La Caverne du souvenir
Histoire basée sur les légendes bretonnes à la sauce Andréas
Andreas Auteurs allemands Bretagne Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles La Mort Signé Théâtre
L'un des acteurs d'une troupe de théâtre n'est pas la vedette et il se révèle jaloux de la star. Alors il part en Bretagne, avec un coffret mystérieux, où il entend parler de la légende d'un druide enterré dans une caverne. Il part alors à sa recherche et tombe dans un monde étrange...
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Date de parution | Mars 1985 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ado, je l'avais effleuré avec quelques pages de Rork, dans Tintin puis, plus tard, "Le Cimetière Des Cathédrales", lors d'un voyage scolaire. Immédiatement séduit -presque malgré moi tant je préfère la courbe aux angles, dans le dessin !- mais, outre l'ambiance hyper graphique, le détail soigné -mais pas étouffant- et le récit mystérieux à souhaits, c'est le découpage qui a vraiment fait toute ma fascination instantanée pour l’œuvre de Andreas. ENFIN un artiste soucieux AUSSI de la dynamique de sa mise en page ! Habitué que j'étais aux Comics (réussie ou non, cette dynamique y est souvent présente), j'avais goûté cette nouveauté dans le paysage francophone de la BD de l'époque. Et "La Caverne Du Souvenir" est un exemple quasi parfait de ce que Andreas a de mieux à offrir, tant graphiquement que scénaristiquement. On s'étonne et on s'interroge (C'est QUI, ce gars ? Il va OÙ ?!), on s'émerveille (Woah : le souffle du vent sur le champs... Holàlàà ! La déesse et le règne du vivant...! L'EXPLICATION MÉTAPHORIQUE ?!?)... On arrive au bout avec la tête pleine de beauté ; et la dernière page nous en remet une couche : totale liberté graphique avec accès direct au subconscient. Andreas se fait du bien et c'est prodigieusement communicatif dans cet album. Rien que la couverture : raison initiale de mon achat de l'époque -avec deux Bilal, artiste bien plus connu et reconnu, mais dont j'ai refourgué les albums depuis lors... Album charnière, je veux bien (je ne suis pas un technicien, de l'art ou d'autre chose) mais, surtout, indispensable pour qui aime la grande poésie.
Ado, une lecture qui ne m’emballait pas outre mesure. Une œuvre mineure de son auteur, c’est d’ailleurs par elle que je l’ai découvert. En grandissant et connaissant dorénavant bien mieux Andreas, cet album possède bien des charmes. Comme le souligne Ro, c’est un moment un peu charnière dans la carrière d’Andreas, le début de la maturité graphique (se détachant des 2 premiers Rork et de l’école Eddy Paape) et scénaristique, nous sommes avant ses grandes sagas. A travers ce petit one shot, Andreas peaufine son style et montre son amour pour la Bretagne et ses légendes. Du coup, une chouette petite curiosité pour les amateurs de l’auteur ou d’ambiances bretonnes. Pas indispensable mais un récit avec son lot de mystères et d’interprétations agrémenté de belles mises en page dont Andreas a le secret.
Cet album fait partie des premières publications d’Andreas. Cela se ressent un peu et explique sans doute le relatif manque de profondeur – et parfois de clarté – de cette histoire, vaguement inspirée de légendes bretonnes. Même si certains passages sont un peu obscurs, l’ensemble se révèle finalement plus accessible que d’autres œuvres de cet auteur. L’histoire se laisse lire agréablement et rapidement (peu de texte, et beaucoup de planches – très belles au demeurant – sont quasi muettes). Mais ce n’est pas forcément un achat indispensable. Le côté graphique est très caractéristique de cet auteur (et la partie la plus intéressante ici). Auteur qui « déconstruit » les pages, avec un découpage refusant le gaufrier habituel, comme si les pages étaient découpées, lacérées dans tous les sens, les lambeaux ensuite collés pour reconstituer histoire et « page », puisqu'il faut finalement bien en passer par là. Tout ceci est renforcé par un trait quelque peu anguleux, des personnages aux longues jambes, etc. C’est parfois un peu touffu, mais ce dessin est vraiment bon (la colorisation, un peu terne je trouve, fait un peu « datée » par contre). A emprunter à l’occasion.
Un album mineur d'Andréas, parait-il. Oui c'est vrai que, comparé à ses Rork, Cyrrus / Mil et autres Capricorne, c'est assez mineur. Mais tout de même intéressant car rien n'est mineur avec Andréas. Encore faut-il être en forme car Andréas ne te facilite pas le travail de compréhension. Il te met des bâtons dans les roues. Mais c'est ça qui est agréable en quelque sorte. Déchiffrer le code... Il m'a fallu bien sûr 2 lectures (je viens de finir la 2ème lecture plusieurs mois après la 1ère) car je n'avais pas bien tout saisi comme d'habitude avec ses œuvres. Et souvent on est aussi obligé de revenir sur ses pas car la difficulté avec Andréas c'est le rapport entre les dessins, le scénario et le découpage. Je m'explique : dans une page par exemple, un personnage dessiné dans un coin d'une case de 2 cm de hauteur par exemple (distorsion habituelle des cases) aura autant d'importance dans le récit qu'un autre élément dessiné pleine page. De plus son trait extrêmement régulier (souvent la même épaisseur) est identique dans le tracé des paysages et des personnages. Donc il faut "fouiller" dans les cases, il y a souvent des choses, des personnages, des textes qu'on ne voit pas (comme s'ils se camouflaient volontairement tels des caméléons). Surtout que ces cases sont presque constamment étirées, avec des perspectives vertigineuses. Et puis le récit est éclaté, avec des flash-back qui arrivent sans prévenir, des sauts dans le temps, des minis récits qui arrivent également sans prévenir, des légers changements de style graphique... Bref un condensé de tout ce qu'il faut faire pour te perdre. Je pense que beaucoup de gens n'aiment pas. Moi au contraire j'aime beaucoup ce côté labyrinthique. Pour en revenir à cette "Caverne du souvenir", eh bien... c'est pas mal. Un homme fuit... on ne sait pourquoi (on le saura au fur et à mesure par la suite). Puis il arrive dans une contrée mystérieuse en Bretagne et entre sans le vouloir dans une grotte qui le fera passer dans un autre monde encore plus mystérieux où personne ne semble vouloir l'aider à retrouver son chemin... Bon ça aurait pu être beaucoup mieux mais c'est tout de même pas mal. De très jolies pages et d'autres un peu moins. J'aime beaucoup les scènes maritimes, les paysages de lande bretonne et puis bien entendu le travail sur les cadrages et les perspectives. J’aime un peu moins les dessins des pages sur la légende (la pièce de théâtre) qui est pourtant le pilier central de cette histoire. Mais à posséder quand même pour tout fan d'Andréas. Les autres passez votre chemin, vous serez déçus.
J’ai un aveu à vous confesser : j’ai parfois de curieuses manies. Tenez, par exemple : je lis le Spirou mag en commençant par la fin alors que j’ai eu du mal à me faire au sens original de lecture manga. Avec Andreas, j’ai abordé ses œuvres de manière sans doute peu orthodoxe. Je n’ai lu de lui que des ones shots : Aztèques, Cyrrus / Mil, Monster (Vonk/Delcourt), Raffington Event - Détective, Le Triangle Rouge et tout récemment "la caverne du souvenir". Ce fait curieux peut s’expliquer par ma préférence envers les tomes uniques plutôt que les séries, surtout celles à rallonge. Avec cet album, on retrouve la signature caractéristique d’Andréas, tant dans le trait que dans la trame ou encore dans la narration (et le découpage qui en découle). Il me semble toutefois plus abordable (surtout par rapport au très hermétique Cyrrus / Mil par lequel j’ai découvert cet auteur). Une seconde lecture se révèle opportune, surtout pour s’imprégner davantage des légendes bretonnes et de tenter de comprendre ce que contient le mystérieux coffre. Ce tome est donc un bon choix pour entrer dans l’univers particulier d’Andréas. A découvrir.
Avec Andreas, on a la garantie de lire une BD originale. "La Caverne du souvenir" est un récit à l'apparence complexe dans sa trame et sa forme, mais l'histoire est finalement linéaire et accessible. Andreas abuse de métaphores et puise son inspiration dans les légendes celtes. Le dessin est sublime malgré ses 24 ans. Les cadrages étaient déjà osés et acrobatiques. La mise en couleur est tout simplement excellente. Je ne m'attendais pas à un tel traitement graphique. Ce one shot est une vrai merveille. Comme beaucoup sur ce site, je suis devenu un fan d'Andreas, incontestablement un des auteurs les plus talentueux et complets. Remarque : sur le quatrième plat de couverture (de l'EO), il est indiqué qu'Andreas habite près de Saint-Brieuc sur la côte atlantique !!! Chacun corrigera l'erreur de lui même en apprenant que cette ville se trouve au nord de la Bretagne.
D’habitude, je préfère Andréas dans son noir et blanc. Je trouve cependant que sa colorisation est ici très bien réussie. Ses teintes de bleu sont particulièrement envoutantes selon moi. Le lettrage d’un des personnages (oui ! le lettrage diffère en fonction des acteurs !), par contre, m’aura souvent été assez pénible à déchiffrer. C’est le seul reproche que je peux formuler au niveau du graphisme de cet album. Car, pour le reste, Andréas officie toujours dans son style traditionnel très anguleux mais diantrement séduisant. L’histoire, par contre, lorsqu’on la débarrasse de son verni de mystère, est finalement assez simple, voire simpliste. L’auteur m’avait habitué à une plus grande complexité et j’ai donc, de ce point de vue, été quelque peu déçu. Mais, d’un autre côté, le caractère conventionnel de l’intrigue et la luminosité des couleurs rendent ce récit agréablement rafraichissant. Une œuvre mineure de l’artiste, mais qui reste d’un niveau tout à fait acceptable.
C'est pas mal comme one-shot, mais je le trouve un peu trop hermétique. Je n'ai aucun problème lorsqu'un artiste laisse le soin aux autres d'imaginer certaines choses (par exemple, ce que contient la valise dans Pulp Fiction), mais il y a tout de même des limites. Je n'ai pas du tout compris la fin et où Andreas voulait en venir avec cette histoire. Heureusement, hormis la fin, l'album est sympathique. Le personnage principal est intéressant et il est bien exploité. J'ai bien aimé aussi la légende celte qui est captivante et le dessin d'Andreas qui est très dynamique. Dommage que la fin gâche tout.
Le dessin d'Andreas est toujours aussi envoûtant, avec ses personnages aux visages anguleux si particuliers. Un découpage des planches que seul cet auteur possède et il est en joue ici encore et encore, avec des arrondis et des découpes en étoile et en biais où l'on doit parfois retourner la Bd, un vrai régal. Pour le scénario, sur une base de légendes celtiques et de théâtre il nous entraîne dans le royaume de la mort, avec sa manière si particulière de raconter, c'est ici l'histoire de cet homme qui est mort et qui ne le sait pas… Une histoire intéressante bien que peut-être un peu convenue.
C'est la première fois que je lis du "Andréas", auteur assez prolifique de mondes étranges. J'avoue que le style me plaît assez. Le dessin semble correct (malgré des personnages au nez très crochu). J'aime surtout la façon dont les cases sont disposées. Cela fait preuve d'audace et de dynamisme. Cependant, j'avoue volontiers ne rien avoir compris à l'histoire et à son basculement. Un homme tue un autre par jalousie pour s'emparer d'une boîte. Puis, cela se perd dans des méandres philosophiques sur fond de légende celtique. Je ne vais pas m'arrêter à cette oeuvre de l'auteur parce qu'elle ne m'a pas convaincu. J'avoue qu'il y a de la potentialité mais qu'ici, cela n'a pas pris. J'ai quand même hâte de découvrir par exemple Capricorne.
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