Monsieur Noir

Fanny une petite orpheline est recueillie par son oncle dans un fantastique chateau qui ne cesse de grandir.......
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Aire Libre Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Jean Dufaux Les Roux !
Angleterre, fin du XIXème. Fanny est une fillette jolie et très comme il faut. A la mort de sa mère, elle est recueillie par son oncle, Lord Charleston. Son épouse et lui résident dans un château nommé Blacktales. Blacktales possède d'étranges propriétés : il s'agrandit de lui-même, les pièces les plus anciennes acquérant des proportions gigantesques. La vie y est régie par un code strict composé de 748 rites. Mais surtout le château appartient à un dandy diabolique, Monsieur Noir. Les Charleston n'en sont que les locataires actuels. Le maître des lieux ne se montre qu'une fois tous les 7 ans, afin de signer le bail. Celui qui sera en possession du stylo plume réservé à cet effet règnera alors sur la vie du château jusqu'au renouvellement du bail. Or l'échéance approche, et la précieuse plume a été perdue. Dès lors, tous les occupants du château sont prêts à tout pour s'en emparer. Même l'innocente Fanny est emportée dans ce tourbillon de convoitise. Entre le clan dominant, les Tohu, et celui des dissidents, les Bohu, gens du commun, tous les coups sont permis. Mais le pouvoir a ses caprices que la loi du plus fort ignore.
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Date de parution | Octobre 1994 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis


Monsieur Noir c’est l’histoire d’une jeune fille, Fanny, qui après le décès de sa mère, va vivre chez un oncle qui habite dans le bien mystérieux château de Blacktales. Ce château est la propriété d’un énigmatique « Monsieur Noir », qui le loue pour une période de 7 ans à qui aura en sa possession LA plume nécessaire à la signature du bail. A l’arrivée de Fanny dans la mystérieuse demeure, la clé a été perdue et les clans qui se sont formés à l’intérieur de ce gigantesque domaine usent de toutes les ruses et bassesses pour tenter de la récupérer avant l’heure fatidique de la signature, qui approche à grands pas. J’ai vraiment adoré ce conte fantastique qui voit s’opposer la pureté, la naïveté d’une jeune fille de bonne famille, les bonnes manières, les monomanies et la gaucherie de ses hôtes d’une part et la traitrise, le désir de vengeance, la noirceur, la perversité et la violence de tout ce petit monde d’autre part quand il s’agit de défendre ou d’acquérir l'instrument du pouvoir. Ce mélange des genres détonne vraiment. Il y a toujours par ci par là une réflexion, un regard en coin qui nous rappelle que ce conte n’est pas une histoire bon enfant mais une vraie course où presque tous les coups sont permis pour gagner la signature de ce fameux bail. Le précepteur pervers voire légèrement pédophile mais somme toutes très bien élevé et très consciencieux pour ce qui est d’inculquer les bonnes manières à sa nouvelle élève est excellent ! La maîtresse de maison légèrement dure d’oreille et passionnée par les masses laborieuses depuis qu’elle a découvert Karl Marx, son mari obsédé par la non-vulgarité et piètre tireur, le chef cuisinier et ses ingrédients douteux, le jeune Passepieds débrouillard émotif et prêt à retourner sa veste à tout moment, tout ce petit monde constitue une palette de personnages et de personnalités vraiment très riche. Le dessin est très réussi, même si je ne suis pas forcément super emballée par la couleur très rouge-orange-marron, l’architecture vertigineuse de ce château en extension constante est admirablement bien représentée, les expressions sont très bien rendues, je serais en revanche un peu moins élogieuse sur le rendu du mouvement. La conclusion est bonne bien qu’un tout petit peu précipitée à mon goût. Mais ça ne gâche rien.

Pour faire vite et éviter de paraphraser vulgairement ce qui à déjà été dit : le problème de cette BD, ce n'est pas les dessins mais l'histoire bancale qui s'éternise, les idées inexploitées et ce goût d'inachevé qui dure jusqu'à la dernière page. Je précise que j'ai acheté cette BD sur les nombreux avis positifs, je me permets donc de faire pencher la balance d'un côté qui me parait plus réaliste.


C'est dans des moments comme celui-là que je suis content que BDthèque existe. Sans ce site, je n'aurais jamais découvert et lu cette bande dessinée. Merci mille fois au créateur de BDthèque ! Revenons à la série. C'est un excellent conte et une satire sociale très réussie sur le pouvoir et plus précisément sur la quête du pouvoir. Les personnages sont très réussis autant au niveau graphique que psychologique. L'univers du château me fait penser à Alice au pays des merveilles, mais en beaucoup plus sombre et pessimiste. La seule ombre au tableau c'est la fin. Je la trouve excellente, mais elle est un peu trop facile à deviner.

En fait, je n’ai pas bien saisi, ce qui faisait de cette histoire une œuvre si adulée. Je ne suis pas vraiment rentré dans l’histoire. Les seules choses qui m’ont intrigué, comme l’expansion du château, la fumée rose que l’on étouffe avec une épingle, n’ont jamais eu des réponses. Il y a plein d’idées marrantes mais qui ne servent pas vraiment l’intrigue et les monologues poétiques, politiques ou physiques interminables finissent de nous perdre. J’en suis ressorti déçu et comme Erik, j’ai trouvé la perte de l’innocence de la fillette bien trop rapide. Resteront pour moi quelques trouvailles et surtout une révolution dans le trait de Griffo. Rien a voir avec ce qu’il a fait auparavant (Samba Bugatti, Beatifica Blues). C’est bien maigre.

Si l’univers de cette BD est diversifié et recherché, je trouve qu’il n’en va pas de même quant à la construction de l’histoire. Je me suis un peu embêté à la lecture, j’avais cette impression qu’il y avait beaucoup de planches qui ne faisaient pas vraiment avancer l’histoire et qui pouvaient même se révéler inutiles. Le récit contient cependant des idées originales, facilement décelables, comme l’ambiance du château, les clans de personnages, l’énigmatique héros,... J’apprécie le dessin, il est vrai parfois un peu « Disney » mais cela change et vaut la peine de s’y attarder. En résumé, j’estime cette BD sympa à lire, sans beaucoup plus de raisons quant à conseiller l’achat.

Un joli petit conte un peu sombre dans lequel s’installe classiquement une opposition entre le bien et le mal. L’ensemble est graphiquement très réussi, tendant à rendre la lecture fluide. Les expressions des personnages sont aussi très bien reproduites. Le scénario est bien construit avec des enchaînements cohérents. Toutefois je n’ai pas été happé par cette histoire et c’est la raison pour laquelle je n’y donne pas un 4 malgré toutes les qualités que je peux trouver à ce diptyque. Un 3,5 sans regret sur mon achat.

Un diptyque assez particulier et pas évident à noter. Le dessin est vraiment beau, Griffo à réussi tout l'album et certaine planche sont vraiment époustouflante. Mais le scénario me laisse sur ma faim, la lutte intestine pour le pouvoir est bien mise en forme, les complots pour le pouvoir et les retournements de situations assez jouissifs. Mais il maque quelque chose à cette Bd, enfin, il me manque à moi, quelque chose pour apprécier pleinement cette Bd... peut-être. Je trouve que l'histoire se termine sur le point le plus intéressant à savoir le triangle entre Fanny, Pavane et Monsieur Noir. L'évolution de Fanny vers l'age adulte est logique mais pourquoi Pavane n'a pas évolué dans le même sens. Les questions sans réponses comme: Pourquoi Pavane est devenue méchante alors qu'un moment dans les cuisines un marmiton dit que Pavane était, au début, gentille. Ensuite la relation qui va s'établir entre Fanny et M. Noir à la toute fin, c'est intriguant. Donc une Bd sympa même si j'ai eu du mal a aller jusqu'au bout qui est à mon goût: pas assez aboutie.

Ah ça, quelle bonne surprise ! Le dessin est vraiment excellent, et le scénario est un vrai régal. Assez déjanté, dans un château qui est presque un personnage à lui seul ; il ne ferait d’ailleurs pas tâche dans la galerie des trognes qui l’habitent et font vivre ce récit, chacune avec sa part de loufoquerie et d’humour. La narration est bonne, le rythme est soutenu et le suspens est bien ménagé. Et puis la fin est vraiment bonne. Mais toute cette histoire est moins légère qu’elle ne parait au début, on peut, et on doit, la lire selon deux niveaux, le second étant à mon avis le niveau symbolique. Vraiment à lire.

Un très beau conte de fées pour les grands enfants. Voilà, ce que je dirais si je devais résumer en quelque mots cette superbe –mini- série de Griffo et Dufaux. Dufaux, je le connaissais déjà au travers des ombres, Giacomo C. ou encore de la superbe série Jessica Blandy tandis que j’avais déjà eu l’occasion d’admirer le trait –ultra varié– de Griffo au travers de séries telles que Vlad ou Giacomo C. A priori, je ne courrais que peu de risques d’être déçu par cette bd dont on me disait le plus grand bien. A vrai dire, la surprise s’est avérée meilleure encore que je ne l’aurais pressentie. Amateurs de contes morbides, amoureux d’ambiances à la Tim Burton, Monsieur Noir est fait pour vous ! Imaginez un peu la rencontre entre un Lewis Carrol sardonique et un Bertrand Blier tout droit échappé de Buffet Froid et vous aurez une petite idée de ce que vous réserve cette excellente bd ! Passons vite sur l’histoire de la jeune orpheline recueilli par d’étranges tuteurs qui n’a d’autre but que de servir de fil conducteur à une série de rencontres toutes plus absurdes les unes que les autres et de prétexte à une intrigue des plus barrées. Tout, dans Monsieur Noir, est prétexte à découvrir un individu encore plus loufoque que le précédent, une bestiole plus incongrue ou un nouveau rituel totalement absurde. C’est justement ça qui fait la force de cette bd : chaque page réserve une nouvelle surprise et donne une nouvelle image de cet étrange micro-univers que constitue le château de Blackmore. Le revers de la médaille est, évidemment, que tous les personnages rencontrés, tous les rituels évoqués, peuvent sembler manquer de consistance tant ils n’ont d’autre vocation que de faire progresser le parcours initiatique de la jeune héroïne. Je n’en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise et je me contenterais donc de louer les superbes dessins et cadrages de Griffo qui donnent un relief saisissant à ce conte morbide. Il me semble, comme mes prédécesseurs, qu’une légère similitude puisse être relevée entre le dessin de Griffo et celui d’Yslaire, ce qui n’est pas pour me déplaire. Un dernier mot pour dire qu’il eu été fort dommage de donner une suite à ces deux opus qui forment un tout des plus homogène. Bref, à découvrir au plus vite !

Que dire si ce n'est que c'est un peu mon coup de cœur. J'ai adoré cette bande dessinée et c'est par son intermédiaire que je me suis intéressé au petit monde de la BD. Mon analyse sera donc loin d'être objective. Toutefois, je tiens à souligner que ce qui m'a séduit dans cette BD, c'est la magie qui ressort du mélange subtil d'un dessin magnifique (digne de Turf) d'avec un scénario fin et plein de rebondissements. Qui plus est, les personnages sont attachants. Le château et les dédales du palais sont remarquablement bien faits. Bref, je le recommande tout comme une bande dessinée que je trouve assez proche à savoir La Nef des Fous....
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