Station Debout
Lesley, gangster de pacotille, est engagé pour braquer un camion. Un coup en apparence plus que faisable où rien ne va se passer comme prévu.
David Chauvel École supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg Gangsters Points de vue
Lesley est un truand minable à la vie misérable. Poussé par des problèmes d'argent et l'inaction, il se laisse entraîner, malgré un mauvais pressentiment, dans l'attaque d'un camion clandestin. Dans ce camion sénateur y fait combattre son chien, un champion, en toute illégalité. Le vol consiste à s'emparer de la recette du combat, lors de l'arrêt du véhicule à une station-service. Tout a été prévu, si ce n'est que le pompiste tenterait de résister et serait abattu devant sa compagne. Armée, la jeune femme s'échappe du lieu où on la retenait...
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Date de parution | Janvier 2000 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Chauvel est un auteur assez prolifique, en particulier dans ce genre polar. Cet album se situe plutôt dans sa moyenne basse. Il se laisse lire sans problème, mais sans enthousiasme non plus. La faute à une narration parfois un peu lourde (trop de texte off) et à un dessin un peu trop statique. Pour le reste, Chauvel exploite bien le procédé d’une même scène présentée successivement selon différents points de vue, avec en sus quelques flash-backs distillés au fur et à mesure, pour dynamiser les relations entre les divers personnages et l’intrigue. Du coup, le fil rouge, assez simple (nous suivons un braquage), devient plus captivant. Une lecture sympathique, sans plus. Note réelle 2,5/5.
Un Chauvel vraiment moyen en ce qui me concerne. J'ai bien aimé le premier chapitre. C'était pas extraordinaire, mais je trouvais que c'était agréable à lire et que le scénario avait du potentiel. Puis au fils des pages j'ai commencé à décrocher. J'ai pas trop compris pourquoi on rencontre plusieurs versions du braquage et le délire autour du cauchemar du personnage principal. Bref, j'ai fini par être largué par le scénario et je me foutais de ce qui allait arriver. Il faut dire qu'aucun des protagonistes de l'album n'est mémorable. Le dessin est correct et le noir et blanc va bien pour les polars noirs comme celui-ci.
Un pas mal, mais seulement parce que je suis de bonne humeur! Dans le genre polar disons d'emblée que tout ça a déjà été vu et cette histoire ne révolutionnera pas le genre. Une construction un peu originale vient redonner un poil de piquant à cette sauce qui finalement ne prend pas trop; des flashbacks puis un retour en arrière pour le moins inattendu qui nous annonce qu'en fait non, c'est plutôt comme ça que se sont passées les choses! Spécial!. Pour finir cette allégorie? sur la lourdeur des choses?, Le poids du passé?, Du destin? Chacun fera sa sauce et voilà un polar qui se laisse lire mais qui sera vite oublié.
Un bon polar assez classique sur le fond mais la manière dont il est traité est originale. On suit les traces de Lesley, jeune truand en quête d'argent qui va se retrouver dans une sale histoire de braquage d'un camion où a lieu des combats de chiens et paris illégaux organisés par un sénateur véreux. Rien ne va se passer comme prévu et il faudra attendre les dernières pages pour savoir vraiment ce qu'il en est étant donné que Chauvel a décidé de fragmenter son récit en plusieurs parties et de jouer avec des fausses pistes. Un peu déroutant mais bien fait. Le dessin en noir et blanc est spécial, un peu "sec" mais fonctionne correctement avec l'ambiance noire du scénario. La parabole des toutes premières et dernières planches reste pour moi, un mystère... Peut-être que c'est une représentation de l'usure morale et physique de Lesley en bout de course traînant un poids mort, son poids?... Bref, chacun se fera son idée ou pas. Lue, relue et j'apprécie toujours autant cette BD.
‘Station debout’ est un polar efficace, à défaut d’être original. En quelques mots, le héros, un criminel de faible envergure, est contacté par le milieu dans le but de rejoindre une bande de braqueurs pour un coup qui pourrait le mettre à l’abri du besoin pour un long moment. Classique… Mais tout à fait mon style ! Malheureusement, aucun des personnages de cet album n’est véritablement marquant ni attachant. Le héros brille uniquement par sa totale absence de charisme. J’ai apprécié, d’une part, le cauchemar, dépourvu de la moindre explication des auteurs, qui se répète à quelques reprises au long du récit et, d’autre part, les deux versions différentes du braquage (lisez et vous comprendrez). Le dessin en noir et blanc est très correct, quoiqu’un peu figé et inexpressif à mon goût. En bref, et je me répète : un scénario bien construit mais pas inoubliable.
Un polar américain en noir et blanc, coupé en divers chapitres et peuplé de loosers attachants, ce n’est pas de nature à me déplaire. De plus, avec Chauvel, je suis sûr que le suspense sera distillé avec intelligence. Et, effectivement, j’ai retrouvé bien des qualités sur lesquelles j’escomptais avant même ma lecture. Toutefois, l’ensemble m’est apparu assez lourd, sans doute à cause d’une narration trop présente. De plus, un chapitre (très original) situé juste avant le grand final n’a pas eu sur moi l’effet escompté. Si je loue la démarche, si je comprends les raisons qui ont poussé l’auteur à le rédiger, je dois bien avouer avoir plus été décontenancé que charmé par le procédé. Du point de vue du dessin, je dirai simplement que si je le trouve de qualité, il est trop basique pour vraiment me convaincre. Il n’y a pas de véritable recherche esthétique dans ce noir et blanc. Pas de travail sur les ombres, pas d’angle de vue original, peu d’expressivité, le travail de Thomas Ehretsmann est tout ce qu’il y a de plus correct mais ne correspond pas à ce que je recherche dans le style en noir et blanc. Pas mal, pour un album dont j’attendais certainement trop, mais c’est un bon polar à l’américaine et à la première personne.
Il est des bd où je n'accroche pas du tout malgré des efforts de concentration. La scène introductive présente un homme totalement dégarni transportant un cheval sur son dos.:| On se demande dans quel récit psychédélique on tombe ! Mais on essaye de se rassurer en disant que la suite va nous apporter des réponses claires. Ce n'est malheureusement pas le cas. Le dessin totalement en noir et blanc avec de petites cases sur de grande page m'a laissé totalement perplexe. Non pas que je n'aime pas le noir et blanc. Mais ici, j'ai pas apprécié sans trop savoir le pourquoi. Visuellement, cela ne le fait pas. Puis vient une narration pesante qui s'alourdit de page en page. Tout ce baratin devient de plus en plus imperceptible à mes oreilles. A un moment donné de l'histoire, on change la donne du genre "voilà ce qui s'est réellement passé". Et là, je me dis que c'est trop. La fin se termine avec le cauchemar du début comme dans une boucle narrative. Et j'ai toujours pas compris le sens.
Comme pour son "Poisson-clown" précédemment, David Chauvel narre son thriller des différents points de vue des braqueurs. Mais à part ça, il n’y a rien qui vaille vraiment la peine dans ce one-shot. Le noir et blanc n’est pas franchement bon, je ne suis certes pas un aficionado de ce style de graphisme mais parfois ça me fait de l’effet comme chez Miller par exemple. Ici, rien, j’ai juste trouvé que ça manquait de couleurs, hé, hé. Le braquage est original et aurait pu être pas mal si ça ne partait pas en couille avec les plusieurs fins possibles et le délire du héros. Si encore ça avait eu un intérêt tout comme la narration pesante, je sais pas un genre de grosse révélation qui pète à la gueule… Mais non, allez, on ferme et on rend la bd…
J'ai lu des Chauvel bien meilleur. Je n'ai pas trop accroché au noir et blanc. Ca ne renforce pas le coté polar ni le coté sombre de l'histoire, bref ça n'apporte rien à cette BD. Une association de gangsters, un braquage en prévision, l'histoire de base est assez classique, mais pas trop mal quand même. En plus la cible, un camion, change de ce que l'on voit d'habitude. Ensuite j'ai trouvé que ça partait un peu dans tous les sens. Lesley délire plus ou moins, il porte un cheval... l'attaque à lieu, non en fait ça ne s'est pas passé comme ça, voici une 2e version..... Je dois dire que je suis un peu déçu, un petit 3/5. Chauvel m'a habitué a de bien meilleur polar.
Après un "Quarterback" des plus décevant, je me suis rattrapé avec "Station debout", un très bon polar de la collection Sang froid. Le fait que Chauvel développe son histoire sur un seul tome est pour beaucoup dans la réussite de cet album ! Cela donne plus de corps et d'intensité au récit, tout comme le N&B de Ehretsmann qui est bien à propos. Le récit est construit sous forme de chapitres. Au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture, plusieurs flashs-back ponctuent le récit et viennent lever un coin du voile du passé des protagonistes. Le flou qui plane sur les dernière pages est typique de Chauvel, sa signature en quelque sorte...
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