Rosco le Rouge
- "Retiens bien cette leçon, moussaillon, un vrai pirate ne respecte jamais les règles; il ne suit que son instinct !" - "ouais, que son instinct !"
Les petits éditeurs indépendants Les Roux ! Pirates
Il a des moustaches en pointe, une barbe effilée, l'oeil mauvais et la gâchette ultrasensible. Il s'appelle Rosco le Rouge et c'est un vrai pirate, entouré d'une bande d'affreux, d'un petit mousse nommé la Pieuvre et dont les intentions sont toujours saines : voler, piller, tuer. Après avoir piqué un plan du trésor à un concurrent aussi teigneux que lui, il vogue jusqu'à une île peuplée de cannibales dans le but de remplir ses cales d'or, qui sont jusqu'à présent occupées par des oeufs de pingouins, maigre butin récupéré lors d'un précédent abordage.
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Date de parution | Mars 2003 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
Je rejoins totalement les deux avis précédents de Noirdésir et Canarde. En commençant cette intégrale au format souple de chez Physalis, j'ai immédiatement pensé à la Famille Pirate que je regardais en dessin-animé l'après-midi sur France 3. C'est bien déjanté, ça ne fait pas forcément rire aux éclats mais beaucoup de situations m'ont fait sourire. L'association des personnages de Rosco, vieil escroc pirate, de la Pieuvre, enfant un peu benêt, et du mutique Mammouth fonctionne plutôt bien. On prend un réel plaisir à suivre leurs pérégrinations d'îles en îles et de déconvenues en déconvenues. Enfin, si de prime abord, on pourrait croire que le dessin est peu travaillé, il n'en est rien, ces pirates ont de vrai trognes. Et la mise en couleur est plutôt bien réussie, collant parfaitement avec l'univers déjanté de ce triptyque. Une belle surprise à partager avec son fils de 10 ans :) Histoire - Originalité : 7/10 Dessin - Mise en couleurs : 7/10 NOTE GLOBALE : 14/20
Comme Canarde j’ai lu cette série dans l’intégrale de Physalis. Et, comme elle, j’ai apprécié ma lecture. Dès le départ, on s’attache à ces pirates d’opérette, ces faux durs, ces méchants en guimauve. Pourtant, les dialogues méchants fusent, il y a des morts – mais pas trop quand même !, des coups bas. Mais ça s’adresse à un public assez large (plutôt jeune a priori, mais l’adulte que je suis y a trouvé son compte). Il y a quelque chose de la Famille Pirate dans le dessin et certains aspects (je compare avec le dessin animé, que j’avais regardé il y a très longtemps avec mes gamins, et non avec la version BD, que je ne connais pas). Quelques touches d’humour dynamisent les récits (dans les dialogues, souvent surjoués, le personnage du jeune mousse La Pieuvre avec ses piafs, etc.). Des trois albums, seul le deuxième m’est apparu en retrait, cette histoire de morts-vivants m’ayant moins intéressé. Mais les deux autres sont meilleurs. Enfin, le dessin, très caricatural, avec pas mal de personnages « à trognes », est dynamique, fluide. En tout cas, il accompagne très bien ces aventures qui naviguent sur tous les clichés liés aux pirates, mais des pirates commandés par une sorte de loser à grande gueule.
J'ai lu l'intégrale, et je vous la conseille. Une belle édition souple et solide pour une histoire de pirates incapables, grimaçants mais si attachants. Le dessin caricatural, au trait gras, est mis en couleur et en lumière d'une manière vraiment magistrale. De si belles couleurs pour une BD d'humour, c'est un contraste étonnant et particulièrement réussi. (l'exemple de la galerie n'est pas du tout significatif) Le scénario semble écrit au fil de la plume, dans une jubilation de clichés réinterprétés (le mousse, le pirate concurrent (Gontran le sinistre) les rats, les sauvages, le cuistot...) avec des dialogues drôles et adaptés. C'est vraiment la complémentarité des dessins et des dialogues qui donne corps à des personnages consistants qui deviennent attachants dans leur incapacité générale. Tout échoue, mais la confrontation avec des situations inattendues révèle toujours une corde nouvelle dans les personnalités. Bravo en tout cas pour cette petite série pour ado qui réussit à toucher les adultes par sa vitalité un peu barbare, et sa manière personnelle de revisiter les lieux communs.
Lors de ma première rencontre avec Rosco le Rouge (et avec son auteur, puisque c'était lors d'une séance de dédicaces), j'avais été charmé par ledit auteur, fort sympathique, et par sa bande dessinée, qui avait un côté délicieusement foutraque. Dix ans après, alors qu'elle ressort en intégrale, c'est l'occasion de relire l'ensemble et de se remettre à jour. Je suis toujours plus ou moins sous le charme. Cet aspect bordélique me plaît toujours, ça part dans tous les sens, il y a des délires, probablement des private jokes, mais Jean-Louis Marco a réussi a faire quelque chose d'universel, facile à lire, le tout empreint d'une bonne humeur communicative. On a un peu l'impression que le scénario se construit au fil des l'avancée du dessin, mais qu'importe finalement. Si j'ai bien aimé les deux premiers tomes, j'ai trouvé le troisième un ton en-dessous, bien que l'auteur ait fait l'effort de diversifier le cadre des aventures de ses héros. Le dessin semble issu du même moule que celui de Sfar et Trondheim de la grande époque des "Donjon", et l'énergie qu'il renferme n'a d'égal que l'humour qu'il permet de véhiculer. Ce n'est pas la BD du siècle, mais Rosco le Rouge fait partie de ces petites séries plutôt sympathiques dans l'ensemble.
Un poil déçu par Rosco le Rouge. En effet, je m’attendais à une bd plus décalée avec un humour plus incisif. On se trouve devant un récit manquant de relief avec des pirates ayant l’air méchant sans l’être vraiment. Reste un dessin vraiment sympa au style bien affirmé. Malgré ses faiblesses, l’histoire se laisse suivre sans ennui. C’est donc une bd difficile à noter. Ni franchement bonne, ni franchement mauvaise, juste "pas mal" en fait. MAJ du 06/05/2009 J’avais lu le tome 1 en son temps qui m’avait laissé alors sur un avis plutôt mitigé. Je viens de reprendre l’entièreté de la série (c’est juste 3 tomes, nous sommes d’accord) et vous livre sans plus tarder mes impressions plus globales. Le sentiment que m’a laissé Rosco à sa lecture est assez similaire à celui de Spoogue. Je pourrais presque faire un copier-coller de mon avis sur Spoogue tant mon ressenti sur ces deux série est le même. Curieusement, j’ai bien mieux apprécié ma relecture du premier opus. Ces flibustiers sont attachants et leurs aventures peu conventionnelles. Une histoire pleine de trouvailles et de fraîcheur qui ne demande qu’à poursuivre son petit bonhomme de chemin dans le second tome. Mais ô surprise, ô déception, moi qui pensais y trouver une suite des premières aventures, je constate que la direction prise par ce tome est totalement autre. Exit le tome 1. On repart dans de nouvelles aventures où il est question de morts-vivants, d’aristo déchu et de belle esseulée. Même si l’humour particulier est toujours présent, cet album est plus creux. Il se passe moins de choses et les événements sont assez prévisibles. Rebelote pour le troisième opus. On laisse la situation du tome 2 en suspend et on repart vers de nouvelles péripéties qui m’ont assez ennuyées pour tout dire. Bref, seul le tome un vaut le détour et peut se suffire à lui même. Quant aux autres, ils n’apportent rien de plus à la série si ce n’est une impression d’essoufflement. Cette volonté d’amplifier l’histoire dans l’Histoire, où finalement l’histoire d’un album prend le pas sur le récit sous-tendu, est un choix. Toutefois, il ne me convient pas car cela ressemble à un bon délire mal canalisé qui nous laisse sur notre faim. Restent un style graphique auquel j’adhère totalement, des dialogues biens décalés et des personnages bien campés. Le récit manque juste de structure et de balises. Dommage, vraiment dommage . . .
Une série que j’ai ressenti comme une sorte de demi-teinte. Ben oui… annonciatrice de bonnes choses dans son postulat et ses premiers développements, elle m’a laissé sur un goût d’humour potache : une sorte de « l’élève Ducobu et sa classe sur les mers »… con, hein ?… A la lecture des premières pages, j’attendais de découvrir quelque chose de complètement « à côté de la plaque », un scénario général qui péterait de bon cœur les lignes standards de ce genre d’histoires (la BD « de pirates »). Ben non. Si certaines situations prêtent à (sou)rire il faut vraiment beaucoup de bonne volonté pour rentrer dans les élucubrations de Rosco, Mammouth, La Pieuvre et compagnie. Le dessin ?… ben.. j’aime pas trop. Je sais, le graphisme a beaucoup évolué depuis les « 30 glorieuses » et, souvent, il me plaît de découvrir un nouveau style. Ici, sans que j’en sache vraiment le pourquoi, je n’ai pas su m’en accommoder. La colorisation ?… peut-être car je la trouve assez fadasse. Ben oui, c’est facile d’utiliser une palette graphique issue d’un ordinateur MAIS vous n’aurez jamais ce « velours » de couleurs, ce rendu d’ambiances que l’on peut faire avec une gamme de VRAIES peintures. Alors, Rosco ?… une bonne série, sans plus personnellement, parmi d’autres. Mais, bon, il en faut pour tous les goûts… et toutes les couleurs !…
Le dessin est très dynamique, ça bouge tout le temps, les angles de vue changent sans arrêt sans gêner le moins du monde la lecture... Il n'y a pas un temps mort! Les répliques fusent, c'est rigolo, un brin scato pour relever le niveau... Le combat sous-marin au sabre entre les capitaines est d'anthologie, mais pour moi, le summum est atteint par la scène du tir de canon sur le navire de Rosco : jouissif! Et contrairement à mes camarades, je ne dirais pas que ça manque de maturité, cette BD est un délire que je trouve ma foi plutôt pas mal maîtrisé! Un agréable moment de lecture...
Punaise, c'est une grande claque ! Rosco part sur une piste "BD jeunesse", mais c'est une spectaculaire sortie de route qu'effectue Marco en cours de route. Caca-prout au rendez-vous, certes, pas très fin, en effet, mais il mène la barque avec aisance et nous emmène à la dernière page sans que l'on voit le temps passer. Et ce soupir d'aise, lorsqu'on referme la BD... Pas facile de trouver de la bonne BD ces derniers temps, mais ça, croyez-moi, c'en est ! Côté dessin, c'est tout mignon, ce qui contraste avec la (légendaire) cruauté des pirates. Le tome 2 est un peu mou, pas génial, même, mais avec le tome 3, Marco se reprend et on retrouve tout ce qu'on a aimé dans le 1er tome.
Ce premier tome ne manque pas de qualités, hélas contrebalancées par presque autant de défauts. C'est agréable à lire, mais c'est assez limité comme BD. Le dessin est sympa, marrant, mais le scénario ne brille pas par son originalité. Il y a quelques bons gags, quelques répliques rigolotes, mais dans l'ensemble ce n'est pas franchement à se tordre de rire. C'est très rythmé, plein d'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais ça s'oublie aussi vite que ça se lit. Bref, on m'avait vivement recommandé cet album et j'avoue avoir été un peu déçu. Cela dit, c'est une lecture qui fait passer un bon moment quand même.
Tout d’abord un grand merci à Kael de m’avoir fait découvrir "Rosco le rouge", j’ai adoré ce premier tome. Rosco est un pirate méchant, hargneux et drôle comme on n’en voit pas souvent. Seulement guidé par l’appât du gain et le goût de l’aventure, il n’hésite pas à s’embarquer dans les aventures les plus improbables. Le dessin de Marco est extrêmement dynamique, profitant de cadrage osés et très réussis. Son trait est assez caricatural, très imagé (dents en avant, grands yeux) s’accordant à merveille avec cette histoire complètement loufoque. De toutes façons une histoire qui mélange pirates sanguinaires à quelques centaines de pingouins ne pouvait, par son côté absurde et vraiment déjanté, que me plaire.
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