Rouges estampes

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Paris, mars 1871. Raoul Avoir, un artiste graveur, s'est engagé dans la garde nationale pour défendre Paris contre les Prussiens pendant l'automne 1870. Lors de la Commune, il est nommé à la tête du commissariat du XIVe arrondissement et se trouve confronté à une série de meurtres atroces.


Auteurs italiens La Commune et l'occupation prussienne Les petits éditeurs indépendants Paris Séries avec un unique avis

Il commence à mener l'enquête parallèlement à ses devoirs envers la Commune. Son sens de l'observation et du dessin l'aident à trouver des pistes. Et la découverte du coupable devient peu à peu pour lui une obsession.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 04 Mars 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Rouges estampes © Steinkis 2021
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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15/10/2021 | cac
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Par cac
Note: 3/5
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Une grosse centaine de pages pour cet album se déroulant pendant la Commune de Paris en 1871. On en apprend pas mal sur cet événement, un des scénaristes étant un historien spécialiste de la période. On voit que pendant quelques semaines un mini gouvernement s'est installé à Paris face à l'ancien pouvoir réfugié à Versailles. Les mesures étaient vraiment progressistes, entres autres séparation de l’Église et de l'état avec une nationalisation de tous les biens du Clergé, laïcisation de l'éducation et enseignement généralisé y compris des filles. La lutte entre les Versaillais menés par Thiers et les Communards aboutira à une véritable boucherie, ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle la Semaine sanglante. Ce qu'on apprend au delà du carnage c'est que la Commune était dirigée par des gens du peuple et qu'on ne peut pas les résumer à quelques illuminés libertaires, meurtriers et incendiaires. On suit d'ailleurs l'un d'eux nommé commissaire du XIVème arrondissement. Et là cela verse quasi dans le genre policier, on suit une enquête sur une sorte de tueur en série qui taillade ses victimes de jolies fleurs à même la peau. On y trouve les prémices de l'identification judiciaire à travers les portrait-robots. Donc on est pas non plus sur un pur récit historique. On croise aussi quelques figures connues comme Gustave Courbet qui prit une part active dans le domaine des arts dans la Commune. Côté dessin je ne suis pas hyper fan, c'est un trait fin, éthéré. Quelques belles gravures néanmoins.

15/10/2021 (modifier)