Lightfall

Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)

Dans le monde d'Irpa, Béa vit avec son grand-père, un Cochon-Sorcier fabricant de potions et gardien de la Flamme éternelle. Quand il disparaît mystérieusement, la jeune fille doit surmonter son anxiété maladive pour tenter de le retrouver.


Cochons, Porcs et Cie

Sa rencontre avec Cad, un Galdurien aussi enjoué qu'intrépide, pourrait bien changer le cours de son destin.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Mars 2021
Statut histoire Série en cours 3 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Lightfall © Gallimard 2021
Les notes
Note: 3.67/5
(3.67/5 pour 3 avis)
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22/06/2021 | Ro
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L'avatar du posteur bamiléké

J'ai commencé par pester en empruntant cette série. Des tomes de 250 pages qui pèsent un tonne pour des enfants de 8/10 ans je ne trouve pas cela top pour un bon confort de lecture au fond de son lit. Toutefois ma mauvaise humeur s'est bien vite éteinte avec le contenu de cette très bonne série jeunesse. Le récit et l'ambiance emprunte beaucoup au Seigneur des Anneaux mais Tim Probert a su y mettre son empreinte perso pour proposer un récit entrainant aux multiples rebondissements. La jeune Béatrice n'est pas une héroïne conventionnelle gratifiée d'une multitude de super dons qui aplanissent toutes les difficultés rencontrées. Au contraire dans sa quête pour sauver son grand-père elle emmène ses angoisses paralysantes et ses pensées pleines d'un pessimisme démoralisant. C'est une fragilité touchante qu'elle apprend à surmonter au contact de Cad. Cad est le dernier des Galduriens plein de force, d'optimisme et de gentillesse. Leur cheminement est l'occasion de dialogues d'un excellent niveau pour les enfants parfois même avec beaucoup de finesses sur les notions de confiance en soi, de doute et de positionnement face aux difficultés. C'est très adroitement introduit dans un contexte classique de Bien contre Mal avec une métaphore de la lumière qui laisse place aux ténèbres mortifères si personne ne résiste .On reconnait là les codes de base du genre. Mais Tim Probert conduit sa narration de façon très dynamique sans dispersion à tel point que les 250 pages se lisent d'un trait avec l'envie de de continuer la découverte de la suite sans tarder. Les phases d'actions parfois violentes ( pour des enfants) alternent avec les passages plus introspectifs pour former un ensemble équilibré et cohérent. Il y a même souvent un belle touche d'humour grâce au personnage de Cad qui est une vraie trouvaille de l'auteur. Le graphisme est très moderne et soutient parfaitement le dynamisme de la narration. Ici encore il y un bon équilibre entre la narration du texte et celle des images. Une très belle mise en couleur permet de souligner les passages inquiétants ( à base de bleus) et les passages plus lumineux. C'est très réussi. Une très belle série pour les enfants que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir.

15/09/2024 (modifier)
Par SkAmby
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

De la pure héroic fantasy. Lightfall est un histoire très divertissante, elle reprend les codes du genre et plaira beaucoup aux plus jeunes. L'héroïne, Béa est une orpheline adoptée par son grand père, un cochon sorcier. Après une escapade mouvementé où elle rencontre Cad, un Galadurien, une espèce de guerrier plutôt atypique, qui ne la quittera plus, en rentrant, elle découvre une lettre déposée sur la table. Son grand père est parti en urgence laissant une fiole lumière dont elle doit absolument prendre soins. Dans cette lettre, il lui ordonne de ne pas le suivre, chose qu'évidemment elle ne fera pas. La quête commence ! Elle partira à sa recherche avec ses angoisses maladives, son manque d'assurance accompagnée de Cad, guerrier Galadurien sans peur et toujours heureux, parfois même naïf, ils tenteront ensemble de retrouver le cochon sorcier et souvent le rateront de peu. Lightfall c'est aussi une galerie de personnages hauts en couleurs. Des gentils, des moins gentils, des sournois, des généreux, bref tout ce petit monde cohabite dans un univers magique, loufoque, inquiétant et onirique. Il y a un aspect course contre la montre dans cette histoire qui rend l'ensemble haletant. Quand on commence à lire, on n'ose pas poser l'album de peur de rater quelque chose, c'est dire si c'est haletant. Le dessin est très agréable et adapté à l'univers fantastique jeunesse, les couleurs chaudes sont très belles et le découpage est très bien dosé, bien dynamique quand c'est nécessaire. Une vraie réussite ! Une série à conseiller vivement dès 8 ans mais même quand on est grand, c'est une lecture très agréable, nous attendons la suite avec impatience

15/09/2023 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Lightfall est un récit de light fantasy tous publics. Edité en France par Gallimard, il se présente sous la forme d'un gros roman à la couverture souple qu'il faut ouvrir pour constater qu'il s'agit bien d'une bande dessinée. Ce format moyen mais épais permet d'offrir un album aussi dense qu'un tome de manga tout en étant en réalité un comics indépendant lui-même légèrement influencé par le manga et l'animation. Son auteur, Tim Probert, est illustrateur et directeur d'un petit studio d'animation. Il avait d'ailleurs déjà réalisé un court métrage des aventures des deux héros de Lightfall pour Nickelodeon en 2018. Il s'agit ici de sa première bande dessinée et un seul tome est actuellement paru en France comme aux Etats-Unis, comme un avant-goût vers encore plus d'aventures. Cela se passe dans une univers de fantasy légère, avec certes des monstres et des dangers mais rien de bien effrayant. La particularité de ce monde, c'est que le Soleil y a disparu il y a des siècles et a été remplacé par des globes lumineux magiques de différentes couleurs. Mais ceux-ci ne sont pas éternels et celui ou ceux qui ont détruit le soleil pourrait bien s'en prendre à ces lumières là également. Cela, la jeune Béa n'en a pas conscience, se contentant de sa vie de jeune assistante de son grand-père herboriste au fin fond d'une forêt. Mais quand le grand-père part sans prévenir pour une quête mystérieuse, la jeune fille va devoir compter sur l'aide d'un nouvel ami pour le retrouver. Ce dernier est Cadwalader, un Galdurien, peut-être le dernier de sa race de grands costauds presque immortels et aussi sympathiques que doués pour la bagarre. C'est une série plaisante de pur divertissement et d'aventure. Il amène les lecteurs à voyager à travers le monde imaginé par son auteur et à enchainer les péripéties et les rencontres. Peu à peu, une trame plus grave se met en place et on devine bien que nos deux héros vont inévitablement finir par y être confrontée et sans doute devoir sauver le monde d'une manière ou d'une autre. Si tout cela est sympathique, on y trouvera cependant pas mal de clichés du genre, quelques déjà vus de-ci de-là et un léger côté prévisible. Mais ça n'en ternit pas la bonne ambiance, l'agréable dépaysement et le sentiment de cette aventure légère à laquelle on est convié, sans prise de tête et aux côtés d'agréables compagnons de route. La fin du premier tome est légèrement frustrante car on sent qu'on reste encore dans le cadre d'une très longue introduction et que, malgré tout ce qu'il s'est déjà déroulé, les choses sérieuses commencent à peine. Il faut espérer que la suite voit bien le jour.

22/06/2021 (modifier)