Yoko Tsuno

Yoko est une electronicienne japonaise qui accompagnée de ces deux amis Pol et Vic vivent des tonnes d'aventures autant dans l'espace que dans le temps.
Couleur de peau : bleu Journal Spirou Lectures à l'École, cycle 3 (CM1, CM2 et sixième)
Yoko et ses deux amis Pol et Vic forme le Trio de l'étrange et font des reportages sur l'inexplicable et la science fiction. Lors de leur premier reportage, ils découvrent une race extra-terrestre à la peau bleue: les Vinéens. Toujours prête à aider ses amis et à découvrir la vérité, Yoko entraînera ses compagnons dans toutes sortes d'aventures qui ne manque pas surprise. Au cours de leur voyage, ils aideront les Vinéens à retrouver leur planète d'origine ( Vinéa ), rencontreront une jeune fille qui voyage dans le temps ( Monya ) et l'aideront à empêcher la destruction de la Terre dans plusieurs années. Roger Leloup nous plonge dans de magnifiques intrigues grâce à un dessin technique extra-ordinaire et des personnages attachants. Autant dans les airs que sous l'eau, la charmante Yoko nous montre tout son savoir faire pour empêcher les catastrophes de se produire. L'histoire de Yoko, divisée en trois partie: aventures dans l'espace avec les Vinéens, aventures dans le passé avec son amie Monya et aventures dans un présent proche du nôtre est vraiment fantastique. On se demande vraiment se qu'il adviendra de cette héroine aux yeux en amandes.
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Date de parution | Janvier 1972 |
Statut histoire | Une histoire par tome 31 tomes parus |
Les avis

Je ne suis pas à proprement parler un nostalgique de Yoko Tsuno. En fait, je n'ai jamais eu qu'un seul tome de cette série dans ma jeunesse, le numéro 11, La Spirale du Temps. Mais ce tome là, je l'ai lu des dizaines et des dizaines de fois. Plus tard, au début des années 90, j'ai lu à la bibliothèque de la FAC quelques autres tomes, notamment sur les vinéens. Je ne suis pas fan de SF, mais j'avoue avoir accroché aux aventures extra-terrestres de cette belle japonaise. Et puis les intégrales sont arrivées il y a quelques mois, et j'ai finalement décidé de les acquérir. He bien... je prends mon pied, quelles que soient les aventures contées (terrestres ou non). Yoko Tsuno reste à mes yeux l'Héroïne par excellence. Ses Aventures, avec un grand "A", me transportent littéralement. J'aurais certes préféré que la psychologie de la donzelle soit plus fouillée, qu'elle paraisse plus humaine et moins froide, que les deux hommes qui l'accompagnent soient autre chose que des faire-valoir... Mais bon, s'il fallait retenir une chose de tous ces tomes, c'est que Roger Leloup est un féministe convaincu, un peu à la manière de Hayao Miyakazi. Il n'y a de place que pour les femmes, ça se sent et c'est très bien ainsi !

Noter une série est toujours un problème. L’aviser ne l’est pas, car on a tout loisir de développer son point de vue, de nuancer, au sein d’un avis. Mais la note, elle, est sèche, abrupte, peu propice à la nuance pour une série qui s’étale sur une trentaine de tomes. Alors, comment noter une série que l’on a découverte il y a bien des années, qui se développe sur plus de vingt tomes (qu’on n’a pas tous lus), et qu’on pourrait, éventuellement, vouloir noter avec notre regard contemporain ? Ainsi, j’ai relu la majeure partie de mes albums de Yoko Tsuno, et je dois avouer qu’ils m’ont moins convaincu qu’à l’époque de leur découverte. Cependant, d’autres qui m’avaient laissé un peu froid (Le Dragon de Hong Kong, Le canon de Kra, par exemple) m’ont beaucoup plus touché. Le regard change, inévitablement. Et, de toute façon, on ne peut redécouvrir avec le même émerveillement une œuvre que l’on connaît presque par cœur. Finalement, c’est donc cet émerveillement initial que j’ai préféré laisser parler. Peu m’importe la froide raison, et la décrue de cette série qui s’étiole. Yoko Tsuno, pour moi, aura rimé avec émerveillement. Certes point sur tous les albums initiaux, mais sur un nombre suffisant pour qu’à mes yeux elle demeure « Culte! ». De la série initiale, qui a cessé de me convaincre à partir de l’album treize, j’ai cependant moins apprécié La frontière de la vie, Message pour l’éternité, et même La proie et l’ombre. En vérité, presque toutes les aventures terriennes de Yoko. Mais les aventures vinéennes (ou terro-vinénnes)... Que Leloup ait emprunté à des cycles connus de la SF m’importe peu, puisque à l’époque je ne les connaissais pas, et c’est toujours à peine si je les connais. Ah ! ces belles vinéennes à la peau bleue... Que Leloup considère qu’il écrit pour les filles, s’il le veut, mais il a inventé là un magnifique fantasme pour jeunes ados mâles. Et je ne saurais jamais assez le remercier pour cela. Dans ce cycle, mention spéciale à La Forge de Vulcain (grandiose), aux Titans, qui me touchent encore par leur humanisme délicat, et à La Lumière d’Ixo, pas forcément hyper-crédible, mais assez magique. Enfin, pour la bonne bouche, je garderai des aventures terrestres La spirale du temps, terriblement poétique, fort et puissant, et L’orgue du Diable, qui reste un de mes albums préférés, toutes séries confondues. Non seulement le Rhin y est assez magique, mais ceux qui l’ont lu savent qu’on y trouve un certain château, qui porte le nom de Katz. Alors, est-ce que le nom de ce château m’a marqué parce que je sais qu’il signifie « le château du chat » ? Ou est-ce que le nom de Katz, outre qu’il signifie « chat », m’a marqué justement parce qu’il est le nom du fameux château de l’orgue du Diable ? Je ne sais. En tout cas, il se trouve que j’avais oublié que le Katz est situé sur la rive du Rhin, je le croyais nom du château à péage sis sur une île au milieu du Rhin (et non point le château du diable, de fait). Donc... Quoi qu’il en soit, il m’était difficile de passer sous silence ce lien, à mes yeux évident, entre mon pseudonyme d’icelieu et l’univers de Yoko Tsuno. Pour finir, j’inviterais tous ceux qui s’intéressent à Yoko Tsuno ou qui souhaitent la découvrir, à acquérir les tomes de son intégrale. Un beau travail éditorial a été fait pour nous en apprendre plus au sujet de cette série, et c’est franchement très intéressant. Vous saurez ainsi pourquoi Vinéa s’appelle Vinéa (je l’avais deviné, mais j’étais heureux qu’on me le confirme, car il arrive souvent qu’on s’imagine des étymologies à tort), comment la série fut créée, et en quoi la dernière planche de La frontière de la vie était prophétique (l’anecdote est marquante).

J’apprécie la série en soi. En 1972, elle constituait une véritable révolution dans le genre "bd pour la jeunesse" en ce qui cocnerne les personnages féminins (à part Natacha mais Natacha avait un emploi typiquement féminin, et il y avait Laureline, mais c'était pour un public plus adulte). Bref, la série en soi, mélange de science-fiction osée, d'humour (plus rarement) d'aventures et d'amitié, était une réussite. Je n'ai pas d'album préféré : mais disons que du 1er° ("Le trio de l'étrange") au 9ème (La Fille du Vent), c'est excellent ! Après, cela devient plus irrégulier : on a du très bon encore ("La proie et l'ombre") ; du bon ("L'Astrologue de Bruges") et puis du moyen de chez très moyen ("Le dragon de Hong-Kong"). Mais bon, ne crachons pas dans la soupe. Là où ça se corse, c'est avec "La jonque céleste", "La pagode des brumes", "Le 7ème code" (les 3 derniers, quoi !). Les deux histoires chinoises sont pauvres par leur scénario, le dessin est franchement décourageant, on sent Leloup fatigué, préférant faire jouer un rôle aux mômes comme Perle de Rosée ou Sin-Yi, et laisser de côté ce que la série avait de meilleur au niveau des personnages secondaires (je pense à Pol et Vic, mais surtout à Pol !!!). Et puis, pour le dernier album en date, c’est le pire (et je m’en explique pourquoi dans le forum : graphisme encore plus décevants, des idées qui se voulaient originales mais à mon avis guère inspirées, invisibilité de Pol et Vic, prédominance donnée à la jeune russe de 14 ans dont l’auteur semble admettre lui-même qu’elle pourrait constituer une héroïne à elle toute seule. Or c’est de Yoko que nous parlons, ce ne doit pas être « Les aventures de Yoko et Emilia ». Ca ne doit pas devenir une série de jeunes filles de 14 ans pour jeunes filles de 14 ans. Leloup a, semble-t’il, décidé de tourner le dos à son ancien public, qui occupait une tranche d’âge et de sexe bien plus importante. Donc, dans l'ensemble, une série qui allie le meilleur (au début) au pire (à la fin). Ca s'appelle une décadence - une dégringolade, je préfère !... Alors bon, c'est le coeur déchiré, mais le "3", c'est à cause des derniers albums en date, car pour ses débuts, la série méritait '5" !

Je trouve toujours très frustrante la lecture de Yoko Tsuno. Leloup a manifestement en tête un univers très riche, son dessin est superbe et regorge de détails, même si les personnages ont un petit côté rigide. L'inspiration rappelle Jacobs, avec ces cryptes, ces civilisations technologiques enfouies sous terre, ces immenses salles de machines zébrées d'éclairs... Mais pourquoi s'acharner à faire tenir en 48 pages des histoires qui mériteraient, chacune, deux à trois tomes pour se déployer et laisser respirer les personnages ? Jacobs, lui, n'a pas hésité à prendre son temps quand il le fallait.

Pour moi, oui c'est une série culte : Je l'ai découverte ado et j'ai flashé ; les dessins, précis dans les moindres détails, les scénarios sur trois niveaux pour qu'on ne se lasse pas... Je continue d'acheter les tomes même si les derniers m'ont parus plus tirer sur le sentimental que sur l'intrigue (je ne suis plus une ado !) mais ces BD m'ont fait rêver et à présent elles font rêver ma fille !

J'ai découvert les aventures de Yoko à la bibliothèque de mon entreprise. J'ai tout de suite été séduit par la qualité du dessin, directement inspiré de la ligne claire de Hergé avec qui Roger leloup a travaillé. Je suis peu attiré par les épisodes Vinéens, ceux-la je les lis et je passe à autre chose. Par contre, les épisodes "terriens" me ravissent. La documentation et l'environnement de Yoko sont l'objet d'un dessin rigoureux, hyper bien documenté, net et clair. C'est pour moi la première qualité de cette BD, le scénario ne venant qu'en deuxième position. Par contre, comme beaucoup d'entre vous, je trouve que les personnages souffrent apparemment d'une forme de paralysie faciale qui nuit à la qualité de l'ensemble. J'ai fait découvrir la ville de Bruges à mes enfants en leur faisant parcourir la ville l'album en main : Ils étaient (à l'époque) stupéfaits de pouvoir se balader dans le décor d'un album de BD ! C'est le résultat du travail de qualité de Roger Leloup, et on peut se dire, que dans les décors que l'on ne connaît pas, il doit en être de même. Ayant eu une culture allemande farcie de légendes à la Sigfried ou Wotan, je m'y retrouve aussi dans nombre d'aventures de Yoko. Par contre je n'ai plus suivi dans les épisodes trop asiatiques, où je n'ai aucune référence, et, de ce fait, mon intérêt a diminué sans que les qualités exposées plus haut soient en cause. Je ne trouve pas que les BDs de cette époque aient vieilli : Les BDs actuelles sont simplement plus en phase avec l'ambiance de notre époque, et plus calquées sur le cinéma, alors que dans les vieilles séries, c'est plus l'aventure qui prime, façon Indiana Jones pour continuer le parallèle avec le cinéma. Raymond

Elle existe depuis plus de 36 ans et vieillit, ma foi, fort bien. Elle ?... C'est Yoko Tsuno, qui débute dans l'hebdo Spirou n° 1693 du 24 Septembre 1970. Yoko ?... J'ai immédiatement apprécié son charme et, surtout, l'univers créé par Leloup ; un univers où notre héroïne va vivre de tumultueuses aventures, tant sur Terre que sur la planète Vinéa. Notre électronicienne, pourtant, n'est pas seule. Mais ses deux amis, Pol et Vic, au fil des épisodes, n'auront plus qu'un rôle subalterne ; Leloup ciblant ses histoires sur Yoko. Dommage, car ces deux "seconds couteaux" mettaient un peu d'ambiance (peut-on parler de réel humour ?) aux côtés d'une héroïne, personnellement, bien sérieuse ?... Heureusement, Leloup ajoutera de nouveaux personnages attachants comme Khâny la Vinéenne et Rosée, la petite asiatique. Nonobstant ce fait, j'avoue que j'ai été soufflé par les premières histoires. Plein la figure du graphisme de Leloup. Un dessin précis, méticuleux, pointilleux, très lisible compose ainsi des scènes très documentées qui apportent une vraie authenticité aux planches. Ce trait magnifique, unique même, est également mis au service d'intrigues principalement axées sur la science-fiction et le fantastique ; des intrigues où rebondissements et sens de la narration ont tout le temps gardé mon attention en éveil. J'ai écrit "ont gardé" car, après une douzaine d'albums, j'ai ressenti une certaine lassitude ; non pas à cause du dessin mais bien des intrigues. Il n'y a plus ce petit côté "magique" des débuts, bien que chaque histoire "sent" le soin apporté à son élaboration. Il n'y a plus ce côté novateur de la série, laquelle me fait -un peu- penser à Astérix. Lorsqu'il n'y a qu'une personne aux commandes -scénario et graphisme- c'est toujours le même style et -forcément- les mêmes idées qui dictent la ligne de travail. Parfois, il ne faut pas avoir peur d'ouvrir une fenêtre et de regarder vers l'extérieur : il y a de nombreux jeunes scénaristes qui pourraient apporter des idées neuves et donner ainsi une bouffée d'air frais à ces séries qui, doucement, commencent à se refermer sur elles-mêmes. Yoko ?... Une série au dessin irréprochable mais aux intrigues qui, doucement, tournent en rond. Ma cote réelle : 3,5/5.

Les aventures de la jeune fille japonaise ne m’ont pas passionné… Et pour cause, la série est servie par des scénarios assez moyens, et plutôt répétitifs (Yoko Tsuno se balade, Yoko Tsuno est attirée par des évènements étranges, Yoko Tsuno résout tout). Les histoires des albums tournent trop souvent autour des extraterrestres, des hommes du futur, et le contraste gentils/méchants est beaucoup trop visible. De plus, les dessins n’arrangent rien : trop réalistes, ils sont vite lassants… Et le visage de l’héroïne n’est ni agréable ni sympathique (à mon goût bien sûr), ce qui empire le tout. A éviter.

Bof, je n'aime déjà pas trop le personnage de Yoko Tsuno. Je la trouve gnan gnan au possible, et j'ai très peu d'empathie pour elle, ce qui limite un peu l’intérêt que je pourrais porter à tout ce qui pourrait lui arriver. Les scénarios sont plutôt originaux à chaque fois et pas trop mal pensé, mais à la lecture je m'ennuie ferme, et je suis parfois réduit à compter le nombre de page qu'il me reste à lire (je faisais pareil avec certains des livres que l'on me donnait pour le bac de français). Pourtant la réalisation technique est de bonne facture. Le trait est précis, les machines sont vraiment magnifiques et les décors réalisés pour les épisodes terriens sont impressionnants, mais je trouve que les personnages se ressemblent un peu tous et semblent à chaque fois un peu trop figé. Ce n’est pas une série immonde non plus et une note de 1/5 aurait été franchement injuste, je mets donc 2/5 grâce au sérieux de la réalisation technique. Je pense que si j'avais lu ces aventures enfant, la note aurait sans doute été plus élevée, mais là c'est l'avis d'un adulte qui a découvert la série par curiosité qui essaye d'être juste. Si vous avez des enfants, vous pouvez vous permettre de leur offrir un Yoko Tsuno et d'en profiter pour le lire, sinon très peu pour moi.

Yoko Tsuno est l'exemple typique des séries trop longues. Pourquoi est-ce que l'auteur ne s'est-il pas arrêté au tome 10 pour commencer quelque chose de neuf. Du point de vue du dessin il faut aimer leur style. Moi, personnellement, j'adore leur rigueur et leur perfection chaque détail des machines (et il y beaucoup de machines dans Yoko Tsuno) est dessiné avec une grande exactitude (certains trouvent peut-être a juste titre que c'est plus du dessin technique que de l'art). Les scénarios des 10 premiers volumes sont solides avec chaque fois des spéculations scientifiques et des explications. Hélas, à partir du tome 10, cette belle mécanique s'enraille, les histoire deviennent de plus en plus abracadabrantes et surtout perdent toutes justifications logiques. C'est vraiment triste de voir une bonne série comme Yoko Tsuno mourir a petit feu. Ma cote: "Culte" pour les tomes de 1 à 10 "Pas Mal" pour les tomes de 11 à 14 "Bof Sans plus" à partir du 15 -> en conclusion pour l'ensemble de la série: "pas mal"
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