La Jeunesse de Yoshio
En 1972, Yoshiharu Tsuge est déjà entré dans la légende du manga. Il est le premier auteur à être reconnu au-delà du cercle des amateurs de bande dessinée. La vis, son histoire parue en 1968 dans le numéro spécial que la mythique revue Garo lui a consacré, est désormais un classique reconnu par les milieux intellectuels. Quant à la forme de bande dessinée qu’il a mise au point, le watakushi manga – «?la bande dessinée du moi?», qui entremêle autobiographie et fiction pour créer une forme d’authenticité inédite – elle fait désormais école et inspire toute une génération.
Autobiographie Gekiga Les petits éditeurs indépendants Seinen Séries avec un unique avis
Mais Yoshiharu Tsuge refuse de se vivre en professionnel du métier. Il place son exigence d’auteur et son indépendance avant sa carrière. Les multiples déceptions qu’il a connues, son tempérament mélancolique et la précarité financière du milieu l’ont amené à se retirer de la profession à plusieurs reprises. Son départ de Garo n’a fait que renforcer son statut d’artiste hors-norme, tout comme ses périodes de silence. En 1972, il quitte Shigeru Mizuki, dont il était l’un des assistants depuis six ans, perdant son seul revenu régulier. Il cherche à nouveau des commandes. Mais il n’est pas question pour lui de se plier aux attentes des éditeurs et du marché. Il veut poursuivre sa quête de la juste écriture. À 36 ans, Tsuge entreprend une série d’histoires qui l’attirent inexorablement vers un dévoilement toujours plus grand de son intimité. Abordant frontalement la question autobiographique, il se tourne vers son passé et puise dans son enfance et son accession à l’âge adulte des récits dans lesquels son style ne cesse de surprendre et de se réinventer, insouciant de l’opinion des lecteurs. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 17 Septembre 2020 |
Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
Je pense avoir un problème avec le genre gekiga. J'en ai lu peu, mais le peu que j'ai lu ne me donne pas envie de continuer. Je ne vais donc pas lire les autres recueils d'histoires courtes de Tsuge parues chez Cornelius. On a droit à des histoires courtes qui montrent le quotidien de manière glauque. Il y a du sexe et c'est montré de manière plus crue et moins sexy que ce que l'on retrouve généralement dans les mangas. Personnellement, je n'ai rien contre des histoires de la vie quotidienne et le glauque, mais ici cela ne marche pas. Les personnages ne sont pas intéressants et aucune histoire ne m'a captivé. J'ai souvent eu l'impression que cela se terminait abruptement, comme si au lieu d'avoir lu une histoire courte, je n'avais lu qu'un chapitre d'une longue histoire. Le dessin est pas mal en tout cas. J'imagine que ceux qui ont aimé les autres œuvres de cet auteur vont aussi aimer celle-ci. Si vous voulez découvrir, je conseille vraiment un emprunt à la bibliothèque.
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