Bobby Fischer - L'Ascension et la chute d'un génie des échecs
L'ascension et la chute d'un génie des échecs.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Auteurs allemands Auteurs brésiliens Biographies Les échecs Les petits éditeurs indépendants
Biographie de ce génie des échecs devenu, à 14 ans, le plus jeune champion américain de tous les temps. En 1972, alors à peine âgé de 29 ans, il met à mal la suprématie russe en battant Boris Spassky à l'issue d'un combat rocambolesque. Au sommet de sa gloire, il choisit, au lendemain de sa victoire, de mettre un terme à sa carrière et poursuit alors une existence erratique.
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Date de parution | 02 Septembre 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cette biographie très classique m'aura permis de découvrir le parcours d'un champion des échecs que je connaissais de nom mais dont je ne savais rien de plus. Cela m'a surtout permis d'apprendre à quel point le personnage était... étrange... pour ne pas dire antipathique. Bobby Fischer, c'est donc un très jeune génie des échecs. Ayant découvert le jeu tout gamin, il devient un maître dès 12 ans et le champion des USA à 14 ans. A l'époque, les Etats-Unis sont en pleine guerre froide et l'URSS domine le monde des échecs. L'importance de pouvoir faire se confronter ce jeune américain aux champions du monde russes est donc majeur pour l'Amérique capitaliste. Mais alors que le jeune Bobby Fischer était certes complètement obnubilé par sa passion pour les échecs mais encore plutôt normal pour un gamin de son âge, une fois adolescent puis adulte, il va révéler une nature égocentrique et un comportement odieux. Arrogant, intransigeant et irrespectueux envers ses adversaires et les institutions des échecs, il va finalement sombrer dans la paranoïa maladive et à la pure misanthropie une fois l'apogée de sa carrière dépassée. J'imagine qu'il y a matière à diagnostiquer sur lui une ou plusieurs anomalies psychologiques et comportementales, mais je ne suis pas psychiatre et ne peut donc pas me prononcer. Dans tous les cas, il ressort une bien triste figure du personnage ainsi présenté dans cette BD. Sur la forme maintenant, c'est un album clair et qui se lit bien. Une ligne propre et un dessin simple et épuré, pas de narration lourde, une mise en scène aérée avec des dialogues courts et efficaces, un rythme peut-être un peu rapide parfois mais qui va à l'essentiel. Bref, une biographie qui passe bien et n'ennuie pas malgré son sujet assez intellectuel.
Le grand public a entendu parler de Bobby Fischer, champion des échecs, au cours des années 1970 et 1980, sans forcément connaître son parcours. Et puis après une éclipse, à l'occasion de sa mort, en 2008. Cet album propose donc de faire la lumière sur ce prodige, qui fut aussi un symbole de la Guerre Froide. Bien malgré lui. Car tout ce qui l'intéressait, depuis son enfance, c'était de jouer aux échecs, pas de faire de la politique. Au détriment du reste, d'absolument tout le reste. Les échecs sont vite devenus une obsession, Fischer dormait échecs, mangeait échecs, au point de virer complètement paranoïaque, de développer des phobies... Il finit par mourir seul, en Islande, dans le dénuement. Le personnage dépeint dans cet album n'est pas des plus sympathiques. Loin de là. C'est d'ailleurs l'une de ses qualités, ne pas jouer la carte de l'admiration, de la flatterie. C'est le portrait d'un homme dévoré par sa passion, mais aussi broyé par son époque, pris dans l'engrenage d'un conflit larvé entre deux super-puissances. Graphiquement le travail de Julian Voloj n'est pas des plus plaisants à mes yeux. On dirait du photoréalisme réalisé à la main levée. Pas très élégant, mais il a le mérite d'être lisible. Au final ma lecture n'a pas été des plus agréables, mais elle a été instructive.
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