142)

22/07/2012 (modifier)

Il y a dans cette série une explosion graphique mêlée à une tragédie familiale rendant l’ensemble magistralement puissant. Et pourtant l’histoire semble on ne peut plus basique, une famille divisée anciennement aisée sur le déclin partagée entre la nostalgie et le vertige de la chute, entre l’anesthésie et la brulure. Quel talent peut bien mettre l’auteur pour donner une telle puissance à son récit ? Tout d’abord, il faut contempler le travail graphique remarquable. Chaque planche trouve des expressions aux personnages sublimes donnant une dimension graphique aux ressentiments non dits, aux passions intérieures, au désespoir tourmenté. Les rues de paris semblent sorties des cahiers de Victor Hugo, la misère explose l’esprit du lecteur et surtout la beauté omniprésente rend l’ensemble surréaliste. Et puis n’oublions pas cette once de mystère mi fantastique qui vient rougir les planches et complexifier le drame familial. Ne galvaudons pas une histoire d’amour dramatique se déroulant sous nos yeux. D’apparence très simple et classique, l’intrigue s’avère finalement tourmentée et intelligemment menée pour laisser le lecteur respirer les ambiances s’imprégner des odeurs et se laisser envahir par le froid et la moiteur de certains cadres. L’auteur prend son temps et se laisse embarquer dans des histoires secondaires tout aussi remplies de passion, on aime, on hait, on transpire, voilà le secret : laisser le temps faire son œuvre en travaillant méticuleusement « l’autour ». Le premier cycle de quatre tomes fut magistral, et puis vint cette envie de décliner la tragédie familiale ; en n’avisant ici que la série mère, celle-ci comporte tout de même deux tomes supplémentaires tenant la route sans encore arriver au niveau du premier cycle. Dévorez avec passion ces opus remplis de pathos et d’art, les lectures successives vous procureront toujours autant d’émotions malgré l’apparenté simplicité du thème. Seul écueil, le côté franchement tourmenté des personnages, pour ne pas dire malade, certes les opus parallèles permettent de relativiser certains comportements à postériori, mais sur le coup, gageons que le lecteur prend vraiment certains personnages pour de très grands malades. Cela ajoute en poésie dramatique et permet de trouver un charisme portant mille émotions. Et puis plane tout de même le doute de voir un jour la fin et de comprendre le fin mot de tout ce petit monde. Plus tard ces deux points résolus en feront peut être un chef d’œuvre aux cinq étoiles, en attendant, ce ne sera que sublime ! Concluons sur le rouge, la passion, le sang, la haine, la révolte, la misère qui suintent de toutes les cases et trouvent dans les pointes de cette unique couleur dans les dégradés de l’album une force supplémentaire apte à déplacer les montagnes et à captiver les lecteurs pour longtemps encore…

06/06/2012 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

J'ai beaucoup aimé Sambre, c'est une lecture extrêmement plaisante. Malgré cela, elle ne reste pas pour moi comme un incontournable. Le dessin est d'une qualité irréprochable, il est dynamique, rend merveilleusement vie et âme aux personnages. La colorisation, quasi monochromatique avec ces teintes ressortantes de rouge et divers marrons est tout bonnement superbe. La lecture est rendue aisée par cette très belle palette et ce travail d'orfèvre. Seul petit bémol pour moi à ce niveau, c'est parfois trop sombre et pour le coup cela nuit à la dynamique de lecture. Au niveau des personnages, ils sont bien barrés et malheureusement, c'est là que pour moi le bas blesse, je n'ai pas réussi à les apprécier (à leur juste valeur je pense). Je n'ai pas d'empathie pour eux et cette BD en reste du coup à un bon moment de lecture mais pas à une immersion totale. Il y a un je ne sais quoi qui ne m'a pas emballé. Le scénario est bon, avec ce qu'il faut de rebondissements et de parts de mystère et d'ombre. Il est tortueux à souhaits et prend pied dans une période historique suffisamment riche et trouble. Il n'exploite pleinement cette période que sporadiquement mais c'est chaque fois bien utilisé et amené. Un 3.49999/5

30/11/2011 (modifier)