Basketful of heads
Quand le fils de Stephen King - Joe Hill - lance son propre label de comics, on le sait déjà, la lecture sera folle comme un semi-remorque sans frein en train de dévaler une pente raide. Ce premier opus donne le ton !
Auteurs italiens Coupés du monde... DC Comics L'horreur en bande dessinée One-shots, le best-of
June Branch mène une vie des plus tranquilles... jusqu'au jour où quatre criminels parviennent à s'évader de prison et enlever son petit ami, Liam. Pour leur échapper, June n'a d'autre choix que de se munir d'une arme étrange... une hache viking du VIIIe siècle ! Mais celle-ci est dotée de propriétés bien singulières : à même de décapiter un homme, elle laisse cependant les têtes fendues... conscientes ! Pour sauver Liam, June n'a plus qu'une seule solution : garder la tête (ou plutôt tout un panier de têtes) froide...
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Date de parution | 01 Avril 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Voila le genre de récit simple et efficace que j'adore ! C'est basique, un scénario bien rodé sur une trame qui flirt avec le fantastique à la Stephen King (logique, vu l'auteur) pour parler de ces petites villes tranquille et de tout ce qui bout sous la surface. Et j'aime vraiment ça ! C'est simple, donc, mais prenant et pas simpliste. On assiste à l'histoire en suivant June, une final girl qui débarque dans la petite ville tranquille de son copain. Et puis s'installe l'ambiance, les différents protagonistes, les éléments de l'histoire. La tempête surgit et là, c'est le début du massacre. Et si je n'ai pas été retourné par le scénario, j'ai apprécié tout son déroulé et ses surprises franchement bien trouvées. Tout s'imbrique bien, jusqu'à une fin et une chute bien trouvée, que je trouve pleine de sens vis-à-vis de ces deux femmes (par rapport à tout les autres hommes) et ce que June incarne dès le début (étudiante en sociologie qui se veut au service des autres face à des flics bas du front). L'histoire est servie par un dessin bien efficace et qui colle à l'ambiance poisseuse et lourde de cette tempête. Il y a une atmosphère qui se dégage très vite et qui prend. C'est le genre de BD dont il ne faut pas trop en attendre mais qui convient à merveille si on se laisse porter. Un régal !
N'étant pas un grand lecteur de Comics, j'ai sélectionné “Basketful of Heads” car il semblait présenter un combo alléchant thriller, horreur et absurde. Les critiques étant positives ici, je me suis lancé dans cette histoire qui se déroule en 1983 sur Brody Island, où une jeune femme fraichement débarquée se retrouve mêlée à une série d’événements sanglants après qu’une tempête coupe l’île du reste du monde. Armée d’une hache viking, elle découvre que les têtes décapitées continuent de parler, ajoutant une touche macabre et absurde à ses péripéties. Le scénario, bien que basé sur des tropes classiques du genre (tempête, évasion de prisonniers, ville isolée), est très bien orchestré. Joe Hill sait maintenir la tension en distillant les surprises et les révélations. Le rythme est soutenu, et chaque chapitre apporte, comme on peut s'y attendre, son lot de rebondissements. L’humour noir est présent, pimentant les dialogues et les interactions entre les personnages décapités, ce qui ajoute une couche supplémentaire de plaisir à la lecture. Le dessin de Leomacs est à la hauteur du récit et crée une atmosphère oppressante et immersive. Les scènes d’action fonctionnent bien et les expressions des personnages, même les têtes coupées, sont particulièrement bien rendues, donnant vie à cette histoire macabre. “Basketful of Heads” n’est pas exempt de défauts. L’intrigue, bien que bien ficelée, peut sembler un peu linéaire et prévisible à certains moments. La fin, bien qu’ironique et satisfaisante, peut laisser une impression de déjà-vu. En conclusion, Joe Hill et Leomacs réussissent à créer une histoire originale malgré quelques prévisibilités. Un must-read pour les amateurs du genre.
Tranchant et macabre - Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. C'est la première à avoir été publiée dans la branche Hill House de DC Comics, des histoires placées sous la tutelle de Joe Hill. Ce tome regroupe les 7 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2019/2020, écrits par Joe Hill, dessinés et encrés par Leomacs, mis en couleurs par Dave Stewart. Les couvertures ont été réalisées par Reiko Murakami. le tome comprend également les couvertures variantes réalisées par Joshua Middleton, Clayton Crain, Tula Lotay, Becky Cloonan, Matteo Scalera, Igor Kordey, Gabriel Rodriguez. Il comprend également une courte interview (3 questions) de Joe Hill, et une un peu plus longue (5 questions) de Leomacs. De nuit sur un pont, sous la pluie, une jeune femme en ciré avance avec à son bras un panier sur lequel est posé un drapeau américain. Il s'en échappe des voix. Elle porte une hache viking dans l'autre main. Elle pose le panier sur le parapet du pont. Une voiture s'arrête et le conducteur lui demande ce qu'elle fait sous la pluie, avec ce panier. Avant, en septembre 1983, à Brody Island, June Branch est assise sur le même parapet métallique par une belle journée d'été, à balancer ses jambes dans le vide. Une voiture de police s'arrête à sa hauteur et l'adjoint Liam Ellsworth en descend. Ils échangent quelques paroles, et ils s'embrassent comme des amoureux. Il lui indique qu'il a fini son service depuis cinq minutes. Ils remontent dans le buggy de la police et elle parle d'acheter leur propre voiture, mais il n'a aucun argent de côté. Elle est assez déçue qu'il ne souhaite pas acheter une voiture avec elle, mais elle le rassure : elle n'avait aucune intention de se suicider en se jetant du haut du parapet. Il indique qu'il a aidé à récupérer une suicidée à ce même endroit, peu de temps auparavant. Elle avait sauté avec un sac à dos rempli de cailloux pour être sûre d'en finir. Mais Liam demande à récupérer sa chemise d'uniforme parce que la police est en train d'intervenir. Tout en remettant sa chemise dans son pantalon, Liam Ellsworth se dirige vers Wade Glausen, le shérif, tout en regardant les 6 prisonniers en uniforme orange allongés ventre à terre avec les mains sur la tête. Liam présente June au shérif qui l'invite à manger pour le soir, mais Liam lui indique que son épouse Roberta Glausen l'a déjà fait. Ned Hamilton, important homme d'affaires de l'île, est en train de se plaindre auprès du shérif qu'il faut qu'il retrouve au plus vite les quatre fuyards. le shérif répond qu'il ne s'agit pas de la pire engeance, mais juste de deux consommateurs de cannabis, d'un chauffard et d'un proxénète. Il ajoute qu'il s'en occupe et il donne l'ordre à Liam de se rendre au plus vite au repas préparé par son épouse. Arrivé à la demeure des Glausen, Liam présente June à Hank Clausen, le fils de Wade, puis à son épouse Roberta. Celle-ci les emmène dans un immense salon décoré avec de véritables pièces de musée viking, dont une figure de proue de drakkar, et une immense hache, que des pièces datant du neuvième siècle. Roberta, Hank, Liam et June prennent le dîner sur la terrasse ; ils sont servis pas l'employé de maison Gabby Thurston. Au moment du dessert, le téléphone sonne : Wade Clausen souhaite parler à Liam pour qu'il revienne parce qu'un des détenus en fuite a tué Noel Flanagan, un des policiers. S'il a lu la série Locke and Key, le lecteur n'éprouve pas un seul instant d'hésitation en découvrant un nouveau comics écrit par Joe Hill. Il s'agit du premier à être publié par DC Comics dans une branche créée spécialement pour l'occasion Hill House, pour des récits d'horreur, a priori triés sur le volet par Hill lui-même. le titre et la couverture l'annoncent clairement : c'est un récit d'horreur dans lequel un individu mystérieux coupe des têtes avec une hache et les met dans un panier. La couverture n'est pas mensongère, et en plus une fois coupées, les têtes en question continuent de parler, en l'occurrence à leur meurtrier, mais aussi entre elles. En découvrant progressivement le récit, le lecteur peut sentir l'influence de Stephen King le père de l'auteur dans le lieu choisi : une île reliée au continent par un passage qui se retrouve inondé du fait d'une tempête et cette dernière fait sauter le réseau électrique. C'est parti pour une nuit éprouvante au cours de laquelle toutes les horreurs peuvent survenir. Le lecteur peut se retrouver décontenancé par le ton de la narration. Il y a ce principe de têtes séparées de leur corps et qui continuent à parler comme par enchantement. le scénariste évoque en passant cette particularité mais sans s'y attarder, ce n'est pas important pour l'intrigue. En fait, si c'est important parce que les échanges qui s'installent entre elles et le tueur vont fortement influer sur le comportement de ce dernier. le dessinateur les représente de manière réaliste : il est possible de voir les lèvres bouger, les yeux bouger, de les voir prendre des expressions diverses. Elles continuent de parler alors qu'il n'y a plus ni cordes vocales, ni poumons. À l'évidence, le lecteur doit accorder le degré de suspension d'incrédulité consentie nécessaire pour prendre cet état de fait comme il vient, sans poser de question, sinon la narration ne fonctionne pas. Sous réserve d'y consentir, il peut alors apprécier un thriller bien noir et macabre, assez retors avec une touche d'humour noir. S'il en déjà lues, il pense aux histoires à chute des EC Comics, et se dit que la filiation est bien là, voire même une forme d'hommage aux éléments surnaturels que pouvaient contenir une partie de ces histoires. S'il a cette touche d'humour en tête, le lecteur prend plus de plaisir encore aux expressions des têtes coupées en train de parler dans le fameux panier. Sinon, il prend les dessins au premier degré, et apprécie le naturel de la narration visuelle, ainsi que sa qualité descriptive. Leomacs détoure chaque forme avec un trait précis et avec un soupçon de lâché dans leur tracé qui apporte une sensation de vie dans les personnages, très naturelle. Il utilise les cases sans décor en fond avec modération et pertinence. Il passe du temps à représenter les environnements, dans la plupart des cases, avec un niveau de détail parfaitement dosé. le lecteur éprouve la sensation de trouver dans les différents endroits de l'île : le pont métallique au-dessus du bras de mer, la vue en hauteur surplombant la spacieuse demeure des Clausen, leur salon richement décoré, le ponton au-dessus de la mer, le panier à linge où s'est réfugié June alors que les fuyards visitent la maison pendant la panne d'électricité, la berge rocailleuse où été retrouvé le corps d'Emily Dunn avec son sac à dos, la route déserte avec un arbre en travers, le 4*4 de Ned Hamilton, le poste de police et ses cellules, le yacht de Wade Clausen, le fond de l'eau. Toujours avec l'idée d'une touche d'humour noir en tête, le lecteur se prend à sourire au jeu des acteurs qui paraîtraient sinon un peu forcé. À l'évidence, Leomacs rend lui aussi hommage au EC Comics et à la forme d'expression un peu dramatisée des personnages. D'un autre côté, au vu de ce qui leur arrive (et pas qu'aux décapités), il y a de quoi avoir des réactions émotionnelles intenses. Pour autant, l'artiste n'en fait pas des tonnes, et prend bien garde à ne pas passer dans l'outrance ou dans le grotesque. Il fait en sorte de raconter l'histoire au premier degré et que ses visuels ne sortent pas du domaine du plausible. du coup, malgré les têtes coupées qui parlent, le lecteur ressent une véritable empathie pour les personnages, et prend immédiatement fait et cause pour la pauvre June Branch qui va passer une sale nuit. La dynamique du thriller fonctionne à plein, et le tueur a la main lourde avec sa hache. le récit dépasse la simple course-poursuite, car Joe Hill a construit une intrigue soignée pleine de révélations et de retournements, qui ne repose pas sur les tranchages de cou, ou le gore. le lecteur commence par se demander ce qui a bien pousser Eily Dunn à se suicider en sautant dans une rivière avec un sac à dos rempli de pierre. Puis il doute que les quatre évadés soient si inoffensifs que l'a déclaré le shérif. Puis il tremble pour June et Liam alors que les quatre fuyards fouillent la maison du shérif de fond en comble de nuit sans électricité, en se demandant bien ce qu'ils peuvent chercher. Alors que June se fait courser par Salvatore Puzo en combinaison orange, il se demande ce qui est en train d'arriver à Liam aux mains des trois autres. le scénariste a conçu une intrigue avec une précision d'horlogerie, et un rythme maîtrisé de bout en bout, qui donne le temps au lecteur d'apprécier ce qu'il est en train de découvrir, tout en le tenant en haleine, et en lui faisant abandonner l'idée de faire une pause. Pari réussi pour le co-auteur de Locke and Key : écrire un récit aussi prenant, tout en étant plus court. Joe Hill déroule un thriller imparable, avec une touche d'horreur (les têtes coupées) et une touche d'humour macabre (les têtes coupées qui parlent), avec une héroïne immédiatement attachante qui est faillible, mais qui ne joue ni les potiches, ni les victimes. La narration visuelle est incroyablement bien adaptée à la nature du récit, avec que ce soit pour les exigences descriptives que l'intégration organique de la touche macabre.
Un album qui me fait de l’œil depuis son apparition sur le site. Je le découvre enfin grâce à sa réédition dans la collection Nomad, une excellente initiative de l’éditeur pour découvrir à petit prix une partie de son catalogue. Et bah c’est vachement bien !! La partie graphique assure bien le taf, c’est efficace et sans fioritures, trait et découpage conviennent parfaitement à l’ambiance et participent à l’installer, on se laisse tranquillement de plus en plus happer par ce récit horrifique. Et c’est là, la grande force de cette histoire, sa construction. Sur un postulat que je qualifierai de classique en série B, une tempête + une évasion de prisonniers + une ville isolée, le scénariste déroule son récit en surprenant régulièrement le lecteur. C’est parfaitement orchestré, en plus la part fantastique est drôle et bien amenée. En conclusion, je dirais que je me suis bien amusé là ;) un astucieux et chouette album (culte pour le genre, il n’y a pas de faux pas).
On a là un polar thriller mâtiné de fantastique, dont la lecture se révèle agréable. La partie à proprement parler polar est très bien huilée, avec son lot de surprises et de révélations distillées au compte-gouttes. L'intrigue est très rythmée, et la tension monte crescendo. Du bon boulot donc, même si ça n’est pas non plus hyper original sur ce point-là. Par contre, Joe Hill glisse dans son scénario une idée assez loufoque et gore, amusante, avec les « têtes parlantes » remplissant le panier du titre. C’est gentiment absurde, mais ça pimente avec un peu d'humour noir une lecture globalement sympathique (même si j’en suis sorti un chouia moins enthousiaste que mes prédécesseurs). Note réelle 3,5/5.
Je commencerai mon avis comme Mac Arthur : « Ah bah, je me suis bien amusé, là ! » « Basketful of heads » est un polar rondement mené, rempli d’humour et à l’intrigue remarquablement construite. Les révélations successives sont toutes logiques, y compris le dénouement final, que j’ai trouvé bien amené et satisfaisant. Le « truc » des têtes décapitées est rigolo et apporte une certaine originalité au récit, sans pourtant y contribuer activement (l’histoire fonctionnerait finalement aussi bien sans). J’ai beaucoup aimé la mise en image, qui retranscrit parfaitement l’ambiance gore et « petit village paumé ». Il a un côté vintage qui me rappelle un peu les histoires d’horreur classiques des magazines « pulp » américains. Un excellent moment de lecture, un album prenant et distrayant, que je recommande chaudement.
Ah bah, je me suis bien amusé, là ! Basketful of heads a tout d’un polar classique, à un détail près qui fait toute la différence. Polar classique : une jeune femme va se retrouver confrontée à une organisation criminelle dans un petit village coupé du monde. Venue rejoindre son fiancé qui officiait comme assistant de police dans le bled en question, elle va progressivement prendre conscience de la gravité de la situation tout en accumulant les meurtres (soit pour sauver sa peau, soit parce que les mecs commencent quand même tout doucement à lui casser les pieds). Ça, c’est le côté classique. Et déjà de ce point de vue, le scénario est bien fichu, les personnages sont parfois détournés des stéréotypes habituels, le récit est prenant. Et à côté de ça, il y a tout un aspect épouvante et humour noir qui entraine le récit vers des territoires jamais explorés (du moins, je ne me souviens pas d’une idée similaire dans une autre de mes lectures). Je m’en voudrais de trop en dire car l’intrusion de cet élément fantastique et horrifique (et bien comique) a beaucoup joué dans mon appréciation (je pense que je me souviendrai longtemps de la séquence qui nous permet de découvrir le twist). En plus, cet élément apporte de nouvelles possibilités de développement à ce genre d’intrigue, permettant à l’héroïne de prendre rapidement connaissance de certains faits qu’il aurait été difficile pour le scénariste de justifier en l’absence de ce ‘pouvoir’. Le dessin n’est pas des plus fins mais il dispose des qualités nécessaires pour illustrer le récit. Les personnages sont bien typés, leurs expressions faciales sont souvent caricaturales mais sans excès, les décors sont présents sans tout envahir. C’est agréable à lire mais sans jamais me distraire de ma lecture. Au final, et comme dit en début d’avis, je me suis bien amusé. Vraiment une chouette lecture dans son genre, et cerise sur le gâteau, c’est un one-shot (donc pas de frustration à devoir attendre une suite éventuelle).
Un très bon one-shot ! Pourtant, le premier chapitre ne m'avait pas emballé. Je trouvais les personnages et les dialogues niais, mais je pense que c'est fait exprès pour surprendre le lecteur parce que tout change dès le deuxième chapitre. Le récit devient prenant et les dialogues plus savoureux. J'ai particulièrement aimé la touche de fantastique, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise. J'ai été bluffé par le scénario. Il y a de la tension tout le temps et c'est rempli de retournements de situations et en plus tout est parfaitement logique. Je veux pas nommer des noms, mais on connait tous un ou deux scénaristes qui adorent abuser des révélations surprises et des scènes choquantes au point où leurs scénarios ne font plus de sens. Ici, tout est maitrisé du début jusqu'à la fin. Et il y a de l'humour noir comme je l'adore. Bref, un must pour les amateurs de thrillers.
Sur bdtheque au fil du temps j'ai appris à connaître les goûts des "posteurs" et ceux avec qui j'ai des points communs. Donc quand je veux lire un bon thriller, je sais où chercher, suivez mon regard. C'est en toute confiance que je me suis procuré cet album et je ne le regrette pas. D'abord je suis fan de films d'horreur et de séries du style american horror storry. Ce one shot est un thriller horrifique, ça coupe, ça découpe, ça tranche à tout va. C'est jubilatoire. Un scénario avec la tête sur les épaules, si je puis dire. Une histoire banale qui va progressivement dériver vers l'effroi. Une intrigue bien ficelée avec de nombreux rebondissements et un final qui m'a surpris. C'est violent. Une héroïne sur laquelle je n'aurais pas misé un kopeck et qui vous surprendra. Le tout saupoudré d'un humour noir, très noir et d'un zeste de fantastique nordique. Un dessin réaliste, dynamique et détaillé. Il donne du rythme et colle parfaitement à ce genre de bd. De jolies couleurs accompagnent le tout. Bref, une belle réussite. Pour les amateurs de frissons et d'horreur.
Joe Hill a dégainé l’artillerie lourde ! Voilà une BD complétement barrée, sans temps mort, sombre et haletante. Voilà une bonne tranche de rigolade sanglante à vous retourner l’estomac. Ca pulse dans tous les sens. Dans chaque case vous trouverez une énergie anarchique et subversive. C’est juste dingue et délicieusement bon. L’ironie est entremêlée avec de belle scènes d’horreur. Je me suis régalé comme jamais. Le fiston de Stephen King tient bien de son père. Le scénario est parfait. Les tensions montent crescendo au fil des pages. Aucun relâchement possible dans la lecture. Vous vous accrochez à l’album pour connaitre le dénouement. Quand le décor est bien planté, les premières têtes tombent … dans le sable. C’est jubilatoire. La petite June, frêle et jolie s’avère être une experte au maniement de la hache ! Elle a de la ressource la gamine. Quand je vous dis que cela envoie du lourd ! Et l’épilogue de cette histoire … décoiffante ? Vous avez déjà reçu un coup de poing au foie ? ben tout pareil ! MA GNI FI QUE ! Le graphisme est au diapason du récit. Le trait de Leomacs est magnifique. Belle dextérité à reproduire toute l’énergie des scènes d’actions, ainsi que l'ambiance démoniaque qui s'invite dans l'histoire plus on avance dans le récit. J’en ai encore la chair de poule. Il faut éviter de donner le bouquin aux enfants. Ils pourraient avoir les chocottes ! A part ça, je vous invite à lire cet album juste avant de vous endormir. Il vous hantera toute la nuit assurément. Je recommande chaudement ce thriller horrifique sanguinolant.
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