Tôoot et Puit
Puit le petit pêcheur de perles rencontre la sirène Tôoot, qui rêve de partir à Paris.
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Pti-Puit est un pêcheur de perles. Il affronte Thoutori et Ouesthu qui sont des voleurs de perles. Il rencontre, dans le deuxième épisode de la série, Tôôôt qui est une sirène qui chante faux. Ensemble, ils vont vivre des aventures plus loufoques les une que les autres. Parviendront-ils à maîtriser les malfaisants et à réaliser leurs rêves ?
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Date de parution | Avril 1997 |
Statut histoire | Histoires courtes 3 tomes parus |
Les avis
Après sa première bande Pony en 1962, peu convaincante, De Gieter entame cette création encore plus enfantine en 1966 dans le journal Spirou. C'est l'histoire d'un jeune pêcheur et d'une petite sirène qui chante faux, ils vivent des aventures humoristiques et sont parfois accompagnés du requin facétieux Shepatroto. C'est une Bd vraiment trop naïve, pour jeunes enfants, et encore.... déja gamin, je la trouvais stupide et ça ne m'amusait pas. Un pur produit Spirou, au graphisme proche de Peyo, dont l'auteur fut l'assistant sur Poussy et Les Schtroumpfs. Il a bien fait de l'abandonner en 1973 lorsqu'il s'est lancé dans Papyrus.
Pfff.... sincèrement, pas grand chose à dire. Le postulat de départ est quand même mignon : Puit (qui -au départ- s'appelle "P'tit Puit"), petit pêcheur de perle, va rapidement rencontrer Tôôôt -une petite et jolie sirène. Gros défaut : Tôôôt chante -mais alors là- horriblement faux. Bon. Et après ?... Ben... pas grand chose. Forcément, il y aura des démêlés avec des voleurs de perles pas très malins. Bon. Et ensuite ?... euh... nos amis vont à Paris. Et là, ami lecteur, j'ai abandonné la lecture de l'histoire. Tôôôt et Puit en passent une grande partie de pages dans une ancienne décapotable des années 30, voiture d'un rouge plus que vif. De Gieter s'est certainement marré à la dessiner -mais alors là, vraiment- sous toutes les coutures, dans toutes les positions, avec nos "djeunes" à bord. Et j'en avais vraiment ras le bol de ce véhicule mis en exergue. Beurk beurk beurk !... Que me reste-t-il de cette série que je n'ai plus lue depuis bien longtemps ?... Des histoires comiques (à cette époque, dès 1966) mais qui ne tireraient même plus l'ombre d'un sourire du jeune lectorat actuel. Un tantinet dépaysant, "exotique", mais sans plus.
C'est le genre de BD que même étant jeune, je n'aimais pas vraiment. Le dessin me rappelle beaucoup celui de Turk et je n'aime pas ce style rondouillard d'ailleurs très éloigné de ce que De Gieter fera ensuite sur Papyrus. Quant aux histoires, c'est de l'histoire franco-belge pour gamins un peu bêbète : des gentils, des méchants un peu couillons, des courses-poursuites, beaucoup d'action un peu grand-guignolesques, et au final rien de vraiment original ni prenant. Seul le personnage de Tôoot est un peu original mais au final, elle ne se révèle qu'un pretexte à des histoires d'aventures pour enfants plutôt banales et pas drôles.
J'ai juste lu quelques épisodes au hasard dans de vieux Spirous, donc je ne sais pas ce que vaut l'album. Les dessins sont assez quelconques, et l'histoire sans aucune prétention : les gentils découvrent du paysage, ils essayent d'échapper au passage à des méchants très méchants et très bêtes. La seule touche d'originalité réside dans le personnage de la sirène, mais bon, ça ne suffit pas à relever l'histoire. Ceci dit, ce n’est pas trop mal, ça se lirait même bien si l'auteur n'essayait pas de faire dans le drôle tout le temps, avec un humour de situation auquel je n'accroche vraiment pas.
La série est apparue pour la première fois en 1966 dans le numéro 1456 du journal de Spirou sous la forme d'un récit complet de 4 pages avec pour héros unique Pti-Puit. Elle a existé jusqu'en 1973 (numéro 1834 de Spirou) sous cette forme de récits complets (environ un épisode tous les deux mois). En 1972, Tôôôt et Puit ont vécu une aventure à suivre sur 18 semaines : "Tôôôt à Paris". Héros téméraire, personnage de légende à la beauté inaccessible, on a là une petite série enfantine sans prétention, qui n'obtiendra aucun succès. De Gieter arrêtera d'ailleurs la série après un seul épisode (et quelques dizaines d'histoires courtes aujourd'hui introuvables en albums) pour se lancer dans les aventures de l'intrépide Papyrus, nettement mieux réussies. Le dessin est très rond (regardez les premiers Papyrus et vous comprendrez), les histoires, sans être révolutionnaires, sont juste "mignonnes" et se laissent lire.
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