Le Tengû Carré
"Réédition d'un album précédemment paru chez Dargaud (1997), le Tengû Carré mélange mythologie traditionnelle japonaise et folklore personnel de David B. En effet, à l'époque où il dévorait des livres sur l'histoire et les légendes du Japon, il décida d'adapter à sa manière deux livres de ses livres de chevet : le premier d'un célèbre conteur japonais et le second d'un grand dessinateur d'estampes anciennes." (tiré du catalogue de l'Association).
Ciboulette David B. Ecole Duperré Folklore asiatique Japan-Fantasy Les petits éditeurs indépendants Samourai
La renarde et le champignon sont des méchants démons qui n'ont qu'un seul but dans la vie : mettre le Japon à feu et à sang. Pour les en empêcher s'élève un moine au crâne dégarni fluet mais sage va se mettre sur leur route. En parallèle à cette histoire, un tueur de samouraï sévit partout dans le Japon et pour le capturer, les flics imaginent des pièges et des traquenards… Un élève d'un dojo survivant de l'attaque du tueur rêve de le retrouver pour se venger. Dans sa quête il va rencontrer le Tengû, un être folklorique japonais pourvu d'un long nez et d'ailes lui permettant de voler, et leur route va les conduire sur celle de la renarde et du champignon. Dès lors les flics et le moine ont deux cibles à pourchasser et les aventures picaresques peuvent débuter.
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Date de parution | Mars 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je ne sais sur quel pied danser à propos de cet album de David B., dans lequel il mélange – parfois de façon foutraque – folklore traditionnel japonais et délires personnels. Au travers de courts chapitres, nous suivons donc les aventures de Renarde et d’un champignon. Ça saute un peu du coq à l’âne, comme si l’auteur souhaitait caser différents contes japonais en tentant de les lier artificiellement. Au final, j’ai eu du mal à accrocher à l’histoire, et même aux deux personnages principaux. Le dessin, un Noir et Blanc très tranché, avec un trait gras, ne fourmille pas forcément de détails, mais il est dynamique et efficace. Mais je suis quand même resté sur ma faim concernant cette lecture. Note réelle 2,5/5.
Album particulier que voici. J’ai eu difficile de m’immerger dans ce japon du 19e siècle car sa culture m’est étrangère. Qu’importe, passé les premières pages, j'ai été happé dans cette aventure où David B mêle croyances nipponnes et lubies personnelles. Le résultat est foutraque en apparence mais il y a quelque chose de prenant, voire d’envoûtant. Le trait de l’auteur n’y est pas étranger … mais pas seulement. C’est indescriptible, quasi-mystique. Suivons la Renarde mais pas de trop près, sauf si on a une tête d'œuf !
Un scénario mélant différent niveaux d'histoires, un graphisme carré mais onirique, des références mystiques... bienvenue chez David B. J'ai été happé par ce récit diablement bien rythmé malgré le nombre de pages. Attention, j'abaisserais la note à 3/5 si je ne connaissais pas bein à la mythologie japonaise.
Voilà un conte comme David B. en a le secret. Le décor en est celui du Japon de l'ère Meiji peuplé de créatures du folklore nippon. Renarde et champignon démons, tengû, manteau qui rend invincible, manteau qui rend invisible, et d'autres ingrédients encore pour former une fable pleine d'action et de magie. Le graphisme est dans le style naïf qu'affectionne David B. et que j'aime bien aussi. J'apprécie sa rondeur, son contraste et l'esthétique de certaines scènes volontairement denses comme celles de combats. L'histoire est agréable à lire. Elle est un peu longue et légèrement confuse du fait de l'abondance de personnages et des intrigues qui se mêlent mais elle est divertissante. Une bonne lecture.
Déception que cet album ! La couverture est certes très alléchante, l'album lui-même fait très envie du fait de sa très belle présentation, mais une fois ouvert... Certes également, le dessin de David B. est superbe. Magnifique. Beau. Des monstres plein partout, inventifs, superbement réalisés. Le tout donne un ensemble cohérent au niveau graphique et vraiment très beau. Maintenant, l'histoire est fortement basée (inspirée très librement) des contes et de la mythologie japonaise, et le lecteur n'a pas forcément toutes les connaissances pour apprécier les références. Et surtout, l'album est fait un peu à la façon d'un conte, sans personnages consistants, sans grande cohérence... Comme je le dis souvent, c'est un peu "aventure, pouf, il arrive des trucs". A noter, on retrouve des préoccupations classiques chez l'auteur, comme les ombres, le symbolisme marqué, les références aux ouvrages plus ou moins "occultes", etc. Ces 130 pages -- même si l'histoire racontée reste courte -- sont donc très belles mais trop longues, car à mon avis un peu creuses. Eh oui. L'histoire ne m'a à aucun moment passioné... Par moment c'est même assez chiant... Bref, un 2 à cause du dessin.
Superbe récit... On est plongé dans l'histoire dès le début et impossible d'en sortir alors. :) Les personages sont très attachants et les multiples intrigues s'imbriquent parfaitement. Un grand scénario servi par un grand dessinateur. :)
Etrange BD que voilà, et surtout excellente initiative de la part de L'Association que de rééditer ce petit bijou initialement paru chez Dargaud. Pendant plus de 130 planches, David B. nous entraîne dans un Japon qui n'a rien du Manga. L'auteur s'inspire de légendes mythologiques japonaises pour écrire une histoire passionnante, qui mêle conte, aventures, fantastique, mythologie et folklore sur une partition ne souffrant d'aucune fausse note. Du point de vue du lecteur, c'est un véritable régal que de se laisser entraîner dans cette BD, on y fait connaissance avec quelques icônes de la mythologie japonaise et on y retrouve avec un réel bonheur l'imaginaire de David B., le tout astucieusement mêlé pour un résultat franchement épatant. Découpée en chapitres, ce roman-BD m'a fait voyager, sourire, penser, m'émerveiller, et rêver… De plus le dessin est vraiment maîtrisé, le noir et blanc plus que jamais consacré comme un support formidable pour ce genre d'histoire finalement bien plus grand public que certains ne voudraient le faire croire. Et puis un noir et blanc parfaitement maîtrisé, classe, élégant, superbe... Le seul défaut : ce n'est pas assez long! Oui, je sais, 130 ou 140 planches je ne me souviens plus exactement mais le récit est si bien conduit, les personnages si bien construits, le dessin si bien maîtrisé, qu'une BD pareille, on voudrait qu'elle ne se termine jamais.
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