Astérix
Nous sommes en 50 avant J.C., toute la Gaule est occupée par les romains.... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles gaulois résistent encore et toujours à l'envahisseur.
Albert Uderzo Au temps de Rome et de l'Empire Romain Autour d'Astérix BDs adaptées en film Best of 1960-1969 Fabcaro Goscinny L'Histoire pour de rire ! Les BDs à papa Les Roux ! On en parle... Panthéon (partial et conjoncturel) de bdtheque Pilote Super-pouvoirs
Astérix et Obélix vont vivre des aventures tout en découvrant une bonne partie de l'Europe et du monde connu et inconnu. Ils déjouent aussi tous les plans de César pour soumettre leur village. Village encerclé en permanence par 4 camps romains (Aquarium, babaorum, laudanaum, et petibonum) qui en bavent... C'est de ces camps que César va tout mettre en oeuvre pour vaincre ces Gaulois têtus et irrespectueux de la loi de Rome. Un espion sera envoyé pour découvrir le secret de leur force surhumaine provenant de la potion magique concoctée par Panoramix le druide. Un romain viendra semer la zizanie parmi les amis d' Astérix (Mais c'est sans compter sur la solide amitié qui lie tout le village). César tentera de construire un station balnéaire pas très loin du village pour corrompre ses habitants. Asrérix ira en Belgique, en Suisse, Espagne, Nouveau Monde, etc...Il rencontrera César, Cléopâtre et une kyrielle de personnage haut en couleur. Obélix ( grand ami d'Astérix devant l'éternel), balourd sympathique tombé dans la marmite de potion magique quand il était petit, aidera Astérix le long de ses aventures. Ce grand dadais a 2 sports favoris : chasser le sanglier et assommer du légionnaire entre 2 livraisons de Menhir. Panoramix le druide a toujours plein de recettes qui demandent, en général, des ingrédients que l'on trouve loin du village. Abraracourcix, le chef a autant de mal à commander son village qu'à se faire entendre de sa femme Bonemine. Assurancestourix, le barde réussira à chanter dans le premier album mais les autres se rendent vite compte de sa voix de casserole. Cétautomatix, maréchal-ferrant et armurier, se fera un plaisir de le faire taire avant même les premières notes. Ordralfabétix, le poissonnier, fait venir son poisson de Lutèce alors que la mer est à 500 mètres de chez lui.D' ailleurs, son poisson "frais" est souvent le départ de bagarre mémorable. Tout ce petit monde aura toujours le mot juste pour rire et je finirai par la conclusion d' Astérix et les Goths: "Et très tard dans la nuit, on festoya, on rit, on but, on mangea des sangliers, et l'on raconta par le détail, toute cette aventure. Or comme vous la connaissez déjà, nous pensons que le moment est venu pour nous de vous quitter... Mais pas pour longtemps !"
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Date de parution | Juillet 1961 |
Statut histoire | Une histoire par tome 40 tomes parus |
Les avis
Pavé César ! Bon, cet avis-là risque de ne pas être simple. Astérix (et presque tous les habitants de ce village d’irréductibles gaulois) sont de véritables figures de la bande-dessinées franco-belge. Les personnages et leurs histoires sont très connus, même hors des pays francophones, presque tout le monde les a lus dans sa jeunesse et nombreuses sont les personnes qui continuent à l’âge adulte. Bref, Astérix est une véritable vedette de la bande-dessinée franco-belge (et même de la bande-dessinée tout court). Et loin de moi l’idée de venir ici pour le descendre en flèche : j’aime énormément Astérix. Pour tout dire, si je ne devais garder qu’une série de bande-dessinées franco-belge classique, je citerais sans doute Astérix. C’est drôle, les textes sont bien écrits, les personnages attachants, leurs aventures entraînantes, … Mais voilà, si j’ai bien compris le principe sur ce site, on doit juger les séries dans leur globalité, et c’est ce que je me dois de faire. Alors commençons par le commencement. Au tout début, Astérix, c’est simple, le dessin est un peu bateau (disons que ça cherche encore ses marques) mais l’humour est déjà présent. Pas aussi fin qu’à l’avenir, mais tout de même là. Même si les premiers albums se lisent encore très bien, il faut reconnaître qu’ils ont un peu vieilli (surtout les trois premiers). Ils me font toujours rire (surtout celui chez les Goths) mais il n’empêche que je trouve que ce sont ceux qui ont le moins tenu l’épreuve du temps, surtout en ce qui concerne le rythme. Si je devais baser mon avis uniquement sur cette période, je dirais que cela mériterait un 4 (bon, un 3,5 arrondi à 4). Fort heureusement pour moi (et pour l’histoire), ça ne s’est pas arrêté là et, très rapidement, Goscinny et Uderzo ont su trouver leurs marques. Les albums s’enchaînent avec talent, les moins bons restent très biens, et l’on n’a pas l’impression que les auteurs se soient reposés sur leurs lauriers. Bref, jusqu’à l’album chez les Belges, Astérix vit un véritable âge d’or, et si la série avait su s’arrêter-là j’aurais très certainement pu lui mettre 5 étoiles. Mais voilà, la série ne s’est pas arrêtée-là. A la mort de Goscinny, Uderzo est seul à la barre et décide de continuer. Bon, au début ça va, j’ai tout de même apprécié Le Grand Fossé, mais c’est après que ça se corse. L’humour est moins fin, le rythme de la narration s’essouffle bien souvent et le tout fait un peu fatigué. Ça devient relativement une BD de supermarché, planplan et survendue. J’aurais facilement pu mettre la note à 2 si toute la série avait été comme ça (voire 1, rien qu’à cause de l’innommable Le Ciel lui tombe sur la tête et le creux L’anniversaire d’Astérix et Obélix). Sans doute pour ne pas finir la série sur une note si négative, de nouveaux auteurs ont été appelés pour redonner un vent nouveau à la série (si j’étais mauvaise langue, je dirais que c’était surtout pour cause de mercantilisme). Cette période finale est assez inégale, les scénarios me semblent plus intéressants que les précédents sous Uderzo mais l’écriture n’égale pas un Goscinny. Ce n’est pas grave sur le papier, recopier parfaitement la plume d’un-e auteur-ice n’est pas chose aisée, mais là j’aurais presque préféré que l’on parte dans un tout autre style d’écriture. Parce que dans ces albums, j’ai parfois eu l’impression de ne lire que des copies ou en tout cas des essais de copies d’albums « à la Astérix ». J’en garde tout de même une petite affection (peut-être un plaisir coupable, je ne sais pas). Allez, je garde espoir ! Et si la maison d’édition tient à continuer de publier de nouveaux Astérix, peut-être que l’on finira par atteindre une nouvelle ère intéressante dans l’histoire de la série (après tout, le dernier par Fabcaro a au moins eu le mérite de me faire sincèrement sourire – et même rire !). De toute façon, on risque de voir encore le petit gaulois débarquer sur les étalages des supermarchés pendant un bon moment, alors autant garder l’espoir. Je conclurai donc ma note sur cette série à 3 étoiles car, bien qu’elle contienne bon nombre d’excellents albums, ils côtoient tout de même des justes passables et des carrément médiocres.
Oh il n'y a bien sur rien d'original dans cette note. Et tout a été dit sur notre héros gaulois. C'est une rare série à passer entre les gouttes de la critique malgré de très gros clichés sur la société qui entourait Goscinny et Uderzo. Astérix a pour moi un avantage que très peu d'autres séries ont. On peut le relire indéfiniment. On a beau connaitre l'histoire, les gags et les chutes, on prend toujours du plaisir à le relire (au moins sur nos tomes préférés). Et c'est pourquoi je lui attribue la note de 5. Alors bien entendu toutes les histoires ne se valent pas et on a franchement touché le fond avec "Le ciel lui tombe sur la tête" (une des pires BD que j'ai pu lire) mais comme beaucoup, je pense que sur les 25 premiers tomes on est franchement pas loin de ce qu'il peut se faire de mieux. Et 25 tomes ça peut occuper toute une vie de BDphile.
J'ai découvert Astérix lors de mon enfance, et cette série a laissé une empreinte indélébile. Les aventures d'Astérix et Obélix, peuplées de Gaulois téméraires et de Romains maladroits, m'ont fait rire et rêver. Les jeux de mots, les personnages hauts en couleur et les voyages à travers l'Europe antique ont éveillé ma curiosité et mon imagination. Astérix est bien plus qu'une simple bande dessinée ; c'est un voyage dans le temps, un compagnon fidèle qui m'a accompagné à travers les âges. Pour moi, Astérix est synonyme de nostalgie, d'amitié et d'aventure.
S'il ne fallait en rester qu'une... A la niche Tintin, c'est à Astérix que revient le trône de la série la plus solide, la plus drôle, la plus relisable (désolé, je ne trouve pas le mot correct) bref la mother of all BD franco-belge. Et plus qu'une BD c'est une institution qui, malgré des erreurs reconnues, a gravé dans l'imaginaire de la population "l'Antiquité, c'était comme ça". D'une BD qui aurait pu ne viser qu'un lectorat jeune, les 2 compères (car je ne parle ici que des 20 premiers albums, du duo Uderzo/Goscinny) y ont greffé une étude sociologique de l'époque et ethnologique au travers des albums se déroulant à l'étranger. Cela permet une relecture ad nauseam au fil des âges où l'on saisit petit à petit les allusions à la politique, les jeux de mot ou les références pop de l'époque. Réussir à être drôle et intelligent, sans sombrer dans la répétition, sur tant d'albums sortant à un rythme de manga, c'est tout simplement incroyable, je ne vois pas d'équivalent, donc 5/5 Culte évidemment. Maintenant s'il fallait prendre en compte la deuxième tranche des albums, la note changerait évidemment. Mais rien à faire tant les albums évoqués précédemment ont marqué des millions de lecteurs. D'ailleurs qui dit tout de go "astérisque" et non "asterix" en parlant orthographe? Plusieurs avis livrent leur best-of, c'est mission impossible pour moi. Car même si un album est en-deça, il en restera toujours une séquence, un personnage ou une réplique culte.
Jusqu'à la mort de Goscinny, cette série est un marronnier, un incontournable. Depuis tout petit, je lis et relis certains volumes régulièrement. C'est drôle, ça fourmille de gags que l'on comprend une fois arrivé à l'âge adulte, et le scénario n'est pas oublié. Mes tomes préférés sont : - Obélix et Compagnie (une belle leçon d'économie qui n'en a pas l'air) - Astérix légionnaire - Le tour de Gaule - Le domaine des dieux - Astérix chez les Corses - Astérix chez les Helvètes - Le chaudron - Le bouclier Arverne - La serpe d'or - tous, en fait ! Une série qui n'a pas pris une ride, qui a bien failli être torpillée définitivement (Le rose et le glaive, La galère d'Obélix, La Traviata, au secours !), et qui renait un peu de ses cendres avec la reprise en main opérée par Jean-Yves Ferri et Didier Convard, même si elle n'atteint pas les sommets de son glorieux passé.
Je ne vais pas trop faire dans l'originalité en disant qu'Astérix est la Bande Dessinée qui m'a donné le goût de la lecture en général et plus particulièrement pour le genre. Je ne serai certainement pas objectif en disant que cette série reste la meilleure que j'ai lu mais quand on est nostalgique de notre tendre enfance c'est pardonnable. Je vais également appuyer les commentaires de beaucoup en disant que le duo Goscinny/Uderzo a produit la véritable identité d'Astérix même si certains albums d'Uderzo "seul" m'ont enchanté, à savoir "le Grand Fossé" et "Astérix chez Rahàzade". La relève Ferri/Conrad n'apporte aucun intérêt à la suite de la série mais j'ai été, comme beaucoup je pense, un des premiers à me les approprier à leur sortie. Prévu pour le 40ème tome, le nouveau duo Fabcaro/Conrad n'arrangera, à mon avis, rien à la médiocrité de ces derniers albums. Série culte pour tout ce qu'elle m'a apporté dans ma jeunesse.
Je donne mon premier avis sur une série sans risque ! Même si tout n'est pas rose dans le monde récent d'Astérix (Je ferme les yeux sur les errements des dernières années), les grands tomes qui ont fait sa gloire sont cultes et nous montrent que le temps n'a pas d'impact sur ce point. Pour moi comme pour beaucoup, ce sont les BD des premières lectures, les bons souvenirs et surtout le talent d'avoir fait en sorte que ces BD restent toujours aussi actuelles et lisibles quel que soit notre âge et les années passées.
Je profite de la petite expédition russe pour aviser notre couple de moustachus national. En premier lieu, j'apprécie que des voix discordantes ne donnent pas systématiquement 4/5 étoiles à Astérix. Je penserais que c'est l'essence même d'Astérix d'être une barrière à l'omnipotence. Quand je vois les piles d'albums dans tous les points de vente de Gaule, je me dis que notre gentil guerrier s'est un poil embourgeoisé. Tous ? Peut être pas. Il y a probablement des résistants quelque part. A vrai dire je n'ai jamais perçu Astérix comme un modèle de résistance tellement je trouve les romains sympathiques en têtes à claques toujours disponibles. Je n'ai jamais pu me résoudre à assimiler le SPQR à une méprisable croix gammée. Tout ce côté politique je ne l'ai jamais perçu depuis mon enfance. Astérix pour moi c'est ma première invitation aux voyages et à la découverte de l'autre( bien plus que Tintin) en (Grande) Bretagne, en Egypte, chez les Goths, en Corse dans nos provinces. Ensuite ce sont des noms Caius Bonus, Soupalognon y Crouton, Ocatarinetabellatchitchix ( il faut oser), Babaorum, Numerobis et Amonbofis et tant d'autres dont on se souvient toute sa vie. A ce propos, je trouve que Kalachnikovna c'est un manque de goût presque insupportable aujourd'hui, peuh ! Enfin ce sont des phrases que l'on se dit en riant autour de la table ("Trois parts Obélix, trois parts") ou par mauvais temps "Du brouillard ? Non pas souvent, seulement quand il ne pleut pas." ou "Il est déchaîné hihihi !!" Astérix représente un mode de vie bien franchouillard fantasmé à base de cochonaille, de rigolades entre potes et d' ennemis qui s'apprécient plus qu'ils ne le disent. Deux points pour finir. La place des femmes est minime à l'exception de Bonemine qui préfigure l'épouse qui ne veut plus être l'esclave. Enfin cette pointe d'écologie naissante avec Idefix grand défenseur de la forêt. 39 opus en 60 ans ce n'est pas affreux commercialement même si il existe un creux à mon avis. Mon préféré "Astérix chez les Bretons" s'il ne fallait en garder qu'un (heureusement que non !).
Il y a évidemment un avant et un après Goscinny, même si Le Grand fossé est très acceptable et vaut bien les quelconques réalisés en binôme. Surtout, des albums véritablement excellents comme : - Astérix chez les bretons - Astérix légionnaire - Le Bouclier Arverne - Astérix chez les helvètes - Les Lauriers de César Une BD que l'on aime relire de temps en temps, et qui mérite souvent d'être soutenu en public. Les Uderzo des années 90 et suivantes et les albums de Ferri/Conrad méritent au mieux le paisible oubli, au pire la colère.
Oui seulement deux étoiles. BD de mon enfance avec Tintin. J'ai appris à aimer la bande dessinée avec eux, mais cela ne m'empêche pas d'être impartial, même si Astérix a marqué profondément de nombreux lecteurs, ainsi que votre humble posteur. Pour moi Astérix est mort avec le décès de René Goscinny. Les scénarios d'Uderzo vont de moyens à la nullité absolue (le ciel lui tombe sur la tête), même la reprise par Jean-Yves Ferry ne m'emballe pas. La magie a disparu. Le dessin d'Uderzo ne m'a jamais vraiment enthousiasmé, pas d'étincelles dans les mirettes. Par contre, il faut reconnaître qu'il collait parfaitement à la série. Je ne reviendrai pas sur tous les personnages, tous aussi fous, qui forment ce monde extraordinaire, il suffit de lire ci-dessous, tout est dit. Note réelle : 2,5. Je n'ai pas envie de monter jusqu'à 3 pour la simple raison suivante : Uderzo et les éditeurs successifs n'ont pensé qu'à l'argent. Reproche qui est fait régulièrement sur d'autres séries, mais pas ici. Note sur la totalité des albums, cela fait partie des règles de bdtheque. Non ? Achat conseillé avec le duo Goscinny et Uderzo, le reste dispensable.
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