Jours de sable
Après Le Retour de la Bondrée (Prix Saint-Michel du meilleur album) et L'Obsolescence programmée de nos sentiments (en collaboration avec Zidrou, Prix d'argent du Japan International Manga Award), Aimée de Jongh signe un récit émouvant, inspiré par des faits historiques et nourri par un séjour sur place.
1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Agriculture et élevage Auteurs néérlandais BD à offrir La BD au féminin Les coups de coeur des internautes Les prix lecteurs BDTheque 2021 One-shots, le best-of Photographie Prix des Libraires de Bande Dessinée [USA] - Middle West
Washington, 1937. John Clark, journaliste photoreporter de 22 ans, est engagé par la Farm Security Administration, l'organisme gouvernemental chargé d'aider les fermiers victimes de la Grande Dépression. Sa mission : témoigner de la situation dramatique des agriculteurs du Dust Bowl. Située à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas, cette région est frappée par la sécheresse et les tempêtes de sable plongent les habitants dans la misère. En Oklahoma, John tente de se faire accepter par la population. Au cours de son séjour, qui prend la forme d'un voyage initiatique, il devient ami avec une jeune femme, Betty. Grâce à elle, il prend conscience du drame humain provoqué par la crise économique. Mais il remet en question son rôle social et son travail de photographe...
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Date de parution | 21 Mai 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une BD qui prend le temps de raconter, de poser une ambiance, et de nous immerger dans une époque. L’histoire se déroule pendant les années 1930, en plein Dust Bowl, cette période où les tempêtes de sable ont ravagé les grandes plaines des États-Unis. On suit John, un jeune photographe envoyé par une administration fédérale US pour documenter la misère des fermiers, et très vite, son regard change. Ce qu’il pensait être un simple reportage devient quelque chose de plus personnel. Graphiquement, c’est superbe. Les dessins alternent entre des couleurs terreuses, presque étouffantes, et des moments de clarté qui donnent de l’air. Aimée de Jongh joue beaucoup sur les textures et la lumière pour retranscrire cette poussière omniprésente, cette lourdeur qui colle à la peau. Les portraits qu’elle croque sont saisissants, remplis d’humanité, et on sent son admiration pour les photographes de l’époque, comme Dorothea Lange, qui ont inspiré l’histoire. Le récit, lui, avance doucement mais sûrement. Ce n’est pas une BD qui mise sur les rebondissements, mais sur une progression intérieure. John commence par observer, puis il se heurte à des dilemmes : comment rendre justice à ces gens ? Comment raconter leur histoire sans les trahir ? Ces questions donnent toute sa force à l’album, en écho à notre rapport actuel aux images et à leur impact. C’est une lecture qui marque par sa sincérité. Elle ne cherche pas à faire grandiloquent, juste à raconter quelque chose de vrai, avec des personnages qui sonnent justes et des émotions qui restent. Une belle réussite, à la fois visuellement et narrativement.
Il n'est pas évident pour nous d'imaginer ce que pouvait être la vie au début du XXème siècle. Il est encore moins possible d'imaginer que la population américaine pouvait être à ce point en difficulté dans l'entre 2 guerres. Et pourtant c'est bien dans ce cadre, historiquement vrai que ce déroule la fiction d'Aimée De Jongh. "Jours de sable" nous conte l'histoire d'un jeune photographe envoyé au cœur des Etats Unis qui sont touchés par des tempêtes de sables et des sécheresses à répétition. Complétement ignorant de ces choses, je ne peux que louer le travail d'enquête réalisé par l'auteure pour arriver à caler sa fiction dans un contexte réel. La petite documentation en fin d'ouvrage me laisse à penser qu'elle y est arrivée de manière optimale. Le dessin est très plaisant à regarder et j'ai trouvé le choix des couleurs parfaitement adapté. Il n'y a aucune fausse note à ce niveau là. Pour ma part je serai un peu plus indulgent que Gruizzli sur le personnage de John. Son histoire combinée à sa mission et tout ce qu'il en a appris ne m'ont pas choqué. Comme si le Dust Bowl avait balayé ses illusions et enterré ses démons pour lui faire prendre conscience du réel sens de la vie. Sur moi ce point a parfaitement fonctionné. Ce qui a moins fonctionné c'est la fin dont j'ai trouvé l'arrivée très brutale, comme si il avait fallu conclure très rapidement car on manquait de pages. J'aurai préféré un développement un peu plus long de cette partie de l'histoire. "Jours de sable" est un belle BD à offrir et à l'aube d'un changement climatique majeur un bon rappel que nous ne sommes que des grains de poussières face aux forces de la nature. Il conviendrait donc de la respecter un peu plus si nous espérons continuer à pouvoir vivre.
Je connais assez bien le phénomène du Dust Bowl puisque après ma lecture de Steinbeck durant ma jeunesse, j'ai été chercher des clés de compréhension du récit. De fait, la BD me parlait de certaines choses que j'avais déjà en tête mais ça ne m'a pas empêché de découvrir quelques petits détails supplémentaires qui m'étaient inconnus. Cela étant dit, il y a un réel écueil dans cette BD selon moi. Mais en commençant par les qualités, je dois reconnaitre un dessin efficace, qui joue sur les grandes planches pour étaler les conséquences de ces tempêtes de poussières. Il y a aussi le jeu sur les couleurs, ocre/jaune/brun de cette terre dévastée par un phénomène climatique d'ampleur. L'autre aspect est l'impact de l'homme sur son environnement, qui rentre parfaitement en résonance avec l'actualité. Le trajet de cet homme dans la dévastation causée par celle-ci et la découverte progressive de son ampleur, tant sur la nature que sur ses habitants, est assez bien dosée. Maintenant, il y a bien un écueil dans le récit, et c'est le personnage principal. Si je comprends son arc narratif et les raisons de l'avoir mis ici, je trouve que le résultat de son parcours personnel et du Dust Bowl ne fonctionne pas. Il n'y a pas de réelle résonance entre les deux, surtout que sa conclusion quant à la photo à de la gueule, certes, mais me semble très en désaccord avec ce qu'on a vu précédemment : la question de photographier pour tenter de prendre conscience de l'ampleur de ce qu'il se passe. En l'état, je trouve que la fin reflète son rapport à la photo, comme si le Dust Bowl était finalement une révélation pour lui, semblant indiquer que le récit se concentre avant tout sur John. Mais à mes yeux, la narration privilégie la documentation du phénomène, qui semble bien au cœur du récit jusqu'à la fin. Cette dissonance est d'autant plus forte que je trouvais l'histoire de John très contemporaine dans ses questionnements et ses choix. Pas sur qu'en pleine Amérique de la Grande Dépression, une personne ayant les moyens de faire de la photo (encore peu courant à l'époque) ait fait ces choix-là. C'est chouette niveau narration, ça me parait assez peu crédible dans le récit. Bref, il y a une sorte d'entre deux étonnant dans le récit, entre documentation sur le phénomène et récit initiatique. Le tout est assez mal mélangé et personnellement je n'ai pas compris l'acte final. Surtout qu'au final, c'est bien la photo qui a permis de transmettre l'ampleur de cette catastrophe et d'avoir aujourd'hui autant de matière pour en tirer une fiction. J'ai surtout l'impression que les questions sur la photo présente dans la BD sont en phase avec l'actualité de la sortie (IA, fake, images retouchées ...) et beaucoup moins avec cette époque. Non pas que le trucage n'existait pas, comme précisé dans le livre, mais que la question de son importance était sans doute bien moindre. Pour moi, ce sont deux moitiés de projets collés ensemble sans que les liens soit évidents. Et à mon gout, l'une des deux est bien plus faible que l'autre. Dommage, j'aurais aimé rester sur le phénomène qui m'a beaucoup intéressé !
Je vais être assez dur et cassant, mais autant j'ai trouvé le contexte de ce récit passionnant, et d'une importance capitale puisqu'il a constitué une sorte de coup de semonce en ce qui concerne le réchauffement climatique et l'impact de l'Homme sur son environnement, autant je me suis profondément ennuyé à la lecture. Je découvre avec ce Jours de sable cette histoire hallucinante de Dust Bowl, une série de tempêtes de poussière qui provoqua un incident écologique majeur dans les Etats Unis des années 30. J'avais bien lu Steinbeck, je connaissais les clichés de Dorothea Lange, mais ignorait que tout cela se rapportait à un événement particulier, et surtout de cette ampleur. Bref ! C'est presque le seul intérêt de cette BD, avec ce dessin bien joli, bien torché, colorisé un peu à la manière des BDs des années 40/50. On est de ce point de vue bien dans le thème, et dans l'époque. Quant au reste, c'est à dire au scénar, ce n'est guère passionnant. Et même un peu plan-plan. La catastrophe n'est guère exploitée, sinon de manière attendue, en devenant une cause de malheur L'intérêt de cette BD provient selon moi de son thème. A titre de comparaison, je pensais au film Take Shelter, qui est selon moi un film lui aussi raté, mais dont cette idée de tempête a l'avantage d'être creusée pour devenir centrale, comme un symbole de la terreur qui habite les personnages, générant des visions apocalyptiques ou des tensions dans le couple... En outre, j'ai ressenti vraiment peu d'empathie pour les personnages. Enfin, les dessins sont trop gros !!! 1. On sent qu'il y a une volonté d'étirer le truc afin de vendre du papier, et 2. On a souvent l'impression de feuilleter une BD pour très jeune public, avec des grosses images sans texte. Point de concert de louange en ce qui me concerne, mais presque une déception. Ce titre est pour moi l'exemple typique de ce qu'est un buzz !
Un très beau dessin aux services d'un récit qui ne m'a pas convaincu. Il faut tout de même et avant tout saluer le travail graphique. L'environnement du récit emporte le lecteur dans les vents violents et poussiéreux de l'Oklahoma. L'époque apporte aussi tout son lot d'attraction et je reconnais ne pas avoir su m'arrêter de lire cette histoire d'une traite. Le livre est d'ailleurs épais mais sans aucune lourdeur, le texte étant aussi rare que l'eau dans les puits du "Dust Bowl". La représentation des villages permet de plonger dans le décor, et les scènes de cette nature, déchaînée ou inerte, apportent beaucoup de puissance au récit. J'aime aussi beaucoup la palette de couleurs. On suit donc John Clark, un jeune qui a eu la chance de trouver un emploi pendant la Grande Dépression, pour faire ce qu'il aime : de la photo. Engagé par la Farm Security Administration (FSA), sa mission sera de rapporter des photographies aux services du gouvernement dans le but qu'elles soient publier pour "faire connaître l'Amérique aux américains". Une fois arrivé dans ce village, John trouvera bien plus que des clichés réussis. Je ne suis pas bien emballé par les péripéties et le déroulement général du récit. On voudrait qu'il soit historique, mais les questions existentialistes de John prennent trop de place. La relation amoureuse, si furtive soit-elle, m'est incongrue. Quand à l'épilogue, tout cela pèse lourd de sentimentalisme. Bien sûr il y a beaucoup d'idées qui ne sont pas à jeter et des passages marquants, surtout dans les dialogues avec les locaux. Pour ce qui est de John et ses conclusions sur la photographie, je suis désagréablement étonné du contre-sens pris et je trouve, là encore, qu'elles sont le fruit d'un personnage égocentrique qui en est venu à briser ce que je m'attendais à lire tout du long : la photographie d'une époque. Mais non, le point final sont en fait des points de suspension ouvrant les prémices d'un road movie libérateur et joyeux sur la personne la moins affectée par cette période de sécheresse. Chez moi, l'empathie s'arrête quand John débarque. A la vue du thème, je ne voulais pas forcément être surpris scénaristiquement, mais l'écriture fonctionne de sorte à ce que nous le soyons. Soit, sauf que tout m'apparaît convenu et prévisible. La majorité des lecteurs porte un avis plus flatteur. Alors cherchez à vous procurer ce bouquin, mais je vous invite à l'emprunt car pour moi, ça n'est pas aussi vital que la possession d'une pelle dans la région du Dust Bowl. 2,5/5
Jours de sable est un one-shot particulièrement travaillé, que ce soit au niveau de la documentation (l'autrice y a passé 4 ans, à voyager et interviewer beaucoup de gens, dont la fameuse "Migrant mother") ou au niveau artistique. J'ai adoré cette BD qui est émouvante et raconte beaucoup de choses sur une période méconnue de l'histoire des Etats-Unis. Jours de sable traite du Dust Bowl, cette région au centre des USA qui pendant les années 30 a subi 10 ans de sécheresse, de tempêtes de sable et de poussière. Plus de deux millions de personnes ont dû émigrer et accepter un travail pénible. D'autres sont morts de faim ou de pneumonie. Ce fléau de poussière est en partie dû à l'agriculture intensive qui a retiré l'herbe des terres. Ainsi, au moindre coup de vent les particules s'élèvent dans les airs et ne retombent jamais, car tout est plat sur des centaines de kilomètres. L'autrice a su retranscrire le caractère dramatique de cette période tragique, via son héros, un jeune photographe qui vient dans l'Oklahoma pour faire un reportage du phénomène. Le contact est difficile, il doit revoir entièrement sa méthode, et on s'attache à ce personnage qui se pose beaucoup de questions sur la moralité de sa démarche. Il s'inquiète pour les habitants, et finalement la photographie passe presque au second plan, tant il est ému par ces familles en déclin, condamnées à fuir ou mourir. Visuellement, c'est généreux puisque Jours de sable contient de nombreuses pleines pages pour mieux décrire l'ampleur du phénomène climatique. J'aime beaucoup l'économie des bulles de dialogue, pour avoir lu beaucoup de BD qui ressemblent à des romans illustrés. La plupart du temps, la page est découpée en trois rangées seulement, ce qui donne beaucoup d'espace pour la mise en scène. Le découpage est plutôt sobre, avec quelques diagonales pour marques des transitions. Des photographies réelles viennent compléter le récit. Ca m'a initié à cette période de l'histoire, je me suis empressé de regarder le documentaire Arte sur le Dust Bowl. C'est un vrai coup de coeur pour moi, j'ai hâte de découvrir le reste de son travail.
Je n'ai pas lu "Les Raisins de la Colère" et je ne connaissais pas cet épisode de l'histoire américaine liée au New Deal. C'est l'un des nombreux mérites de l'oeuvre d'Aimée De Jongh de me donner l'envie de me plonger dans l'oeuvre de Steinbeck. J'ai trouvé le récit de l'auteure empreint d'une très forte humanité. De Jongh aborde ainsi de nombreux thèmes qui traversent notre actualité avec beaucoup de justesse et de pertinence. C'est paradoxal pour une histoire qui se passe il y a 85 ans. Ainsi dans notre civilisation où l'image est devenue reine à travers les différents média et les réseaux sociaux, De Jongh nous propose une vraie réflexion sur la vérité véhiculée par une photo. Bien des pages majeures de notre histoire contemporaine ont été écrites grâce ou à cause d'une photo qui a bouleversé une partie de "l'opinion" Je pense au Vietnam, à la Roumanie ou à la Syrie par exemple. Mais De Jong à travers ce scénario à forte valeur émotionnelle ajoutée ne se contente pas de créer ce troublant roman d'amour, elle nous propose à partir du patrimoine photographique du Sénat américain une image inhabituelle du Sud profond. Elle nous peint une population attachante et courageuse au "sang fort". Une image qui n'élude pas le problème racial mais qui rappelle une population de migrants climatiques aux yeux bleus. Ce rappel des erreurs inconscientes de nos parents ne peut que résonner très fort face aux défis qui se dressent devant nos enfants. J'ai trouvé le graphisme agréable. D'une facture assez réaliste, il s'appuie sur les photos intercalées dans le récit. Son trait est précis et fin. Ses extérieurs de tempêtes ou les pauvres intérieurs des paysans du Nomansland sont d'un réalisme saisissant et provoquent une atmosphère très crédible. Ma seule réserve porte sur les visages des personnages que je trouve trop poupons pour des conditions de vie aussi difficiles. En conclusion j'ai trouvé cette lecture excellente. Elle propose non seulement une tension dramatique forte mais aussi un récit à base historique très intéressant. Un vrai moment de bonheur de lecture. 4.5
J’avais déjà lu des choses sur cette période et le phénomène du Dust Bowl, et avais il y a quelques temps écouté sur France culture une émission sur une des photographes envoyées – comme l’a été le personnage principal de cet album, réaliser un reportage , pour donner à l’État, en plein New Deal, des infos et des moyens de légitimer une politique d’aides publiques. Aimée de Jongh, sur un sujet tragique et quelque peu angoissant, a réalisé ici un bien bel album. Son dessin est très agréable – avec des pages très aérées. L’album est épais, mais la lecture est relativement rapide, le rendu est très chouette. D’autant plus que la narration est, elle aussi, très agréable, fluide. Au milieu de paysages disparaissant sous la poussière, des habitants errants, quasi fantômes, dont la vie est ensevelie sous la misère et le sable, notre héros prend peu à peu conscience de l’incongruité de son travail, jusqu’au renoncement final peut-être improbable, cette fin est tout de même dans la continuité du message délivré en cours d’album : rester humain, ne pas complètement désespérer – même si l’amour qui semble émerger un temps est lui aussi éphémère. Très bel album !
Je ne connaissais pas l'auteure et j'ai découvert cette BD ici. Les planches dans la galerie m'ont séduit, et poussé par les bons avis je me suis lancé. Je n'ai pas été déçu. Visuellement d'abord le dessin tient toutes ses promesses et la qualité est constante du début à la fin. Au delà du trait fort esthétique, la colorisation participe à merveille à donner une vraie ambiance à cet album. Lorsqu'on le referme on à l'impression de sentir la poussière et le sable ! L'histoire est originale et raconte une période historique peu connue. Celle de la sécheresse qu'a connue une partie de l'Oklahoma dans les années 30. Rien ne poussait et les tempêtes de poussières à répétition ont incité les gens à l'exode. Tout ça est raconté fort intelligemment à travers le regard d'un jeune photographe qui a pour mission d'immortaliser ces événements sur ses pellicules. Cette approche est très intéressante, on découvre cela par son prisme au gré de ses rencontres. Les personnages qu'il va croiser sont attachants, on croit volontiers aux relations sociales qui vont découler de son travail. D'un coté les gens pas bien contents d'être photographiés pour étaler leur misère dans les journaux, de l'autre de l'entraide et des amitiés sincères qui vont se nouer. Une histoire originale et très intéressante, mise en lumière dans un bien bel album.
Une bonne journée de lecture, après « Peau d’homme » j’ai enquillé sur «Jours de sable », je rattrape mon retard via ma médiathèque, ce sont 2 albums qui ont marqué 2020 et 2021. Encore un excellent moment de lecture, je ne connaissais pas Aimée de Jongh, mais je vais me pencher sur sa production, son style me plaît beaucoup. Un graphisme maîtrisé au service d’une chouette histoire. Du tout bon.
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