Naciré et les machines
Dans la cité usine, ville industrielle rongée par la rouille, Naciré, conducteur de train tombé amoureux de l'employée de poste barrière, mademoiselle Guilistein. Pour elle, il ira jusqu'a voler une montagne et désertera la guerre contre le pays ami...
Autour du rail Les Roux ! Robots
Dans la cité usine, ville industrielle rongée par la rouille, Naciré, conducteur de train tombé amoureux de l'employée de poste barrière, mademoiselle Guilistein. Pour elle, il ira jusqu'a voler une montagne et désertera la guerre contre le pays ami... (Tome 1) La guerre a eclaté. Interceptés dans leur fuite vers le Pays Ami devenu Ennemi, Naciré et ses amis verront leurs destins ballotés par les ambitions et les complots incessants qui se trament au faite du pouvoir... (Tome 2) La guerre menace de reprendre. Naciré est toujours en cavale, aux côtés de son alter-ego Grégor, après que ce dernier ait tenté de tuer le Général-général autroproclamé. Naciré cherche à retrouver Mlle Guilistein et à savoir qui il est véritablement. Les deux fuyards seront bientôt sous la protection de Pierh et Sashka, membres actifs d'un très secret réseau d'intégristes, dont on apprend qu'ils détiennent la rouille-grimpante. Leur but est de miner le pays et voir disparaître le "Gouvernement". (Tome3)
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Janvier 1999 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
28/03/2003
| ThePatrick
Modifier
Les avis
Je pensais cet album bien noté, il n'en est rien. J'avais lu le premier tome il y a quelques années déjà et ça m'avait refroidi au point que je n'avais pas continué. Ratais-je quelque chose ? Pourtant je trouvais le dessin très beau, avec cette rouille grimpante qui parait sur presque toutes les planches. Finalement après avoir repris la lecture il y a quelques mois de l'intégralité des 3 tomes composant cette série, le sentiment global n'est pas si mauvais. On ressent le poids d'une société totalitaire un peu en déclin technologique. Les personnages sont froids, pas tellement Naciré le conducteur de train, mais sa belle qui s'avère être un peu particulière avec un câble dans le dos. Bilan mitigé, un petit peu trop abscons et de plus souffre de certaines longueurs qui n'aident pas à capter l'attention du lecteur.
Je me rangerai à l'avis d'Erik concernant cette série. Pourtant attiré à la base par le dessin original dont les visages me rappelaient très grossièrement ceux des personnages de Bilal, le scénario sans queue ni tête est rapidement venu à bout de mon enthousiasme. Et c'est avec difficulté que j'ai achevé les 3 tomes pour me demander finalement où l'auteur a voulu en venir. Certes, il critique le totalitarisme avec un général ressemblant fortement à un certain Adolf H. et il fait un éloge de la nature mais franchement cela ne suffit pas pour en faire une histoire attrayante... J'aime les réflexions sur le monde et la nature humaine mais quand celles-ci ont un sens... Enfin, les jeux de mots ras les pâquerettes, du style un boucher qui est bouché ou un général des armé qui est désarmé, ont fini de m'achever. Côté dessin, ce dernier s'améliore grandement dans les tomes 2 et 3, le tome 1 faisant à mon goût un peu fouillis. Je suis peut être passé à côté mais selon moi il ne faut pas confondre un univers Kafkaïen et une suite d'élucubrations mises bout à bout. Originalité : 1,5/5 Histoire : 0,5/5 Dessin : 2/5 Mise en couleur : 2/5 NOTE GLOBALE : 6/20
Cette série fut pour moi une belle découverte. Graphiquement d’abord. Pontarolo a un style qui me plait et qui, par certains aspects de son trait, ressemble à celui de Bilal. L’univers ensuite est assez intéressant avec cette cité métal dévorée par la rouille grimpante. J’apprécie l’évolution du récit qui part du cas Naciré, simple cheminot amouraché d’une aiguilleuse, pour aboutir à des considérations qui prennent beaucoup plus d’ampleur et concerne le monde dans lequel Naciré vit. Cet album est à la fois une caricature de l’absurdité de la guerre et un plaidoyer en faveur de la sauvegarde de l’environnement. On sent que Pontarolo a bien cadenassé son récit dès le départ, ne laissant pas de place à l’improvisation. Cela donne une histoire de science-fiction riche et cohérente sans entamer les effets de surprise. Le message véhiculé par cette série est universel mais reste bien à propos au vu de l’amnésie de certains. A découvrir !
La première chose qui m’a frappé dans cette série (très logiquement, me direz-vous, puisque c’est la première chose que l’on voit), ce sont les couvertures. Elles me font inévitablement penser à Enki Bilal. La forme des visages et la palette des couleurs sont frappantes à ce propos. Et, tout le long du récit, cette filiation me sera parue comme une évidence, sans que je puisse parler de plagiat, car Frédéric Pontarolot possède sa touche personnelle, tant du point de vue graphique que du point de vue scénaristique. Quoiqu’il en soit, ce trait m’a bien plu, même s’il peine a être réellement dynamique. Nous sommes plus souvent face à une image arrêtée qu’en action. Heureusement, le scénario de l’artiste se prête assez bien à ce style, raison (je pense) de ma bonne appréciation d’ensemble. Et l’histoire ? Pas mal … pas révolutionnaire, non dépourvu de certaines longueurs, mais pas mal. On est ici dans une SF qui m’aura, dans ses meilleurs passages, fait penser à des films comme Brazil ou Delicatessen (il y a pire comme références !) Les personnages sont sympathiques et originaux, mais il leur manque un peu de charisme, un peu de personnalité. L’univers inventé est intéressant mais, lui aussi, manque de profondeur, de complexité. Finalement, cette histoire se laisse lire, mais sans engendrer chez moi une quelconque forme de passion. Sympathique et agréable à regarder, sans plus (mais c’est déjà pas mal). A emprunter ? Certainement ! A posséder ? Je n'en suis pas convaincu ...
Je m'attendais à lire une excellente histoire de science-fiction avec un bel univers au vu des critiques élogieuses. Que nenni ! Je résume: un conducteur de train du nom de Naciré dans une cité polluée et dictatoriale tombe amoureux d'une aiguilleuse qui n'a jamais vu de montagnes, la pauvre. Alors avec l'aide de son boucher qui aime bien découper non seulement les membres de ses animaux, de sa femme et accessoirement de lui-même, Naciré vole un morceau de montagne du pays "ami" qui devient "ennemi" car la guerre est aussitôt déclarée. Non, vous ne rêvez pas, c'est bien le début de ce récit! Pour ma part, je n'arrive pas à trouver mon trip dans l'absurde, mais il y en a à qui cela plaît car cela a un sens. J'ai rarement été aussi déçu... Le rythme n'est pas soutenu... Une intrigue qu'on suit avec beaucoup de peine... Des personnages très typés et insipides à souhait... D'un point de vue graphique, ce n'est pas très beau. Des jeux de mots stériles. Le scénario essaie de donner dans la poésie virtuelle mais c'est raté. Que de l'esbroufe ! Remboursez s'il vous plaît !!!
Au départ, je n'avais acheté cette série que parce qu'elle était soldée. Bon je m'intéressais déjà au travail graphique de Pontarolo mais j'hésitais. L'opportunité a fait le larron. Avec la connaissance du reste de l'oeuvre de Pontarolo, on peut dire qu'ici se trouvent déjà la plupart des préoccupations de l'auteur (préoccupations partagées par d'autres). Nous nous trouvons dans un monde étrange, onirique et décalé par moment. Les machines, ce sont d'abord les trains qui parcourent la (les) ville(s), ce sont ensuite des personnages que nous croyions humains et qui… ne le sont en définitive pas. Naciré est un conducteur de train qui va tomber amoureux de la responsable d'un passage à niveaux. Et tout va partir de cette amourette. Pontarolo va pousser jusqu'à l'absurde afin de mettre en évidence les dérives de nos systèmes sociaux, les manipulations auxquelles nous pouvons être sujets. Bien sûr, d'autres ont déjà eu ce genre de démarche, et à chaque génération encore, mais pourtant… La conclusion des aventures de Naciré avec ses machines peut vous laisser froid, mais elle est surtout sensée vous questionner… Vous l'avez compris, je vous recommande chaudement cette mini série, sachant que de toute façon, c'est à vous de voir…
Je n'ai lu que le premier tome de cette série mais je trouve qu'il peut très bien se lire comme un One-Shot. Le dessin a bien quelques défauts : les personnages font assez figés car le dessinateur a l'air de mieux s'y entendre pour les illustrations et les belles images que la BD dynamique, et on peut également lui reprocher une certaine faiblesse dans les perspectives qui donnent parfois un peu de mal à juger de la profondeur de certaines scènes et objets. Mais malgré cela, j'aime beaucoup, voire j'adore par bien des moments ! Le trait est fin et élégant, les décors beaux, et surtout la colorisation est formidable ! J'adore ces teintes de marrons, de gris, de jaunes, de rouille. C'est beau et vraiment bien colorisé. Quant à l'histoire, je m'attendais à une histoire sombre dans un décor de cité-usine rouillée au gouvernement totalitaire, un récit à la Brazil. Mais loin de toute noirceur, il y a une large part d'espoir et d'humour dans cette BD. Les dialogues sont fins, l'humour est dispensé avec parcimonie et pourrait même passer inaperçu s'il ne donnait pas une véritable fraîcheur et profondeur à cette série qui aurait pu être terne sans cela. L'histoire mêle décor claustrophobique, régime totalitaire, poésie, évasion, amitié et amour dans un melting-pot tout en finesse et en plaisir de lecture. J'ai été charmé par cette BD. Après lecture des tomes 2 et 3, je me vois forcer de baisser ma note de 4/5 à 3/5. La série conserve les qualités qui font son charme : des personnages assez attachants, un univers à la fois kafkaien et poétique, des couleurs que j'aime vraiment beaucoup, un peu d'humour et pas mal d'idées. Mais le tout manque hélas de maîtrise. De maîtrise en matière de dessin car même si je l'aime bien, il reste techniquement très améliorable, certaines scènes assez amateurs contrastant avec d'autres très jolies. Je crains que, sans les belles couleurs, les défauts du trait n'aient été encore plus visibles. Et de maîtrise en matière de narration car le scénario se révèle décousu et confus passé le premier tome. De nombreuses idées et personnages aparaissent comme autant de voies scénaristiques qui ne mènent finalement nulle part. Le récit saute souvent du coq à l'âne. Et la conclusion du récit, même si elle se tient et est assez jolie, tombe un peu comme un cheveu sur la soupe après un récit qui semblait partir dans une toute autre direction. La lecture n'en reste pas moins sympathique et j'ai une petite affection pour cette série, mais je ne peux la considérer comme vraiment achevée et aboutie.
Ici, je me dois de mettre culte : cette trilogie est magnifique, pleine de charmes et de poésie. Les dessins, il est vrai, sont assez surprenants au début mais on s'y fait vite. Le scénar est surprenant et plein de rebondissements. Une Bd à découvrir absolument!
Ce n'est pas chez casterman que je m'attendais à trouver une sériequi me plaise autant (un peu sectaire je l'avoue). Et puis suite à une rencontre avec pontarolo, j'ai décidé de lire Naciré. Et la j'ai été scotché, surtout par le dessin que je trouve assez splendide. Les couleurs collent parfaitement au scénario qui est lui même assez loufoque. En gros, incontournable pour moi ...
Etrange que cette série terminée depuis plus d'un an n'apparaissent sur le site que très tard. Etrange et dommage. Personnellement j'ai eu le plaisir de lire les 3 tomes et j'ai trouvé cette série extrèmement plaisante. Les dessins et notamment les couleurs à base de "rouille" sont superbes et colle parfaitement au scénario. L'histoire est certe caricaturale mais n'en reste pas moins très rafraichissante de part le côté ingénue des personnages. La conclusion est très surprenante et permet de sortir de cette BD en ayant passé un agréable moment.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site