La Conquête du cosmos

Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)

Quatre ans après avoir ruiné l’histoire de l’aviation avec Les premiers aviateurs, Alexandre Fontaine Rousseau et Francis Desharnais unissent à nouveau leurs forces pour faire la passe à la course à l’espace.


Auteurs canadiens Conquête de l'espace Les petits éditeurs indépendants

La conquête du cosmos relate cette lutte scientifique ayant opposé l’URSS aux États-Unis à l’apogée de la guerre froide. Tous les événements marquants de cette aventure extraordinaire sont ici présentés dans leur plus factuelle réalité, à l’aide d’effets spéciaux de pointe.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juin 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Conquête du cosmos © Pow Pow 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

20/07/2021 | fuuhuu
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Ne cherchez pas ici de guerres intersidérales, avec envolées lyriques de vaisseaux spatiaux, ou des planches grandioses. Non, on est là au contraire dans du minimalisme. Remarque valable pour le dessin (minimaliste donc, proche parfois de celui de Tom Gauld, et en plus statique, abusant d’une sorte de quasi itération iconique). Mais aussi pour les scénarios : en effet, très peu de texte et de dialogues, peu d’action, et très peu de surprise, puisque les auteurs ont cherche tant que faire se peut de se conformer à la réalité de cette « conquête spatiale », dans laquelle les deux Grands de la guerre froide se sont lancés. Cela peut paraître rébarbatif, mais ça passe quand même. Grâce aux dialogues, où se glissent quelques touches d’humour (voir le discours de Kennedy, ou tous les passages autour de la première expédition lunaire américaine). Quelques termes québécois aussi, ce qui m’amuse et plait à chaque fois. Bref, un petit album qui ne paye pas de mine, mais qui se laisse lire rapidement, mais aussi agréablement. Note réelle 3,5/5.

22/12/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Un album humoristique qui m'a fait moyennement rire. Il y a des bons gags et d'autres qui tombent à plat. J'ai particulièrement aimé lorsque les auteurs se moquaient de la théorie du complot au sujet du voyage sur la lune qui ne serait jamais arrivé. Le principal reproche que je trouve à cet album est qu'à la longue, la répétition d'une même case sur une page, voire même sur plusieurs pages de suite, avec peu de changements, ben à la longue cela devient vite monotone. Disons que cela m'aurait moins dérangé si j'avais plus ri. Il y a quand même plusieurs passages moyens qui me semblaient un peu interminables. Autre chose, j'avoue ne pas avoir aimé qu'on fasse parler les soviets et les américains en québécois. Je sais pas si c'est censé être drôle, mais moi cela m'a semblé juste étrange. C'est comme si on traduisait un manga et que tous les personnages se mettaient à parler avec l'accent marseillais ou antillais ou n'importe quoi finissant en allais.

29/04/2022 (modifier)
Par Blue boy
Note: 4/5
L'avatar du posteur Blue boy

Disons-le d’emblée, le lecteur amateur de BD de SF, dans la tradition du « space opera » aux planches spectaculaires, s’il est intrigué par le titre, devra passer son chemin. S’il va jusqu’à feuilleter ce petit album, il pourra aussi conspuer la fainéantise apparente du dessinateur, Alexandre Fontaine Rousseau, qui recourt ici à l’itération minimaliste. Et pourtant, le procédé est connu, s’appliquant très largement à la BD d’humour et popularisé par l’école oubapienne dont Lewis Trondheim est un éminent représentant. Toujours très culotté, ce parti pris est largement assumé par ses auteurs et fonctionne ici à merveille. Et à y regarder de plus près, la qualité graphique est bien présente. Faites-le test vous-même en tapissant un mur à l’aide des planches de l’album, le résultat est plus que probant, vous arriverez même à épater vos amis ! Bref, pour peu qu’un tel parti pris soit accepté par le lecteur, il ne lui restera plus qu’à se délecter de cet humour décalé et pince-sans-rire s’appuyant sur la technique du « running gag ». Comment résister à cette Laïka imperturbable qui ne sait que répondre « Waf ! » au groupe de scientifiques lui proposant de l’envoyer en orbite autour de la Terre, tout en s’égarant dans des conversations à la fois oiseuses et absurdes. Et c’est encore plus drôle quand on sait ce qu’il adviendra de la chienne… tout au moins dans le monde réel. Quant à Michael Collins, le troisième astronaute aux côtés de Buzz Aldrin et Neil Amstrong, on compatit avec lui du sort qui lui fut réservé. Car en dehors du fait que (presque) personne ne se souvient de lui, et pour cause, le pauvre Collins resta à bord de la capsule tandis que ses deux compagnons gambadaient sur un sol lunaire vierge, sous l’œil admiratif de 4 milliards de Terriens. On compatit et pourtant, hypocrites que nous sommes, cela ne nous empêche pas de pouffer de rire en lisant son journal dans lequel il tente, non sans mal, de masquer sa frustration par une attitude fair-play. Les expressions québécoises renforcent la cocasserie du propos, et même le lecteur français finira par se familiariser et deviner le sens des plus énigmatiques, sans forcément faire appel à google. C’est sûr, Francis Desharnais a le sens de la « joke », et avec lui, si un voyage en capsule spatiale est pas « vargeux », il saura le rendre « ben crampant » ! A l’aide de cette parfaite alchimie entre textes et dessins, les auteurs raillent avec causticité les idéologies ennemies du temps de la guerre froide, démystifient les figures héroïques de cette course à l’espace un peu infantile, égratignant au passage le complotisme, le mercantilisme et plus généralement la bêtise. Une chose est sûre, avec « La Conquête du cosmos », vous ne verrez plus l’espace de la même façon, et la simple contemplation de la lune fera peut-être même naître un sourire amusé en vous…

14/04/2022 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
L'avatar du posteur cac

J'ai peu goûté cet humour basé sur la conquête spatiale. Il y a certes quelques bonnes idées de mises en scène et les répétitions de cases quasi identiques permettent de jouer sur un comique de case vide de dialogue pour que le gag monte au cerveau du lecteur. En plus ils ont oublié de faire la traduction depuis le québécois, on comprend un mot sur deux. En vrai on comprend mais sur les premières pages il faut s'y faire. Un album de 200 pages qui se parcourt assez vite car on ne s'attarde pas sur le dessin, ce n'est pas qu'il soit raté mais c'est le texte qui est le plus important et parfois il se fait rare.

03/11/2021 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 3/5
L'avatar du posteur fuuhuu

Une Bd qui retrace dans les grandes lignes la course à la conquête de l'espace, depuis Laika jusqu'à Apollo 11. Cependant, elle retrace cette histoire depuis les coulisses. On nous donne les véritables états d'âme des protagonistes principaux. On comprend les véritables enjeux et objectifs de chacun. On répond à nos plus grandes questions concernant la conquête spatiale. On révèle les plus grands secrets. Bref, c'est une BD humoristique qui se moque complètement du sujet, mais de manière intelligente. Toutes les discussions absurdes qui nous sont révélées au fil des pages, ont, je suis sûr, réellement existé un jour ou l'autre. Les auteurs ont simplement décidé de ne parler que de celles ci. J'ai donc assez bien accroché à l'humour parce que je me suis plusieurs fois dit : "hahaha c'est vraiment ça en fait" (je crois que c'est le meilleur argument que j'ai pu écrire sur ce site). Par contre, je ne mets "que" 3 étoiles pour la monotonie des planches. En effet, sur les 200 planches de la BD, il n'y en a que 15 différentes. Seuls les phylactères changent. On s'en lasse donc très vite, surtout que les dessins sont vraiment minimalistes. Je ne conseille donc vraiment pas l'achat. MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

20/07/2021 (modifier)