Asphodèle
Première série dans la nouvelle collection des éditions Delcourt : Collection Insomnie !!!
Corbeyran Insomnie Sorcières Stryges
L’argent peut tout. C’est ce qu’on dit. C’est ce qu’on pense. Mais à quoi sert l’argent lorsque votre vie est menacée par un adversaire qui n’a ni visage ni corps ? Malgré leur puissance et leur fortune, Peter Preston, Hugh Sizemore et Michael Towers sont les jouets d’une force terrifiante qui semble surgir tout droit d’un monde de ténèbres. Pour s’en débarrasser, ils font appel à Asphodèle, une sorcière d’aujourd’hui. Elle ne porte ni chapeau pointu ni baguette magique. Ses best sellers de vulgarisation se vendent à travers le monde entier. Et ses pouvoirs sont, parait-il, sans limite...
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Date de parution | 17 Mars 2003 |
Statut histoire | Série terminée (Cycles de 2 albums) 4 tomes parus |
Les avis
Je n’ai lu que le premier cycle de deux tomes, et j’en resterai là. Corbeyran use et abuse des mêmes tics, des mêmes clichés, des mêmes ficelles dans les séries où il inonde l’intrigue de fantastique (voir Le Chant des Stryges). Ce qui fait que la surprise ne joue plus trop. Parue dans une collection nommée « Insomnie », cette histoire perd donc ainsi pas mal de son potentiel terrifiant. Et le lecteur que je suis trouve que cette histoire manque d’originalité. Je l’ai lu sans déplaisir, certes, mais je l’oublierai assez vite. J’avais une impression de déjà-vu (chez Corbeyran ou ailleurs) qui revenait souvent, hélas. Le dessin de Defali, ne me convient pas non plus. Je ne suis pas fan de l’utilisation de l’outil informatique, le rendu est froid. Question de goût, certes, mais cela n’a fait qu’ajouter au manque d’entrain ressenti durant ma lecture. Une déception me concernant. Note réelle 2,5/5.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Cette tétralogie, constituée de deux cycles de deux tomes, est plaisante à lire sans être marquante. Un univers contemporain fantastique dans le milieu médiumnique, avec des sorciers et même des stryges, que Corbeyran nous replace dans le deuxième cycle. Asphodèle est l'héroïne de la série, la medium en question. Ses talents sont requis lors de ces deux affaires : - un classique pacte de sang pour le premier cycle, mettant en scène quatre potes ambitieux à qui tout réussit, et pour cause, mais qui s'estiment floués lorsqu'ils sont rattrapés par la patrouille. Ils ont de quoi payer Asphodèle, mais l'argent ne résout pas tout - les stryges sont des forces du mal ; dans ce deuxième cycle Asphodèle se retrouve à les combattre ainsi que leur grand maître, qui n'est pas n'importe qui. Le dessin réaliste est classique et remplit correctement son office d'accompagner le scénario. 11 / 20
En lisant le premier diptyque de cette série, je me rend compte combien il est difficile de faire peur en BD ; plus qu'en roman où là, c'est l'imagination du lecteur qui travaille, et plus qu'au cinéma aussi puisqu'un réalisateur peut choisir une mise en scène adaptée avec des effets choc. En BD, ça reste plutôt plat et sans grand effet traumatisant. Le début de ce premier tome est assez accrocheur pour obliger le lecteur à vouloir connaître la suite et à continuer.. On voit que Corbeyran a du métier et baigne dans un univers fantastique qu'il maîtrise bien depuis les Stryges, mais le récit suit une trame bien trop usée pour surprendre l'amateur éclairé que je suis dans ce domaine, rodé aux nouvelles de Poe, aux romans de Richard Matheson, Sheridan Le Fanu, Stephen King ou aux contes de Jean Ray... Bon je serai indulgent avec ce premier diptyque qui tente une histoire qui se tient à peu près, mais dénuée de surprise ou d'effets. Disons que l'ambiance un peu mortifère est assez bonne. Le second diptyque par contre ne me convainc pas du tout, je le trouve racoleur, sans originalité et déjà vu (un humain sous l'emprise d'une créature maléfique). Corbeyran a beau mettre en application son talent de conteur, je n'ai pas été conquis, d'autant plus que l'implication des Stryges est un peu appuyée ; si c'était pour aborder encore ces créatures ailées démoniaques, mieux valait traiter l'histoire dans le cycle des Stryges ou les 2 séries dérivées directes, et ne pas l'inclure ici, ce qui aurait permis à cette série d'avoir une autonomie.. Je trouve que les Stryges occupent bien assez de place ailleurs, j'en ai un peu marre de tous ces crossovers, il ne faut pas abuser des bonnes idées, ça finit par les tuer... Les personnages de ce second diptyque ne sont pas vraiment intéressants, et les couleurs y sont beaucoup trop flashy. Le dessin de Defali que j'avais préféré sur Garous, m'a semblé ultra informatisé, encore que ça ne me gêne pas trop quand c'est bien fait et que ça sert une bonne histoire ; mais c'est surtout ce graphisme très moderne qui n'est pas trop dans mes préférences. Au final, ben ça se lit gentiment, surtout le premier diptyque, j'éprouve un sentiment partagé entre le pas mal et le commun, l'ensemble n'est pas d'un intérêt énorme, juste correct ; je reproche à Corbeyran de coller du Stryge un peu partout, la série aurait pu sans doute fonctionner sans ça, et je ne me jetterai pas comme un fou sur une suite éventuelle, j'ai d'autres priorités..
Collection Insomnie! Si l'on considère ce terme cela voudrait dire que la lecture de ce diptyque, soit vous empêche de dormir après, soit vous tient en haleine à un point qu'une fois commencé la lecture vous ne puissiez vous arrêter. Je dois avouer que pour moi aucune des solutions n'a fonctionné. En gros même pas peur, pas l'ombre d'un frisson ou d'un tressaillement. Mais foin de ces considérations et parlons de cette histoire. Elle mélange un certain nombre de mythes ou croyances, je ne sais comment les appeler, et au final nous avons droit à un ensemble pour le moins bancal. Les personnages sont caricaturaux, Asphodèle en sorcière n'est pas crédible pour deux sous, (je veux bien que le mythe de la sorcière soit rajeuni mais là vraiment bof), l'espèce de Mephisto, forcément avec un grand chapeau et un grand manteau sombre, bouhh ça fait peur et pour finir le grand méchant démon des enfers? vous savez qui c'est? Allez je vais être sympa et ne pas spoiler, mais ne serait ce que pour ça faut lire!! Là oui je suis mort...de rire. Je n'ai pas parlé du dessin, finalement quelconque qui propose des couleurs informatisées assez flashy. Bof que tout cela.
Je n'ai vraiment pas accroché à cette série. Les deux premiers tomes racontent une histoire tellement convenue que ça en devient marrant (c'est pas censé être une histoire effrayante ?). J'avoue qu'au début j'étais intrigué, mais dès que j'ai su la solution de l'intrigue mon intérêt s'est évaporé. Les deux tomes suivants sont à peine mieux. En plus, je n'ai pas aimé le dessin et notamment les couleurs qui semblent trop être sorties de l'ordinateur. Le pire est probablement l'héroïne qui ne m'intéresse pas du tout et qui en prime m'a semblé totalement effacée la plupart du temps. Parfois, je ne remarquais même pas sa présence ! Le niveau zéro du charisme.
Un premier dyptique assez agréable dans sa lecture mais un second qui est en dessous. J'ai toutefois beaucoup apprécié le dessin réaliste de Defali que j'avais déjà pu admirer dans sa série Garous. Les effets que cela procure sont visuellement très convaincants. Corbeyran est toujours aussi fidèle à son talent de raconteur d'histoire. On voit qu'il y a des liens avec l'univers des Stryges mais sans pour autant tomber totalement dedans à l'exception du dernier tome qui multiplie les références. La trame reste malheureusement trop classique. Curieusement, le charme n'agit pas vraiment avec une héroïne bien trop fade. Il manque manifestement quelque chose pour relever cette série qui s'est arrêtée au 4ème tome.
Asphodèle, fleur des enfers reste pour moi une série assez honnête même si elle reste mineure dans l'univers des stryges. Le dessin de Deffali reste très bon même si certains traits noirs viennent un peu trop envahir le visage d'Asphodèle et notamment son nez. Les zones d'ombre sont assez omniprésentes mais cela sied bien à la série qui se veut très ésotérique. Les couleurs sont assez bien rendues sauf lorsque on se retrouve dans le monde des esprits avec cette espèce de psyché et de tourbillon rouge rosé assez désagréable, le diable serait-il à voile et à vapeur? Pour le scénario, les histoires sont racontées sur deux tomes, ce qui n'est pas plus mal car cela évite les longueurs et certains désagréments de série non finie. Le premier diptyque est bien fichu, relativement accrocheur et on en sort plutôt ravi. Le second diptyque est beaucoup moins intéressant et un peu trop brouillon à mon goût. Reste une suite qui ne pointe pas le bout de son nez... Bref une bonne petite série qui se laisse lire...
Bon pour commencer, le dessin est plutôt joli, c’est agréable à regarder. Les couleurs y sont très jolies. Bon maintenant ce qui est de l’histoire en elle-même, ben franchement c’est pas très original mais ça se laisse lire. Là où cette série marque 1 point c’est que les histoires (2 pour le moment) sont comprises en 2 tomes. Donc ça reste une BD qui se lit gentiment sans se prendre la tête. On peut se lire 2 tomes tranquillement mais moi personnellement, je ne trouve pas qu’il y a matière à en redemander. Ce n’est pas une série où j’attendrai la suite avec impatience mais que je suivrai gentiment en cherchant ces BD en occasion je pense. Ensuite de là à acheter cette série, chacun choisit mais à se faire prêter, c’est mieux je pense.
Asphodèle… Fleur des Enfers suivant la mythologie classique. Ce nom est ici porté par une sorcière au passé trouble. Une femme à la beauté du Diable et extrêmement maline. Nous faisons sa connaissance alors qu’elle est engagée par un brelan de nantis victimes d’un envoûtement, ou plutôt d’une hantise. Une hantise qui va chercher ses racines dans leur passé commun. Voilà l’une des dernières créations d’Eric Corbeyran, scénariste réputé dans le fantastique, dans la collection « Insomnie » des Editions Delcourt… Pour illustrer son dernier cauchemar, il s’est adjoint les services de Djillali Defali, l’auteur de Garous (Soleil). Celui-ci trouve rapidement ses marques, dans un style à la fois nerveux et racé, proche de celui de Guérineau, l’auteur du Chant des Stryges, également scénarisé par Corbeyran. Très vite, les références à cette dernière série apparaissent. En effet, l’un des personnages principaux travaille chez « Sandor Weltman Industry ». on ne sait pas trop quelle est l’activité de la société en question, mais le fan strygien a tôt fait de repérer le clin d’œil. Le second cycle de deux tomes verse carrément dans le multivers des stryges, avec l’arrivée de Richard Guérineau en tant que co-scénariste. L’un des personnages, Graham Gallagher, est même commun aux deux séries. Les références se multiplient à partir de ce tome 3 : un certain tableau est vendu dans un célèbre magasin d’antiquités, on a une scène (racontée) commune avec Le Maître de Jeu, une autre anecdote se déroule dans l’univers du Clan des Chimères… Et les stryges envahissent la scène. Ce n’est là qu’une partie des éléments communs, Asphodèle en regorge. Plus que le personnage d’Asphodèle, c’est la lecture « latérale » de la mythologie des stryges qui fait le sel de la série. […] Car ne nous leurrons pas. Fidèle à ses inspirations, Corbeyran nous propose une série à la X-Files : d’un côté le « monstre de la semaine » (correspondant aux deux premiers tomes) et la semaine suivante un épisode sur le « Complot » (tomes 3 et 4). Sauf que là, contrairement à la célèbre série TV, et peut-être aussi à cause des critiques dont a fait l’objet la série « initiale » après la fameuse « non-fin » du tome 6, on progresse beaucoup plus vite (effet Guérineau ?), et certaines zones d’ombre nous sont révélées. […] On a même droit à une référence à la future série se déroulant dans ce multivers, Les Hydres d’Arès (cf. cahier Ansible rencontre…). Chronologiquement, le second cycle d’Asphodèle se passe avant Le Chant des stryges. Comment pouvait-on justifier la présence de Graham Gallagher, accompagné par Angela Cooper, qui n’est pas là dans la série dessinée par Guérineau. Un nouveau personnage à explorer ? certainement. Enfin moi ça m’intéresserait. Comme Gallagher, elle est medium, et se montre particulièrement intéressée par les stryges… Peut-être en saura-t-on plus dans l’une ou l’autre des séries ? Je ne saurais terminer cette brève typiquement spookyenne (entendez par là : confuse et passionnée) sans évoquer les quelques détails qui ont attiré mon attention. D’abord les clins d’œil : Corbeyran et Defali ont salué l’arrivée de Richard Guérineau dans le tome 3 en donnant à un lecteur d’Asphodèle les traits du dessinateur bordelais, dégaine et veste préférée comprises ! On appelle ça un caméo. Autre clin d’œil, les références cinématographiques. Je citerai par exemple le café « Black Cat », récurrent dans de nombreuses BD et films, et reprenant une scène de Pearl Harbor (désolé, je l’ai vu par curiosité). Notons une petite pinaille dans le tome 4 : la « corde d’argent » d’Asphodèle a mystérieusement disparu, corde d’argent qui est pourtant un élément essentiel du voyage astral d’Asphodèle, et donne même son titre au tome 2. Asphodèle est donc la série inattendue de ce multivers des stryges, et la taille et l’abondance des éléments strygiens dans son second cycle plaident pour son inclusion dans cet univers. […] un gros bémol cependant. Que ce soit dans le premier cycle, où elle apparaît à la fois mystérieuse et ténébreuse, ou dans le second, où elle se montre fragile, amoureuse et déterminée, on n’arrive pas à s’intéresser à Asphodèle. Son personnage est fade, mal servi par un scénario un peu insipide dans les deux premiers tomes, et par le dessin un peu artificiel de Defali, peu aidé il est vrai par des couleurs un peu synthétiques.
Asphodèle est une série "mineure" dans l'univers des stryges de Corbeyran. C'est celle qui m'a le moins plu. Non pas qu'elle soit mauvaise, elle se laisse lire, mais elle ne laisse pas une trace indélibile dans ma mémoire. Le personnage d'Asphodèle était intéressant sur la base, mais je ne trouve pas que les deux diptyques aient réellement réussi à mettre en place des récits la sortant du lot. Le dessin n'aide pas non plus à faire sortir cette série de la production, trop informatisé sur les couleurs. Au final une série moyenne qui plaira surtout aux fans de Corbeyran.
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