Marilyn's Blues

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Autobiographie fantasmagorique d'un maître du noir et blanc.


Autobiographie Bruxelles - Brussels Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Les petits éditeurs indépendants Profession : bédéiste Séries avec un unique avis Séries peut-être abandonnées

L'histoire est sombre. Antô, le protagoniste, est tiraillé entre Lisa, sa conscience, bonne ou mauvaise, son éditeur auprès duquel ses planches ne trouvent pas grâce et le Vinho Verde qu'il consomme sans modération au « Marilyn's Blues» avec son pote « le général » à qui il confie ses états d'âme. Si le talent d'Antonio Cossu n'est plus à démontrer, le personnage d'Antô est un dessinateur qui refuse de croire en sa médiocrité. Mise en abîme certes, autobiographie c'est moins sûr.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Novembre 2019
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Marilyn's Blues © Editions du tiroir 2019
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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15/11/2021 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

La préface de Philippe Foerster a été la bienvenue car elle m’a apporté des clés de lecture bien utiles pour décoder les intentions d’Antonio Cossu. Ce récit cache en effet énormément d’éléments autobiographiques derrière un récit halluciné et fantasmagorique et ne pas s’en rendre compte et rester bloqué sur le seul aspect fantastique du récit m’aurait vite dégoûté de celui-ci. Bon ! J’aurais quand même lu cet album rien que pour le dessin d’Antonio Cossu, que j’aime beaucoup. Il s’en dégage une ambiance malsaine et naïve qui m’a toujours charmé. Et l’emploi sans concession du noir et blanc accentue encore cette impression de nager en plein cauchemar étrange. Au final, je ne suis quand même pas convaincu par ce premier tome même si certaines réflexions m’ont plu et si le dessin m’attire, mais le récit demeure trop symbolique par plusieurs côtés et, à force de s’obstiner à réaliser l’album qu’il désire sans tenir compte des attentes de son public, Antonio Cossu offre une autobiographie très hermétique et ne dégageant que peu d’empathie. Du coup, je suis resté spectateur des déambulations de son personnage, ne ressentant pas les émotions que j’attends d’une lecture. Je ne dis pas que c'est mal fait ou inintéressant, c'est juste que je me suis souvent ennuyé ferme.

15/11/2021 (modifier)