Le Concombre Masqué
Angoulême 2005 : prix du patrimoine. La lecture des aventures du Concombre Masqué de Nikita Mandryka est un fabuleux remède contre la morosité !
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Le concombre masqué, Le Seul Héros 100% Végétal donc 100% Sain ! Né en Tunisie, Nikita Mandryka a entamé sa carrière professionnelle en 1964 dans Vaillant, revue pour laquelle il crée 'Le Concombre Masqué'. La série se poursuivra successivement dans Pilote, L'Echo des Savanes et Spirou. En 1966, Mandryka devenait d'ailleurs l'un des artistes les plus en vue de Pilote, pour qui il imagine avec Marcel Gotlib quantité de bandes dessinées, dont 'Les Clopinettes'. Dans les années soixante-dix, Mandryka lance L'Echo des Savanes avec Claire Brétécher et Marcel Gotlib. Il fut aussi nommé rédacteur en chef de Charlie Mensuel (en 1982) et de Pilote (en 1984). Hélas, le concombre masqué n'est aujourd'hui plus édité...
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Date de parution | Octobre 1971 |
Statut histoire | Histoires courtes (ou gags) 13 tomes parus |
Les avis
En 1965, Mandryka fait surgir ce personnage légumier dans le journal Vaillant ; c'est une bande basée sur un humour nosensique et des gags absurdes qui peut surprendre dans ce journal pour jeunes, plutôt voué à l'aventure et à un humour moins intellectuel. Ceci dit, Vaillant/Pif-Gadget accueillera d'autres Bd qui seront aussi déroutantes pour son public, telles M le Magicien... de Mattioli, "les Compagnons d'Univerzoo" de Usero et Mora, "Milo Marat" de Bonvi, ou Corto Maltese... Ce concombre masqué vit donc une première vie où il ne se passe pas grand chose, on se contente de deviser de façon philosophique. La formule change en 1971 lorsque le légume atypique arrive dans Pilote : le décor est plus stylisé, les humains sont remplacés par d'autres végétaux, et le ton devient beaucoup plus tourné vers la psychanalyse et la discussion existentielle entre le héros et son copain Chourave. Plus tard, dans L'Echo des Savanes, le concombre se préoccupera de politique, avant de revenir dans Pilote où il retrouvera la poésie de ses débuts. C'est donc à partir de 1971 que cette bande inclassable et difficile à définir a été "récupérée" par une sorte d'élite intellectuelle qui y voyait une Bd de génie. Je suis désolé mais moi ça m'a toujours laissé froid, je trouvais ça stupide et sans intérêt, mais ça ne m'a pas étonné, car dès qu'il y a quelque chose d'un peu novateur ou de singulier par son non-sens, les intellos, qui souvent à cette époque avaient été les premiers dix ans avant à cracher sur la bande dessinée comme quoi c'était pas un art et tout ça...sont toujours là pour crier au génie, parce qu'un crétin a dû dire que c'était génial. Quelle hypocrisie et quelle récupération calamiteuse ! Bref, cette bande ne m'a jamais fait rire, et je n'ai jamais compris comment ça avait pu autant tourner la tête des gens, avec un humour à 2 balles et un dessin pas hideux mais pas formidable quand même. Pourtant j'aime bien l'absurde, mais là, je trouve que c'est pas vraiment intelligent, c'est banal, quelconque, commun, ennuyeux, lassant et ça veut rien dire...
Le concombre en question défie une grande partie des tentatives d'analyse. Je comprends facilement qu'on puisse passer à côté, sans y trouver d'intérêt. Mais si le n'importe quoi n'est pas loin, j'ai cru y déceler de la poésie, de l'humour, des fenêtres ouvertes sur des horizons que la bande dessinée ne propose pas souvent. Je ne relirai pas l'intégrale d'un trait, mais je relis régulièrement quelques pages de cette douce folie que je n'explique pas, mais dont je reconnais volontiers qu'elle possède un véritable pouvoir, celui de nous extraire des grilles de lecture de la réalité. C'est une sorte de drogue douce, à consommer avec modération, mais à consommer tout de même. Et puisque son achat n'est pas prohibé, je vous le conseille.
Je n'aime pas le concombre masqué. J'aime beaucoup le dessin de Mandryka qui est simple et rafraîchissant. Je n'ai rien contre l'humour absurde, mais là ça ne me fait pas rire. Un exemple de l'humour qu'on retrouve dans cette série : le concombre mange une banane, mais au lieu de la pelure il y a une cuisse de poulet. Le concombre trouve ça normal et il le mange. Pas très marrant. Les histoires à suivre ne sont pas très passionnantes non plus.
Tout simplement hilarant! Des aventures complètement absurdes et ridicules mais dignes du grand Snark de Lewis Carroll à la sauce française :) J'adore l'humour de cette BD !
Le Concombre Masqué fait ses premiers pas dans l'hebdo "Vaillant" n° 1037 du 28 Mars 1965. Cette chose habite quelque part au bout du monde, dans un cactus-blockaus. Le Concombre s'exprime dans un langage connu de lui seul et n'a pas son pareil pour déclamer des "Bretzel liquide","Protz" ou autres joyeusetés linguales. Il lui arrive de regarder la télédérision, de discuter de l'existentialisme avec son ami Chourave ou de prendre plaisir à voir pousser des rochers qui parsèment son jardin zen. Ces (non)aventures potagères, mitonnées par Mandryka, paraissent d'abord dans Vaillant. Les débuts du "Concombre" ?.. : c'est Boff, un drôle de personnage, plus ou moins reporter, qui part en direction du Désert-de-la-mort-lente. Son but : découvrir ce curieux et fabuleux légume. Nous sommes le 28 Mars 1965. Etrange. Ce n° de Vaillant sera le dernier à paraître sous ce titre. Dès le n° suivant, l'hebdo deviendra "Vaillant le journal de Pif". Et notre cucurbitacée s'y installera dans l'espace d'une demi-planche hebdomadaire. Mandryka signe alors ces aventures du pseudo de Kalkuss, puis de Karl Kuss, de Caleq-usse, Calgus, Kilkoz et autres encore... Un vrai jeu de piste !... C'est en 1971 que le Concombre masqué fait son apparition dans l'hebdo Pilote. Mandryka y met alors en scène un véritable univers légumier. Ces histoires de total non-sens seront plébiscitées par une large part du lectorat. Il y reste jusqu'en 1972. Suite à un désaccord avec René Goscinny, Mandryka et Claire Brétecher partent fonder "L' écho des Savanes". Notre gros cornichon vert y suit son créateur. En 1979, retour en force du Concombre dans les pages de Pilote. Mandryka a alors cessé de diriger "L'écho". Il y reste pendant quelques mois. 1989. Boum ! Surprise ! Alors que plus personne n'entendait parler du légume vert, il investit les pages de l'hebdo Spirou. Le revenant est largement salué par le public, et même la critique lui fait bon accueil. Notre légume vert aura l'honneur de 12 albums, de 1971 à 1995, ce sous divers éditeurs. Un recueil d'inédits sera édité en 1995. Le Concombre... Quoi le Concombre ?... J'avoue que ce n'était pas ma tasse de thé. Une certaine "intelligentia" d'après-Mai 68 l'a-t-elle mis sur un piédestal ? (QUOI !?!... Tu ne connais pas le Concombre ???... Mais t'es con, mon vieux !..). Je ne sais. J'en ai connu qui s'esbaudissaient (où faisaient bien semblant) à la lecture de ces aventures. Pourtant bon lecteur, je m'en fendais seulement d'un sourire... forcé. Désolé, machin vert, mais nous ne serons jamais vraiment copains... Et Mandryka dans tout ça ?... Dessinateur-scénariste de nationalité française, Nikita est né à Bizette (Tunisie) le 20 Octobre 1940. Outre les Aventures Potagères du Concombre Masqué, il est également l'auteur de : Clopinettes, de nombreuses histoires brèves avec Marcel Gotlib. C'est ce Mandryka là que j'aime bien...
Un bon délire de Mandryka! Même si dans la vie active j'ai du mal avec les concombres, celui masqué m'a fait souvent sourire. Avec ses expressions bizarres du genre "Gaspitude et muscovisité", ses objets sortis de nulle part, ses chutes où l'on ne comprend rien, l'auteur arrive pourtant à maîtriser totalement la bd. Le dessin n'est pas excellent, évidemment, mais quand il s'agit d'un concombre masqué, n'allez pas demander du réalisme. Je trouve personnellement que le trait grossier colle bien au registre du délire, et fait d'autant plus décoller la bd...
Je n'ai jamais très bien compris le "buz" qui entourait cette bd. On peut dire ce qu'on veut sur son côté subversif, sur son humour totalement décalé et déjanté, mais j'accroche pas. A la sortie de l'intégrale, je l'ai achetée pour pouvoir la relire avec le recul. Je voulais me démarquer de mes anciennes impressions, à l'époque du lycée où je la lisais, sous les encouragements de mes copains. Mais, des années après, que dalle... je suis toujours aussi insensible à ce genre d'humour "nonsensique". Mais bon, j'ai beau ne pas aimer le concombre, sous cette forme, c'est pas une raison pour en dégoûter les autres.
Pas mal sans plus pour le concombre, j'accroche pas beaucoup à l'humour cucurbitacesque. Il ne me fait même pas sourire. Lire peut être un sketch ou deux 1 à 2 fois par an peut encore se faire mais pas plus, histoire d'essayer de rire un peu. Pour finir une vérité vraissemblablement véritable et vraie Ottoneggesque est que le concombre est meilleur en salade, masqué ou non.
"Le concombre masqué" est à la fois connu de nombre de personnes mais, en même temps, c'est une BD qu'on voit rarement en bibliothèque ou chez les amateurs de BDs. Personnellement, l'humour absurde de cette série me fait parfois beaucoup rire. Mais d'autres fois, rien... Disons que c'est très inégal à mon goût et qu'il est dur de tenir la lecture d'un album entier sans décrocher relativement rapidement. Le dessin est en outre bien particulier, pas assez soigné pour me donner envie d'acheter un album et de le mettre dans ma bibliothèque par exemple.
Halalala, ce concombre masqué! Personnellement, je n'ai lu que les dimensions poznave de chez Dupuis. Il est ressorti de ma lecture un sentiment bien particulier comme l'est l'humour et la construction de l'histoire. Tout frôle le n'importe quoi. Que ce soit le vocabulaire, les miroirs, les savants. L'ambiance est fort sympathique, autant que le dessin est traditionnel. A noter tout de même une imagination dans le style cartoon de chacun des protagonistes ! :) A lire si vous en trouvez! Attention! Ca part dans tout les sens :)
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