Les Enragés de la peste blanche
Délire plus ou moins autobiographique.
Institut Saint-Luc, Liège Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis
"La Peste Blanche est la macro-dépression nerveuse qui guette la jeunesse en chômage. Nos personnages tentent d’y échapper. Peut-être ont-ils réussi ? Il faut savoir que nos anti-héros s’emmerdaient depuis des années. Encore deux ou trois jours et ils devenaient véritablement blasés. Quelquefois, la simple intention de vouloir changer déclenche une action rédemptrice permettant de remonter quelques marches du puits, et même le puits tout entier. Lisez cette histoire. Quoi que vous pensiez de l’amitié de Guy et Dimitri, de la Rolls de Godinus, philosophe de mon cul, du sexe dénudé de l’esprit au cube qui plane dans le ciel catalan ou que vous restiez sur votre faim, vivez cette histoire sans sens aucun, image authentique de la vie moderne chez nous les jeunes. Il faut rire. Andréas, Adolph et Jésus avaient complètement oublié cette vérité première. Rire ne veut pas dire abdiquer. Avec le rire, on cesse de se tuer pour des idées, on aperçoit l’absurde, on perçoit ses sens, et on remonte son puits. Pourquoi courir si vite quand on peut marcher le long d’une plage ? Avec le soleil, Dieu éternel n°1 au hit-parade des civilisations de la terre. Avec l’éternel féminin scellé à vous comme un membre. Avec l’air et les nourritures de la mer. L’apocalypse est pour hier en vérité car partout dans l’univers, l’apocalypse règne. Tuons la trouille et rigolons ensemble voulez-vous ?." (préface de l'auteur)
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Date de parution | 1977 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L'auteur explique dans l’entretien suivant, dans lequel il présente aussi sa rencontre avec J. Martin (http://alixmag.canalblog.com/archives/2015/03/22/31754765.html), le caractère en grande partie autobiographique de cet album, qui s’inspire d’une période bohème. En tout cas, c’est une histoire totalement foutraque, dans laquelle il s’est visiblement fait plaisir, mais à laquelle j’ai eu du mal à accrocher, suivant difficilement les divers personnages dans leurs aventures rythmées, mais barrées et loufoques. Quelques passages fantastiques (autour du personnage féminin de « Cube » entre autres), une succession de scènes/chapitres où l’improvisation semble avoir dominé, difficile de s’accrocher. C’est en tout cas une curiosité, première incursion de Pleyers dans la BD avant sa collaboration avec J. Martin (même si je sais qu’il a publié au même moment chez le même éditeur un western). Le dessin, globalement réaliste, bascule lui aussi souvent dans le caricatural – mais il est dynamique et plutôt bon (très différent en tout cas de qu’il sera avec « Jhen »). A ce propos, il faut noter une petite curiosité en quatrième de couverture. En effet, elle reprend une page entière (dessin complet, mais avec des bulles encore vides) d’une nouvelle série de Pleyers (avec J. Martin au scénario), série annoncée pour paraitre dans le journal Tintin avec pour titre inconnu de moi « Xan, l’empire des ténèbres », titre qui deviendra « L’or de la mort » au final. C’est à ma connaissance la première évocation de cette série, Xan (avant qu’elle ne change de nom après 2 albums pour s’intituler « Jhen », qui paraitra l’année suivante dans Tintin, mais avec un titre différent !). Note réelle 2,5/5.
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