Blood (Blood: A Tale)
Dans le décor de l’île des morts… Un vampire, élevé dans l’ignorance, éprouve une soif de connaissance qui surpasse celle du sang. Voici la chronique de la vie ordinaire d’un vampire : ses amours, ses doutes existentiels et ses réactions à la fois instinctives et réfléchies face à l’adversité.
DC Comics Emmanuel Proust Éditions Vampires Vertigo
Le roi va mourir. Seul sur son lit, il agonise et se dessèche, son âme refuse de se rendre et s’accroche à l’étincelle de vie qu’il lui reste. Et la petite fille apparaît, irradiant de son insolente fraîcheur, pour lui conter une histoire : celle de Blood. Elle entraîne ce vieux roi au beau milieu de l’île des morts, dans une danse pleine de mystère, d’amour et de sang. Blood se découvre vampire et se trouve submergé de doutes, de craintes et de haine. Qui est-il au juste ? Et quel est ce monde qui l'entoure, a la fois fascinant et effrayant ? Une histoire fantastique qui trouvera sa conclusion dans le Livre 2.
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Date de parution | Mars 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Dans l'inconscient collectif - Il s'agit d'une histoire complète indépendante de toute autre, initialement paru en quatre parties en 1987, en VO. L'histoire s'ouvre sur un dialogue de 2 pages, sous forme de texte, avec un bandeau de cases en haut de page, sa déroulant sur la double page, et un autre en bas de page. Un roi alité à l'article de la mort, mais toujours bien accroché à la vie, est visité par un esprit féminin qui lui raconte l'histoire de Blood. Son histoire commence avec la mer qui se transforme en sang, et la dérive d'un berceau sur un fleuve où il est récupéré par une femme nue qui adopte le nouveau né le ramène chez elle malgré la réprobation de sa mère. L'enfant grandit et la grand-mère indique qu'il est temps pour lui de partir. Il est confié aux bons soins d'un monastère qui veille à son éducation de manière stricte. Au bout d'un temps indéterminé, Blood quitte le monastère, ayant refusé de succéder à son responsable, s'enfuit en ballon et finit par s'écraser dans une vallée où des miséreux font la queue pour bénéficier des attentions d'un sage. Ce résumé est factuellement exact, et complètement trompeur. La lecture de "Blood" est une expérience comparable à peu d'autres. John-Marc DeMatteis est un scénariste qui a débuté avec les superhéros Marvel (La dernière chasse de Kraven) et DC (Justice League International en anglais), avant d'écrire les siens propres (Life and Times of Savior 28 en anglais). Parallèlement à ce parcours classique dans les comics, il a eu la chance de pouvoir écrire des récits sortant du moule habituel. Grâce à la branche adulte de Marvel (Epic Comics), il a écrit le récit initiatique de Moonshadow (avec de magnifiques aquarelles de Jon J. Muth, en anglais). Pour l'une des branches adultes de DC Comics (Paradox Press), il a écrit une bande dessinée autobiographique de sa jeunesse Brooklyn Dreams (illustrations de Glenn Barr). Et il a souvent intégré à ses histoires des réflexions sur la création littéraire, mais aussi sur la spiritualité (Seekers into the Mystery, en anglais). "Blood" est le récit indépendant qui a suivi Moonshadow. Ce dernier prenait la forme d'un roman de science-fiction mâtiné de récit initiatique d'un adolescent, et de recherche du sens de la vie. S'il comprenait des passages plus réflexifs, le lecteur pouvait se raccrocher à la trame du récit sans se sentir perdu. Au contraire "Blood" favorise les sensations et l'expérience mystique. le récit devient secondaire, il n'est plus que le support d'un voyage spirituel et parfois psychanalytique. C'est à dire que le lecteur suit bien les pérégrinations d'un personnage principal appelé Blood, les différentes séquences s'inscrivent dans une suite chronologique et elles sont reliées entre elles par des liens de causalité discernables. Mais dès le départ, le dispositif narratif, celui de l'histoire dans l'histoire, indique au lecteur que ces séquences sont autant de métaphores et d'allégories de la vie psychique. DeMatteis a donc l'ambition de mettre en bandes dessinées la soif spirituelle de l'être humain. Cette BD réussit le pari de montrer cette soif de la spiritualité, plus par les images que par le texte. DeMatteis laisse les illustrations porter les 2 tiers de la narration. Kent Williams dispose d'une grande liberté pour représenter des concepts liés à la vie de l'esprit, à sa soif de compréhension, à son besoin d'absolu. La première fois que j'ai lu cette histoire, je n'y ai rien compris, la seconde non plus. Pris littéralement ce récit est une suite de scènes disjointes défiant la logique. Une lecture premier degré ne permet pas de comprendre l'inclusion d'une vie de bureau pour Blood dans la deuxième partie. Prise à part, cette scène évoque l'aliénation de l'individu dans la vie moderne. Insérée dans la narration globale, le lecteur se demande ce qu'elle vient faire là. Remise dans son contexte, elle montre par les images que le reste du récit doit se comprendre comme la vie intérieure de Blood, par opposition à la vie quotidienne. Il faut donc aborder cet ouvrage avec un autre point de vue, sachant que DeMatteis ne donne pas de clef d'interprétation, il livre le récit comme un bloc, charge au lecteur de déterminer ce qu'il peut en faire. Pour pouvoir en saisir la substance, il faut donc lire, regarder, observer, déchiffrer et interpréter les images. Kent Williams réalise ses illustrations principalement à l'aquarelle, avec parfois de l'encrage pour délimiter le contour des formes. Il développe à la fois des narrations séquentielles (suite de case montrant un mouvement, ou mettant en rapport 2 actions, une action et une réaction, etc.), et des images pleine page. La fonction des images est à la fois de montrer des actions, mais surtout de développer des ambiances, de faire ressentir des sensations. de temps à autre, une scène exige une représentation réaliste, ce que Williams accomplit sans difficulté. La majeure partie du temps il doit montrer les sentiments et les sensations éprouvés par les personnages. le lecteur contemple donc des individus à la morphologie plus ou moins détaillée, évoluant souvent nus dans des camaïeux de couleurs sombres et délavées. Ce mode de rendu met en avant la représentation de l'individu et la manière dont son état émotionnel colore la réalité qui l'entoure. Passé la double page de dialogue, le lecteur est donc confronté à 6 cases figurant le sang et sa viscosité. À l'évidence il s'agit du sang comme symbole du fluide de la vie, mais aussi comme évocation des menstruations, et Blood naît de cette mer de sang, directement dans son panier en osier porté par les flots. Cette nouvelle image renvoie aux premiers jours de Moïse. Pourtant Blood ne devient jamais une figure messianique. le sens de cette métaphore m'a échappé. L'apprentissage de Blood au monastère s'achève sur le meurtre de son mentor et de la personne qui l'a accueilli à son arrivée. Il est facile de percevoir dans ces images le meurtre du père, une notion psychanalytique de base. Pour entrer dans l'âge adulte, Blood doit détruire l'image de toute puissance de ses parents, afin de construire sa propre vie, avec ses propres valeurs. Dans le passage suivant, Blood arrive dans une vallée peuplée de personnes souffrantes, une vallée de larmes. Il rencontre cet individu accomplissant les fonctions de gourou pour cette communauté. Cet homme porte un rond sur le front et au cours de la séquence, il se trouve une image de crâne avec un rond sur le front. Ça se complique. En fait il n'y a pas d'explication du symbole, il n'y a pas d'indication sur son sens. Il faut attendre les chapitres suivants pour voir le motif du crâne réapparaître dans d'autres circonstances, et rester attentif au déroulement du récit pour percevoir le motif de cycle, et donc de cercle. le titre du premier chapitre apporte un indice : "Uroborous". Il s'agit d'une variante orthographique de l'Ouroboros, l'image du serpent qui se mord la queue. John-Marc DeMatteis et Kent Williams racontent une histoire un peu hermétique qui repose sur des symboles à l'interprétation délicate. Ce n'est qu'au gré d'autres lectures que j'ai pu faire le rapprochement avec la notion de symbole développée par Carl Gustav Jung. Les symboles utilisés par les auteurs ont effectivement la fonction de matérialiser des sensations ou des concepts indicibles ; ils leur permettent d'évoquer des expériences spirituelles ineffables. L'objet de "Blood" est de parler d'expérience mystique, de faire appel à des archétypes de l'inconscient collectif. de ce point de vue, il devient évident que la pensée de DeMatteis a été façonnée par les théories de Jung. D'ailleurs, les autres ouvrages personnels de DeMatteis montrent également qu'il est fortement influencé par la pensée orientale et hindoue où il est possible également de reconnaître des archétypes psychologiques. DeMatteis et Williams proposent au lecteur un voyage plus spirituel que mystique dans l'inconscient collectif. Il s'agit d'une expérience spirituelle honnête qui n'impose pas la vision des auteurs, mais qui la présente. À l'instar du personnage principal qui est en quête de sens dans la vie, le lecteur se met en quête de sens dans les symboles charriés par le récit. Cette bande dessinée ne présentera d'intérêt pour le lecteur qu'à la condition que ce dernier soit sensible à ces questionnements.
En faisant du ménage, je suis retombé sur cette série que j'avais consciencieusement rangé, et pratiquement oublié. L'auteur ne m'est pas inconnu, notamment pour ses travaux sur Sandman ou les illustrations qu'il a déjà réalisé, ainsi que son travail au cinéma (sur l'adaptation de The Fountain). J'avais essayé l'un de ses BD sans y parvenir, mais j'ai insisté un peu et tenté cette série. Eh bien ... Je ne suis vraiment pas convaincu. Je n'ai pas compris grand chose à cette histoire d'amour et de vampire. Le côté métaphorique m'est passé par dessus la tête, sans que je ne comprenne réellement le propos. C'est assez flou et j'ai eu l'impression tout du long qu'une clé de compréhension me manquait, qu'elle viendrait au cours du récit. Mais non, la fin ne m'a pas plus éclairé que ça et m'a laissé sur ma faim. Niveau dessin, c'est vraiment pas ma tasse de thé. Trop perché pour moi, entre cases qui me font hésiter sur ce que je vois et des couleurs qui rajoutent à la difficulté de lecture. J'ai eu du mal à suivre, parfois, avec une désagréable impression que l'auteur réutilise plusieurs fois le même dessin dans les planches, ce qui n'aide pas. Et surtout, je trouve l'ensemble plutôt laid ce qui n'aide franchement pas à s'immerger dans le récit. Bref, je pense que c'est un auteur qui ne m'intéresse pas du tout. J'ai essayé, c'est un non.
Graphiquement, c'est assez novateur, un style à la fois "romantique" et "gotique", avec trois couleurs essentiellement (noir, blanc, rouge), avec de très belles planches, notamment de nus. Un style qui n'est pas sans rappeler du Bilal par moment, en plus arrondi. Enfin, un réel plaisir pour les yeux. Parce que pour ce qui est du scénario, moi je n'ai pas du tout accroché. C'est long à se mettre en place, les évènements s'enchainent sans qu'on puisse vraiment faire de lien, les lieux aussi sont noyés dans une confusion opaque. Le récit est présenté comme un conte, raconté au protagoniste de l'histoire, avec par moment des cadrages et des dialogues à la Bendis. Enfin du beaucoup trop compliqué pour moi. Il faudrait lire la bd plusieurs fois, revenir en arrière, lire d'un seul coup pour espérer tout comprendre. Et vu que je me suis ennuyé pendant au moins tout le second tome, pour ma part, je laisse tomber. Je reconnais tout de même qu'il y a là une série de qualité, mais c'est pas ma tasse de thé.
En attendant une seconde lecture je note moyennement. Cette série est atypique, je me demande même si il ne faudra pas plus de 2 lectures pour bien saisir tous les messages. Je vais me laisser un peu de temps, et je relirai ces 2 tomes à tête reposée. Que dire pour l'instant : - Niveau scénario : c'est très abstrait, complexe, limite métaphysique. La boucle scénaristique utilisée est cohérente. La densité de cette oeuvre n'est pas monnaie courante. Il ne s'agit pas d'une BD thriller ou autre, mais d'une quête intérieure. Pas d'action mais beaucoup de réflexions. - Niveau dessin : étrange, étonnant, etc... tout sauf classique... On dirait parfois des photos sur lesquelles le dessinateur aurait fait des aquarelles. Cela donne des très belles cases mais aussi d'autres très brouillonnes. A découvrir pour ceux qui veulent sortir des sentiers battus.
Voilà une série en tome comme on en croise rarement. Une sorte d'astéroïde de la BD. Pardon du Comics. Pour commencer, je suis tombé à genoux devant le style graphique de ces deux tomes. C'est superbe, plus proche du graphisme d'art que du dessin de BD. C'est un Artiste avec un grand "A" qui a œuvré et c'est merveilleux. Les références de Kent Williams aux pinceaux sont Schiele, Klimt, Bacon…C'est dire si l'inspiration va chercher loin. Et le contraste de cette claque graphique est accentué avec certaines coupures où l'on revient ''à la réalité'' avec l'histoire de ce roi qui meurt lentement. Le dessin devient alors enfantin créant une coupure, mais bizarrement dans le contexte de cette BD, ce coté simpliste prend un envers triste et mélancolique. Le coté enfantin des représentations des êtres vivants par de simples traits devenant alors des expressions des fantômes et des cadavres vivants, seuls et tristes. Le trait est net, sûr, énergique, parfois même violent. Le dessin colle admirablement à l'histoire. Une force de caractère rare. Et malgré ce style complètement atypique, la BD reste claire et limpide de bout en bout. Contrairement à La Hyene de Corbeyran et Stéphane Thanneur où le style graphique était lui aussi complètement novateur, mais m'avait perdu, dérouté et avait brisé le charme possible de la BD, "Blood" est une merveille de réalisation graphique. L'histoire pour sa part est surprenante, lancinante. D'un rythme assez lent, les auteurs en profitent pour nous piéger et nous attirer, nous absorber dans cette histoire d'amour hors du temps. Pendant longtemps, tous les personnages restent énigmatiques, sans nom et le dessin symboliste aide grandement à inspirer et injecter cette pointe de mystère ensorcelant. La manière de conter est lancinante, envoûtante, s'armant de lourds silences, de longs moments de solitude, régulière et oppressante comme une armée en marche au son des grands tambours, terriblement effrayant mais en même temps tellement fascinant… Ce n'est pas une histoire de BD classique, le style de narration se rapproche des grands textes bibliques ou mythologiques. Une façon supplémentaire d'appuyer sur la corde des grands rêves humains et aussi et surtout de ses craintes. Si le titre de la BD peut laisser penser un instant que ce titre sera sanguinolent, à ma grande surprise, il n'en est rien. Non, il s'agit ici de la recherche initiatique d'un homme perdu, la recherche de son moi intérieur grâce à son moi extérieur. Le monde des vampires parait bien loin…mais est tellement oppressant ! A essayer absolument.
-- TOME 1 -- Premier tome de cette inclassable série du duo DeMatteis/Williams qui nous offrent ici un album à la fois initiatique et fantastique de très haut niveau. Visuellement c'est impressionnant. Cet album est à milles lieues de ce que j'ai pu lire jusque là. Le dessin s'apparente plus à un mélange de crayonnés et d'aquarelles du plus bel effet, conférant une atmosphère onirique à ce premier opus. Le découpage est cependant très lisible et permet sans mal de suivre le fil de cet album. Le scénario est très mystérieux et onirique pour le moment. Les personnages s'apparentent plus à des concepts qu'à de réels protagonistes, les informations que nous pouvons apprendre sur eux étant davantage tourné vers leur relation avec le personnage central que vers de réelles informations sur qui ils sont. Aucun prénom n'apparaît dans cet album, sinon des noms comme "Frère", "L'enfant","L'homme","La femme", "Nabot","Les vampires", le seul personnage auquel il est conféré un nom (et encore pas dès le début) étant le personnage central. Toute l'intrigue est donc tourné vers ce personnage principal, engagé depuis sa naissance dans la quête de ses origines et du pourquoi de sa venue en ce monde. Mystérieux, onirique et initiatique, ce premier volume est un très bel album, autant sur le plan visuel que sur le plan narratif, et une vision originale de la quête des origines, le tout sur fond de vampirisme. Sulfureux. -- TOME 2 -- Un deuxième album au moins aussi bon que le premier qui nous replonge à nouveau dans les tourments de l'âme de Blood, vampire en perpétuelle quête de connaissance. Le dessin est réellement impressionnant, toujours issu d'un mélange idéal entre crayonnés et aquarelles du plus bel effet. Les couleurs, sombres et ocrées, rajoutent une touche d'onirisme et de noirceur qui collent réellement bien au scénario. DeMatteis nous offre par ailleurs ici sa propre vision de l'île des morts de Böcklin, vraiment superbe et exhalant des relents de noirceurs à pleine page. Le scénario nous permet donc de poursuivre les errances de Blood qui, à travers sa poursuite du chant que lui seul entends, semble se diriger inexorablement vers la mort. Encore plus sombre et sulfureux que le premier opus, ce deuxième tome se concentre essentiellement autour de Blood, de la Femme et de Nabot, qui vont se retrouver chacun à leur tour face à leurs désirs, leurs craintes et leur destinée. Une série hors norme qui s'achève donc sur un second tome à la mesure de son prédécesseur.
Il est absolument certain que toute personne s'intéressant à la peinture ou à l'aquarelle ne peut rester insensible devant cette fresque. Corps torturés à la façon d'Egon Schiele, questionnements existentiels profonds et sincères, il s'agit d'une bd anglo-saxonne d'avant-garde, un peu comme Batman - L'asile d'Arkham de Mckean. Si on accroche, on passe un grand moment avec cet ovni graphique, bien repris par les éditions EP.
Un dessin qui se rapproche plus de la peinture, d'une oeuvre d'artiste graphiste, que de l'habituel dessin de BD. Ca ressemble un peu à quelques oeuvres de Dave Mc Kean mais à mes yeux avec moins de talent et surtout moins d'originalité. Quelques planches et images sont presque réalistes, moins que du Alex Ross mais dans un style approchant, tandis que d'autres sont beaucoup plus abstraites et obscures à déchiffrer. Personnellement, je n'aime pas vraiment. D'une part, je trouve ce dessin souvent trop sombre et angoissant. D'autre part, comme souvent quand la peinture prend le pas sur le dessin de BD, les personnages sont changeants et difficiles à reconnaitre. Ca n'aide pas du tout la narration. C'est visuellement intéressant mais je trouve que ça ne colle pas bien dans ce cas précis avec le média BD et que ça ne favorise pas une lecture agréable de l'histoire. Quant à l'histoire justement, elle est trop abstraite pour moi. Ca parle vaguement d'un vampire mais d'un vampire dans le sens quasiment animal du terme. Ca se passe dans un monde presque onirique, changeant. Le héros, Blood, vit sa vie d'homme nu, presque sauvage mais pensant, sans trop savoir qui il est, d'où il vient, ce qu'il cherche. Il va se retrouver transformé en vampire mais ce n'est là qu'une notion et pas le terme strict du vampire : il ne craint pas la lumière, boit du sang assez rarement, n'est pas immortel. Il se trouve une compagne et ensemble, ils vont errer sans but précis dans ce monde irréel et vide. S'ensuivront des expériences oniriques, des rencontres brèves, des reflexions sur le sens de leur vie, sur leur amour, etc... Et puis vient une fin un peu surprenante mais si peu quand on voit à quel point tout est possible dans cette histoire depuis le début, à quel point rien n'y a de réalité. Je n'ai pas accroché. Trop abstrait, trop imprécis. Je n'ai pas su capter le message de cette BD s'il en a un, pas plus que d'éventuelles émotions, et son histoire est relativement ennuyeuse.
Si le mythe des vampires a longtemps été source d’inspiration, Blood relève le challenge de ne ressembler à aucune autre histoire. Magnifiquement orchestrée et servie par l’immense talent graphique de Kent Williams, cette bande dessinée s’impose à coup sûr comme l’une des meilleures de cette année. Un véritable coup de coeur pour qui est sensible à la peinture !
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