Blass, le chat sur un toit brûlant
La biographie du criminel québécois Richard Blass.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs canadiens Gangsters Québec Séries avec un unique avis
21 meurtres et 3 évasions spectaculaires... Montréal est la deuxième ville la plus violente en Amérique du Nord, derrière New York, quand Richard Blass, âgé de 23 ans à peine, se retrouve à la tête d’une bande criminelle. Jeune et rebelle, il s’oppose au pouvoir détenu par la mafia italienne dans le centre de la ville de Montréal. Son gang, essentiellement composé de francophones, empiète de plus en plus sur le territoire de la Mafia, ce qui déclenche des conflits dangereux et irréversibles... Texte: L'éditeur
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Date de parution | 11 Novembre 2020 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tiens, je savais pas que le label Glénat Québec existait encore et qu'un album sorti au Québec pouvait prendre autant de temps à arriver en France (c'est sorti en novembre dernier chez moi). Les années 60-70 ont été une période mouvementée partout dans le monde, incluant le Québec. Ce fut la période où les francophones se sont enfin pris en main, sauf que bon il y a un côté sombre avec les attentats du FLQ (qu'on voit dans l'album) et aussi que les francos prenaient leur place vraiment partout, ce qui inclut le crime organisé qui était jusqu'alors dominé par les Anglais (en fait, surtout des Irlandais si je me trompe pas) et les Italiens. C'est ainsi que le clan Dubois va aller casser la figure aux Anglais et que le criminel Richard Blass et sa bande vont attaquer la mafia italienne. Cet album raconte les années criminelles de Blass, dont les exploits rappellent ceux de Mesrine, qui est d'ailleurs dans l'album vu que lui et Blass se sont rencontrés en prison. La biographie est pas mal quoique j'ai eu un peu de mal avec le dessin au début. C'est le genre de dessin réaliste où le dessinateur semble s'inspirer de photos pour dessiner et ce n'est pas un style que j'affectionne. Un truc aussi est qu'en dehors des principaux protagonistes, j'avais de la difficulté à distinguer certains personnages, mais ce ne fut pas trop grave. Je trouve aussi que c'est le genre de biographie où les moments clés du personnage principal sont survolés, mais au moins ici ce n'est pas condensé en 44 pages. Ça se laisse lire si on aime les biographies de criminels, quoiqu'un Européen risque de ne pas comprendre certaines expressions. Je conseille aussi de ne pas lire la préface du journaliste Claude Poirier, vu que celui-ci balance plusieurs moments de la vie de Blass, alors c'est du gros spoiler.
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