Ecoline

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Ecoline est destinée à devenir chien de garde. Mais plutôt que de protéger la ferme, elle passe son temps à peindre. Une occupation qui provoque son exil de la campagne vers un Paris en pleine effervescence.

1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Paris Peinture et tableaux en bande dessinée Sociétés animales

L’Exposition universelle approche à grands pas et pour accueillir les visiteurs du monde entier, la capitale se doit d’être impeccable ! Sans argent et sans collier, Ecoline doit trouver une solution, sous peine d’être à nouveau chassée. Dans la ville Lumière où tout le monde ne parle que de ces nouveaux artistes, les impressionnistes, Ecoline croit tenir sa chance et décide de vendre ses peintures. Mais le public est-il prêt à aduler une chienne-peintre ?

Scénario	Desberg (Stephen)
Dessin	Martínez (Teresa)
Couleurs	Martínez (Teresa)
Editeur	Bamboo
Genre / Public / Type	Aventure / Tous publics / BD
Date de parution	02 Juin 2021
Statut histoire	Une histoire par tome 2 tomes parus

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Pourquoi BDfugue ?

Les notes

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30/05/2021 | Ro
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Par Gaston

2.5 C'est le nom de Desberg qui m'a attiré sur ce one-shot. En effet, c'est un scénariste dont j'aime bien plusieurs séries des années 80-90 et dont je trouve la production de ses 20 dernières années moins intéressants, remplit de séries d'actions sans grand intérêt pour moi. Avec cet album, j'ai l'impression de retrouver le Desberg plus imaginatif et moins formaté que j'aime. Malheureusement, si le scénario n'est pas totalement mauvais, il y a des défauts. Tout d'abord, la narration à la première personne est très lourde, surtout lorsque l'héroïne décrit ce que montre déjà le dessin. Ensuite, il y a quelques bonnes idées dans le scénario, mais je trouve que c'est un peu trop décousu et un peu confus par moment pour rendre cela captivant. Il y a aussi quelques facilités dans l'histoire, surtout lorsque vers la fin l'héroïne se fait sauver par des personnages qui sortent presque de nulle part. Le récit m'a drôlement fait penser à ce que produisait Desberg à ses débuts chez Spirou: il improvisait au fur et à mesure qu'il écrivait et cela donnait parfois des albums avec de bonnes idées, mais qui étaient mal exploités parce que le scénario manquait de rigueur. C'est tellement frappant de revoir les mêmes défauts 40 ans plus tard que je serais pas surpris d'apprendre que c'est un vieux scénario qu'il a ressorti d'un tiroir. Le point fort est le dessin qui est effectivement splendide à regarder avec des couleurs très belles. J'ai eu du plaisir à découvrir cette dessinatrice et j'espère qu'elle ira loin et qu'elle illustra de meilleurs scénarios dans le futur.