Nautilus
La rencontre de deux univers, celui de Jules Verne et celui de Rudyard Kipling.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Jules Verne Les sous-marins Rudyard Kipling
D'origine irlandaise, mais élevé en Inde avant de devenir le protégé d'un colonel de la couronne, Kimball O'Hara est un agent des services secrets britanniques de la fin du XIXe siècle. Son intelligence, son excellente condition physique et sa droiture morale font de lui un élément précieux. Mais un soir de l'année 1899 à Bombay, son destin est bouleversé... La filature d'un agent russe le mène sur un paquebot du gouvernement anglais en pleine fête officielle quand une bombe y explose soudainement, brisant la coque du navire et tuant bon nombre des hauts-dignitaires présents. On crie à l'attentat et un coupable tout désignés'impose aux yeux de tous : Kimball O'Hara. Pour prouver son innocence, désamorcer les tensions diplomatiques et espérer un jour revoir son fils, Kim va devoir récupérer des documents secrets restés dans l'épave du bateau tombée au fond de la baie. Malheureusement, aucun homme n'est capable de s'enfoncer aussi profondément dans les fonds marins. Aucun, sauf peut-être un seul ! Il y a dix ans, il a disparu de la surface de la Terre, mais la rumeur le dit prisonnier des Russes, coincé dans une forteresse inaccessible au milieu d'un désert de glace sibérien. Cet homme, c'est le capitaine Némo. Fuyant les autorités indiennes, Kim se met en quête de ce personnage légendaire à qui appartient le sous-marin le plus performant de tous les temps : le Nautilus... Course poursuite à l'échelle planétaire, Nautilus est un récit d'action, d'espionnage et d'aventure riche en personnages complexes, situations inextricables et scènes spectaculaires.
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Date de parution | 19 Mai 2021 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je me range complètement à l’avis de Cacal69. Un 1er tome enchanteur, un album dense en péripéties (si on fait fi de certaines facilités) et solidement charpenté en terme de mise en page, franchement un régal, pour une 1ère œuvre bravo. De la bonne aventure, la confrontation entre nos 2 héros littéraires est une chouette idée et fonctionne très bien (Némo n’apparaissant que dans la derniere partie). Par contre, le 2ème n’est pas du même acabit, honnête mais je suis sorti moins scotché (alors que le Nautilus fait son apparition), une demi déception. Ce qui explique le 3* (pour l’instant), j’espère que les auteurs prendront leurs temps sur le prochain, pour une conclusion à la hauteur. En attendant, ça reste très bien fait et recommandable pour les amateurs. MàJ après lecture dernier tome : Rien d’honteux, les auteurs tiennent leur trilogie et leurs personnages, du divertissement honnête malgré de grosses ficelles et un léger abus de retournement de situation. Pas vraiment marquant mais sympathique à lire, par contre je déplore toujours des petits soucis d’échelle avec le Nautilus (la scène où il sort du fleuve m’a paru loupé à cause de ça) Je reste sur le 3*.
Mise à jour suite à la lecture du tome 3. Hier midi, je déambulais dans le rayon bd du Furet du Nord à Lille et c'est sa magnifique couverture qui m'a fait acheter cet album. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Un bon moment de lecture. C'est une œuvre apocryphe qui fait se côtoyer deux personnages, le capitaine Némo de Jules Verne et Kimball O'Hara de Rudyard Kipling. L'idée de faire une suite à leurs aventures respectives et les faire se rencontrer est tout à fait lumineuse. Et ce savant mélange fonctionne à merveille. 1899, tout commence à Bombay, suite à un attentat, notre héros Kimball se voit accusé d'acte de guerre. Car il s'agit bien de cela, les empires britannique et russe n'attendent que l'étincelle qui mettra le feu aux poudres. Il doit s'échapper pour prouver son innocence, ce qui le mènera en Sibérie. Je n'en dis pas plus. Mathieu Mariolle nous entraîne dans un périple avec des scènes d'action dignes de James Bond. Une guerre d'espions avec des personnages bien typés, de l'aventure avec un grand A. Mariolle prend quelques raccourcis dans le déroulé de l'histoire, mais cela ne m'a pas gêné, sauf lorsque dans sa fuite, Kimball trouve un cheval sorti de nulle part. Je découvre le dessin de Guénaël Grabowski dont c'est la première BD. Un style réaliste, ni trop fin, ni trop gras, très beau. Les nombreux détails apportés aux décors sont un plus indéniable. Un découpage classique mais qui donne du rythme à l'histoire. Petit cadeau, un très beau cahier graphique. Bref, une bande dessinée sans prétention que je recommande pour les amateurs d'aventure et d'espionnage. TOME 2 Un second tome qui me déçoit. Graphiquement c'est toujours aussi beau, de belles planches sur le milieu océanique mais de gros problèmes de proportions entre les baleines et les sous-marins. Côté scénario, autant le premier opus était bien structuré et cohérent, autant celui-ci manque de coffre et les invraissemblances sont trop grosses pour me faire complètement adhérer à cette aventure. Dommage. En attendant la fin de ce triptyque, je baisse ma note d'une étoile. TOME 3 Un album dans la même veine que le second opus, un scénario mal structuré avec des grosses ficelles pour faire avancer l'histoire. Une course poursuite pour empêcher une guerre entre deux empires avec l'indépendance de l'Inde en toile de fond. En définitif, rien de bien innovant malgré l'ambiguïté des personnages, même la fin ne se dénote pas avec le fameux "héritage du capitaine Nemo". Graphiquement, toujours les mêmes qualités. En conclusion, cela reste néanmoins un triptyque agréable à lire pour les adeptes d'aventure et d'espionnage, mais je n'y reviendrai pas.
Cette BD a de très bon côtés, mais pèche par une absence de soin dans les détails. Je m'explique : le point de départ de l'intrigue est intéressant, on a un jeune métis anglo-indien (ou plutôt irlando-indien) travaillant pour l'Intelligence Service, chargé de débusquer un traître en collusion avec l'empire russe. Il assiste à une remise de documents à bord d'un paquebot sans voir le visage du traître, qui pour couvrir ses trace va faire couler le navire. Notre héros se retrouvant accusé d'être le traître et le saboteur, il ne voit comme solution pour prouver son innocence de plonger sur l'épave avec l'aide du Capitaine Nemo, qu'il évade d'une geôle russe également où il croupissait. Vous l'aurez deviné, ils vont utiliser le Nautilus. Sauf que ce qui vient gâcher l'ensemble se trouve également dans ce résumé : -Le paquebot est à quai dans le port de Bombay, mais on tente de nous faire croire qu'il a coulé à plusieurs centaines de mètres? -Le paquebot toujours est calqué sur le Titanic, et le dessin de l'épave est partie plagié d'un dessin fait par Ken Marschall pour l'épave du Britannic, le frère jumeau du Titanic coulé en 1916 (l'auteur a même poussé le vice jusqu'à décalquer des photos du navire à son quai de Southampton pour des scènes censées se dérouler en Inde...). J'aurais aimé un minimum d'originalité : si l'auteur peut créer de manière crédible un Nautilus original, pourquoi pas un paquebot et son épave qui le sont tout autant? -Le côté "accusé à tort" est franchement pas super bien amené (euphémisme) et est un énorme poncif. De même que c'est bien entendu une créature superbe avec laquelle il était proche qui va traquer notre héros. -Enfin, faire couler (à la torpille en plus :on se demande comment tout ceci a pu être dissimulé dans un port grouillant de monde) un paquebot pour cacher la traîtrise d'un individu est quand même très très gros. Restent donc de très beaux dessins et une interaction avec Nemo des plus intéressantes, au final c'est bien Nemo le vrai héros du récit, ambivalent à souhaits.
Voilà de la bande dessinée d'aventures comme je l'aime ! Avec ce croisement entre Kim de Rudyard Kipling et 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne, Mathieu Mariolle et Guénaël Grabowski frappent fort. Tout est là pour en faire une grande saga : un univers vintage lorgnant presque vers le steampunk, un récit d'espionnage à échelle planétaire, de grosses scènes d'action, des planches énormes et magnifiques... C'est vraiment ce qui m'a sauté aux yeux directement, cette magnificence omniprésente du dessin. La patte de Grabowski est extrêmement belle, et rend merveilleusement hommage aux univers de Verne et de Kipling, grâce à des dessins qui n'hésitent pas à faire éclater les limites de la case pour remplir toute la page ou seulement une partie. Cela donne un côté colossal (comme les splendides couvertures) pas désagréable. En termes de scénario, c'est de l'aventure très classique, mais très bien menée. Assez peu de surprises dans le scénario, voire quelques grosses facilités (comme le dit Le Grand A ci-dessous, pourquoi devoir plonger des centaines de mètres alors que le bateau a coulé dans le port ?). Mais bon, en ce qui me concerne, ces (rares) facilités ne m'ont pas trop dérangé et j'ai trouvé le récit trop bien mené pour m'en formaliser. Bref, une saga d'aventures qui semble faite pour moi, et dont il me tarde de découvrir la fin, en espérant que le dernier tome sera à la hauteur !
C’est très à la mode de mélanger des univers fictifs très connus en se demandant ce que la rencontre d’untel et d’untel donnerai (comme dans les comics Marvel par exemple), ou bien d’écrire une fan fiction en se demandant ce que tel héros a pu devenir (comme dans la bd Long John Silver par exemple). Là, deux chefs d’œuvre de la littérature du XIXème siècle s’affrontent : Nemo, capitaine du Nautilus, issu du roman 20000 lieux sous les mers ; et Kimball O’Hara, héros du roman éponyme Kim de Rudyard Kipling. Le résultat est plutôt détonnant et pas dénué d’intérêt, on sent le projet de longue date qui a pris le mûrir. La toile de fond avec ce conflit entre Empire Britannique et Russe des deux côtés n’est pas sans rappeler celui qui se joue actuellement entre USA et Russie. Au milieu de tout ça un homme cosmopolite, certes espion pour la couronne britannique mais pas pour autant une grosse raclure prêt à toutes les bassesses, qui se retrouve accuser à tort de trahison et bouc émissaire idéal pour déclencher la première guerre mondiale. Il y a pas mal d’action, de changement de décor, ça c’est pour le positif. En revanche c’est rushé à mort, des fois tu te demandes comment ils arrivent à s’en sortir, Mathieu Mariolle lui s’en sort par une pirouette scénaristique en passant d’une scène à la suivante… facile. De plus la suspension de crédulité qui saute dès le début avec le bateau qui coule dans le port de Bombay mais allez comprendre : pour rechercher les preuves de son innocence, le héros doit plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeur… dans le port de Bombay ?! C’est n’imp’ mais bon… Les dessins de Guënaël Grabowski sont bons voire très bon. On sent tout de suite l’école semi-réaliste à la Thimothée Montaigne, qui est dans les remerciements de l’artiste, sûrement pas un hasard. L’élève ne dépasse pas encore le maître mais c’est vraiment top pour un auteur dont c’est la première bd il me semble. En tout cas moi je me suis régalé mais attention à bien lui laisser le temps monsieur l’éditeur ! On voit tout de suite que le tome 2 est moins qualitatif visuellement, et ce probablement en raison du délai de publication imposé. Une fiction plutôt cool et haletante avec une tension grimpante dans la deuxième partie, où le Nautilus est la véritable vedette (en démontre les doubles pages qui lui sont consacrées) à l’image d’Arakis du cycle de Dune. Le destin du monde va se jouer sous les eaux, à bord de ce mythique vaisseau.
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