Les Licteurs
Vision fantasmagorique et décadent de Rome
Au temps de Rome et de l'Empire Romain
Rome, IIIe siècle après Jésus Christ. Le Syrien Héliogabale, empereur mégalomane qui se prend pour un dieu, subit une tentative d’assassinat. Neutralisé, le tueur aurait agi sur les ordres du légendaire Homme noir, responsable du meurtre du dieu Pan deux siècles auparavant. Pour en avoir le cœur net, Héliogabale charge alors une troupe d’élite de légionnaires romains, les Licteurs, d’enquêter et de lui rapporter les reliques de Pan. En prenant la route du sanctuaire de Samothrace où leur cible a été vue pour la dernière fois, les guerriers se confrontent à des forces surnaturelles terrifiantes qu’ils étaient loin d’imaginer. Et ce n’est pas tout : ils ignorent que derrière eux, à Rome, d’autres sombres puissances sont également à l’œuvre... Entre la soif de puissance de l’Homme noir et la folie qui gagne peu à peu le cœur d’Héliogabale, les Licteurs vont se retrouver au cœur d’un conflit opposant les dieux eux-mêmes, duquel dépendra le destin de Rome et de l’univers tout entier. Texte : Editeur.
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Date de parution | 08 Juillet 2020 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Le point de départ est original puisque se mêlent Histoire de Rome authentique et récit légendaire ; le personnage d'Héliogabale a déja été conté dans le tome 2 de La Dernière Prophétie et surtout dans Les Trois Julia. C'est donc une période de l'Histoire romaine très méconnue où il est plus aisé d'insérer de l'imaginaire et du fantastique. Ce récit est vu sous un angle de fantasy mais flirte beaucoup avec l'ésotérisme, avec une première partie assez laborieuse aux personnages trop superficiellement abordés ; on n'a personne sur qui reporter notre intérêt, et la mission semble anecdotique ou banale. Pourtant cette escouade de guerriers romains d'élite avait un bon potentiel, dommage que les auteurs les laissent dans un relatif anonymat, sans personnalité. La seconde partie est à peu près de même niveau, plus brouillonne, avec une narration inutilement compliquée. Il y avait pourtant tout ce qu'il fallait pour mieux réussir cette Bd : des monstres, des actes sanglants, une ambiance d'apocalypse et un fantastique un peu bestial. Heureusement que la partie graphique est à la hauteur, avec un dessin chargé et au trait épais, créant une ambiance farouche, très fantastique et de bonnes scènes d'action dynamiques au sein de beaux décors. Ce dessinateur chinois m'avait déja tapé dans l'oeil dans la série Da Qin où il faisait déja équipe avec Olivier Richard, et ici, il livre un dessin plus appliqué et illustrant bien cette vision infernale de Rome, c'est plutôt surprenant. C'est dommage de voir encore un superbe dessin s'acoquiner à une faiblesse scénaristique, car au final ce diptyque dont les 2 albums sont sortis conjointement, se révèle plutôt décevant au vu du résultat, malgré de bonnes idées qui à mon avis ne sont pas assez exploitées, mais malgré ce gros défaut, cette lecture peut se révéler divertissante, d'où ma note proche d'un 3/5, mais de justesse.
Il n'y a que la partie graphique, couleurs y compris, que j'ai vraiment aimée dans cette série, car pour ce qui est de l'histoire tout s'enchaine à une allure folle et les ficelles sont tellement grosses que j'ai fini par trouver cela plus que ridicule. Certaines scènes sont trop farfelues, bien que nous soyons dans un récit antique mythologique, mais la sauce n'a pas pris pour moi. J'ai quand même apprécié le côté décadent du règne de l'empereur Héliogabale mais c'est très peu pour sauver l'ensemble. Et pour parachever le tout, c'est le bestiaire tirant plus sur les oeuvres de Kentaro Miura ou Junji Ito que la mythologie Gréco-Romaine.
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