Goldorak

Depuis sa première diffusion sur le petit écran français en 1978, Goldorak est devenu un véritable phénomène et un symbole pour toute une génération, ayant largement contribué à l’engouement pour la bande dessinée et l’animation japonaise qui s’est ensuivi au cours des décennies suivantes. L’œuvre originale de Gô Nagai est ici mise à l’honneur au travers de cette magnifique BD réalisée par Xavier Dorison, Denis Bajram, Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo. Un superbe one-shot de 168 pages qui saura réveiller la nostalgie des personnes ayant grandi avec « Goldorak le grand » et initier les plus jeunes à un univers qui leur était jusqu’alors assez flou.
BD à offrir Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Génération Albator Guerres interstellaires Immigrants Les prix lecteurs BDTheque 2021 Mecha One-shots, le best-of Science-Fiction, le best-of
L’empire de Véga vient de réduire en cendre la lointaine planète d’Euphor. Actarus, son prince, assiste impuissant à la mort des siens. Il parvient néanmoins à échapper au massacre en s’emparant de Goldorak, le plus puissant des robots de combat.
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Date de parution | 15 Octobre 2021 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |

18/10/2021
| Mac Arthur
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Les avis


J’avais une dizaine d’années lorsque des épisodes de « Goldorak » ont commencé à être diffusés en France. J’en ai vu un certain nombre, et j’ai gardé souvenir de quelques rares images, de quelques expressions (cornofulgur, fulguropoint). Mais l’ensemble s’est en grande partie estompé de ma mémoire. Je n’ai en fait jamais été fan de ce genre de dessins animés. C’est donc a priori sans enthousiasme que j’ai suivi le buzz autour de la sortie de cet album, que je lis quelques temps après, « pour voir ». Je suis sorti de ma lecture globalement satisfait, la lecture est plaisante, et les auteurs ont proposé aux lecteurs autre chose – et bien plus – qu’un simple fan service (c'en est quand même, hein !), que l’exploitation grossière et maladroite de la nostalgie de ceux qui ont découvert avec Goldorak l’animation japonaise. L’imposant – et très intéressant – dossier final confirme que tous les auteurs sont des fans, mais aussi qu’ils ont fourni un gros travail pour actualiser en le prolongeant le travail de l’auteur originel. Et c’est clair que tous les fans ont dû se gaver de cette énorme madeleine de Proust ! Pour les autres, le court résumé en introduction plante bien le décor. Et l’histoire se laisse même lire sans avoir en tête la saga d’origine. On a là quelque chose de plus moderne, d’un peu moins naïf et manichéen (même c’est loin d’en être exempt). Dessin et colorisation sont vraiment excellents. Il y a là une réelle plus-value par rapport aux animes d’origine. Un album qui se laisse lire donc, un bel objet, sans doute un grand plaisir pour les auteurs. Mais, si l’on fait abstraction de la nostalgie, je serai moins enthousiaste que certains de mes prédécesseurs.


Je n'ai aucun doute que cette BD est un rêve de gosse (et je ne parle pas que de celui des auteurs). Si vous avez vu Goldorak très jeune, cette BD est faite pour vous. Pour ma part, je ne connais strictement rien à Goldorak. Heureusement que le résumé est présent en début d'album ! D'ailleurs la BD est parfaitement lisible même sans information préalable. On sent les citations, les hommages et le travail pour coller à l'univers d'origine, mais globalement la BD est lisible pour un néophyte d'un bout à l'autre (avec quelques détails de recherches en voyant des personnages). La BD propose une histoire prenante, avec la question de l'immigration en ligne rouge mais aussi celle des ressources énergétiques qui ne me semble pas venir de n'importe où. Il y a un véritable histoire, dense et travaillée, sur une trame certes classique mais qui reste efficace. Encore une fois, je peux imaginer que la BD est plus sombre et sérieuse que la série, mais je n'en ai aucune idée. En tout cas, lier Goldorak à la Seconde Guerre mondiale par un effet d'histoire racontée me semble effectivement assez peu probable dans la série d'animation d'origine. Niveau dessin il y a un beau travail, sans doute aussi une volonté de se rapprocher des graphismes d'origines (que je ne connais pas du tout) mais c'est clair et lisible, avec une esthétique moderne et dynamique. A ce niveau-là, aucun reproche : c'est soigné de bout en bout ! Personnellement je suis assez peu investi dans une telle BD et je doute que je l'achèterai un jour. Mais je vois toutes ses qualités et je le répète : vous avez regardé Goldorak ? Foncez !


Mes enfant m'ont offert ce one shot à sa sortie pour mon anniversaire. En 2021 je n'avais pas encore repris gout à la lecture et je pense qu'ils n'ont fait ce choix que sur le "Goldorak" héros de ma petite enfance L'intrigue est bien ficelé, Actarus m'apparait sous un jour plus sombre que dans le dessin animé de l'époque Pour le dessin c'est du très très haut niveau. C'est tellement beau que ca trône "couverture de face" dans ma bibliothèque pour être bien visible (comme le tome 1 de Sanctuaire). Puis il y a peu j'ai prêté attention aux auteurs, et là j'ai tout de suite compris pourquoi j'avais été emballé. Dorrison, Bajram, Cossu et Sentenac; Que de beaux noms, qui grâce à vous, m'étaient devenus familier. Il n'y a pas tortiller, le travail quand c'est fait par des pros passionnés c'est propre et beau Merci à eux ( et à mes petits) d'avoir fait revivre en moi le petit garçon avec ce très bel ouvrage.


Je suis loin d’être un féru absolu de Goldorak, en gros je n’avais pas le droit à ses aventures sur petit écran, ma nostalgie du personnage vient des jouets et des jeux de cours d’école. Malgré ça, je trouve cet album plutôt très bon, on sent vraiment l’investissement et l’amour des différents auteurs sur le projet. Mieux même, il arrive à magnifier le personnage en proposant une suite bien moins manichéenne que la version de base. A mes yeux, ils apportent une vrai et belle plus value. L’intrigue de Dorison est efficace et plutôt bien vue, nous nous trouvons bien des années après le dernier combat remporté contre l’empire Vega. Les différents héros ont vieilli et ont eu une trajectoire de vie surprenante, leur personnalité sera plus adulte, voir désabusée pour certain. Alors attention, c’est toujours grands enfants niveaux péripéties, mais le récit est agréable et astucieux, le scénariste arrive à dépoussiérer/moderniser la mythologie tout en la respectant. Je m’attendais tellement à un truc pas terrible sur ce point que la surprise n’en fut que plus belle. Niveau graphisme, ils sont plusieurs à se partager la tâche et on sent les passionnés, c’est archi efficace, fluide, lisible et artificiel sans l’être (je me comprends avec cette formulation). Chacun soigne sa partie. Le dossier graphique est très sympa, en plus d’être intéressant sur les partis pris et choix narratif. Non vraiment du bon boulot que la genèse de l’album vient entériner, une chouette histoire. Pari réussi pour les auteurs, je ne vois pas comment ils auraient pu faire mieux.


Goldorak, Capitaine Flam, Albator 84 ou encore Cobra, autant de grands classiques du manga ou de l'animation japonaise que je n'ai pas connus enfant, car arrivé trop tard. Né au milieu des années 80, le temps de grandir un peu et d'être plus ou moins en âge de regarder ce genre de choses, je suis plutôt de la génération « Saint-Seiya – Les Chevaliers du Zodiaque » et « Dragon Ball ». J'ai néanmoins été intéressé par cet album, tant en raison du statut légendaire de Goldorak dans la pop culture , que de la qualité graphique indéniable, du talent des auteurs et de leur démarche. Visuellement, c'est beau, plaisant, léché et très fidèle au matériel d'origine, selon moi en tout cas. Rien à redire sur ce plan. Pour le reste, l'album est bon et l'histoire plaisante. Je me suis toutefois senti partiellement exclu du scénario, de par ma méconnaissance de la série originale. J'ai eu l'impression d'arriver plusieurs jours après le début de vacances entre amis. On est content d'être là, mais on a clairement l'impression d'avoir raté les jours précédents et d'être, du moins en partie, le spectateur des petites histoires et liens que les premiers sur place ont tissés avant notre arrivée. Pour l'anecdote, il m'a d'ailleurs fallu mettre ma lecture en pause, le temps de combler certaines lacunes sur internet. Mais cela n'est pas pareil que de connaître l'œuvre originale. Ce one shot est très clairement une suite "fan service" qui ne parlera complètement qu'à ceux qui ont connu la série d'animation. J'aurais apprécié une petite introduction ou un résumé, pour pouvoir embarquer pleinement dans l'aventure et me sentir faire partie de la famille Goldorak. Reste un bel album, de beaux dessins et une aventure plaisante, mais réservée "aux vieux de la vieille".


Je ne suis pas un "enfant de Goldorak", je n'ai vu aucun épisode, et je n'ai éprouvé aucune nostalgie à lire cet ouvrage. Lu puis feuilleté au bout d'un moment tellement j'ai trouvé le scénario puéril en de nombreux endroits. Sur ce point j'ai un ressenti assez proche de celui de carottebio ce qui m'empêche de me sentir bien seul face au robot. Je fais partie des personnes assez sceptiques face aux productions japonaises des années 80 pour la jeunesse. Leur appétence pour la violence, une représentation virile du monde et des rapports de forces, un graphisme stéréotypé m'en ont totalement désintéressé. C'est en voyant cet ouvrage tant vanté dans ma BM que j'ai eu la curiosité de le découvrir. Incontestablement le graphisme est une grande réussite. Le découpage, la mise en scène des batailles, les éclairages, les décors finement reproduits, tout montre un travail abouti et méticuleux comme le souligne le dossier de fin d'ouvrage. J'ai toujours la même réticence avec des personnages clonés ados Japonais (un peu) très occidentalisés (beaucoup) aux visages aussi lisses qu'une patinoire. Mais c'est acceptable ici puisque les auteurs font suite à un genre bien précis. J'ai plutôt tiqué en de nombreux détails du récit. Je passe sur la structure générale très convenue des méchants envahisseurs (avec des revendications de légitimité) qui se font mettre minables par une bande de post ados imberbes et un gros guerrier en ferraille plein de fulgurotrucs ou hachemachins. Le plus intéressant est la construction du récit. En effet, le grand reproche fait à l'époque à ce type de production est la violence qu'elle porte vers un jeune public. Si je reviens 50 ans en arrière, le Japon ne présente pas une image d'état pacifique très séduisante. Les exactions abominables commises en Chine, en Corée et partout dans le Pacifique sont dans de nombreuses mémoires. Goldorak introduit un concept révolutionnaire puisque c'est le Japon qui devient sauveur du monde (et plus les USA). J'ai retrouvé cette idée force très présente dans le scénario de Dorison. Pourquoi pas après tout, sauf que le passage sur la guerre de Rigel m'a vraiment interpelé. Au delà du cliché de bons sentiments assez invraisemblable quand on connait la guerre du Pacifique, c'est encore une série de plus qui introduit une image positive du soldat japonais de WWII. Un bon exemple de soft power très réussi à mes yeux. J'ai trouvé que le scénario était traversé par cette difficulté majeure : comment allier ces deux concepts antagonistes d'une série axée sur les combats et une vision pacifique bien plus contemporaine. Cela donne des planches explosives et dynamiques de combats suivies par les états d'âmes des uns et des autres (surtout Actarus) pour équilibrer et rattraper le coup. Cela ne m'a pas convaincu du tout... Comme toute la lecture.


L'anime Goldorak a bien été regardée durant mon enfance, cela me plaisait sans pour autant m'enthousiasmer hautement. Ai-je vu tous les épisodes ? Sans doute non, mais j'en ai néanmoins vus beaucoup à un âge adéquat pour les apprécier. Mon grand frère s'était vu offrir le jouet géant, et cela me faisait rêver étant jeune, même si moins que nos merveilleux Transformers. Je me souviens avoir aimé quand Actarus empruntait différents chemins pour sortir son Goldorak de vaisseau, les tunnels..., j'aimais aussi les vaisseaux des seconds couteaux qui s'alliaient parfois, etc. Désormais, ma mémoire de tout cela est très parcellaire et la BD de Dorison & co a autant ravivé ma nostalgie de tout cela qu'évoqué des aspects dénués de sens aujourd'hui. Cela pour dire que je ne suis pas le public ciblé prioritairement par cette BD, mais n'en reste pas moins une cible réelle. Par méconnaissance de l'univers de l’œuvre, je ne peux pas trop me positionner sur le scénario, savoir si cette ouverture (ou prolongement) est plausible et respectueuse, merveilleuse d'intelligence... ou totalement sacrilège. Il s'agit véritablement d'un scénario adulte (privilégier la paix, les valeurs de justice, le dialogue...) plaqué sur un univers pour enfants. Un film Disney vu récemment (Raja, pour ne pas le nommer) faisait de même, et je doute de la pertinence de la chose, même si en tant qu'adulte je trouve cela idéologiquement plus agréable. Et très hypocrite dans bien des cas, comme ici, puisque cela n'empêche pas les scènes de batailles y compris en toute fin d'ouvrage, parce que, comme toujours, le méchant est très méchant et refuse la main tendue. Il y a aussi ce découpage en multiples chapitres nuisant à la lecture, cette intrigue dont le rythme oscille maladroitement, ces rebondissements tenant modérément en haleine, etc. Visuellement, c'est très propre, assez dynamique, coloré à souhait, respectueux de l’œuvre, une belle réussite de ce côté-là. Mais ça reste Goldorak donc à bien des égards ridicule pour moi adulte. Avec ce projet, on a donc du vrai Goldorak, ce qui tout à la fois est le signe d'une indéniable réussite, qu'une réelle limite. A destination des fans avant tout, les curieux demeureront plus sceptiques.


Je partais pour cette lecture avec un a priori négatif, n'ayant jamais beaucoup apprécié la série anime qui passait dans mon enfance. Je la trouvais trop répétitive. Je suis plutôt fan de Dragon Ball, comme l'indique mon avatar. Mais, suite aux nombreux avis dithyrambiques ici et à celui de mon frère (fan de Fulguro-poing et autres Cornofulgur), j'ai décidé de lire cet ovni. Il n'est jamais aisé de passer des années après sur une œuvre ayant marqué une génération. Et force est de constater que malgré un départ un peu trop porté sur la nostalgie, le pari est réussi pour Dorison & co. L'intrigue s'avère prenante et le récit palpitant. Finies les batailles répétitives, ici on a droit à un beau travail sur les personnages y compris les "méchants envahisseurs". Les dessins sont très bons et aident à apprécier la lecture. Bref, un très bon moment de lecture qui peut également être apprécié sans être fan de la série originale.


Etant assez étranger à l'univers de Goldorak, je me suis laissé tenté par cet épilogue qui devait concentrer un peu toute la saga. Et bien, elle s'adresse clairement aux nostalgiques des fulguro poings, astéro hache et consoeurs. Mais pour tout autre lecteur, on ne peut être qu'affligé par les invraisemblances du scénario et de ses rebondissements. C'est dur d'imaginer une castastrophe mondiale, ici une invasion extraterrestre, qui semble affecter que un petit groupe de héros retraités mais toujours inébranlables et motivés... Mouai... Trop simpliste à mon goût.


Fils de Goldorak (enfin de l'époque), je suis parti dans la lecture de ce tome très confiant. En effet Xavier Dorison est l'un des scénaristes qui réussit quasiment systématiquement à m'embarquer dans ces histoires. D'ailleurs depuis que j'ai repris la lecture de BD, j'apprécie d'autant plus le niveau de qualité qu'il continue à produire. Ici je ne spoilerai pas l'histoire, mais je me félicite du traitement des personnages de notre (mon) enfance avec une histoire détaillée et pertinente dans l'univers de Goldorak. Sans en faire une BD pour adultes, l'équipe a réussi à en faire une BD "adulte", avec une vraie construction narrative et la partie dessin tient parfaitement la dragée aux dialogues et à l'univers. C'est donc une vraie réussite qui avait mis toutes les chances de son côté en s'entourant des bonnes personnes.
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