Black Alligator

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

L'épopée d'un quatuor de rockers...


Les petits éditeurs indépendants Musique Séries avec un unique avis

Montparnasse, quatre vieux rockers, anciens mauvais garçons, anciens musiciens et chanteurs, s’y retrouvent. Des vieilles gloires déchues du Golf Drouot et du Bus Palladium à Paris, les zigues ont été célèbres l’espace de quelques galettes vinyles. Il y a FRELON, ouvrier imprimeur bientôt à la retraite, RICKY, maçon mais pas franc, bientôt à la retraite aussi, GENE EVERETT, un mécanicien qui va fermer son garage, et LA HYENE, un brocanteur receleur qui vient de sortir de prison. Leur nostalgie est beaucoup plus forte, bien au-delà des réalités de leur existence ordinaire, limite sordide, qui vient de s’écouler… mis à part évidemment, le bref coup de projecteur que la gloire leur a accordé dans leur jeunesse. LA HYENE, féru de sciences occultes, cherche à convaincre les trois autres qu’il a déjà invoqué et échangé avec le Dieu satanique du Rock’n’Roll ! (texte : Tartamudo)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 25 Juin 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Black Alligator © Tartamudo 2021
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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20/11/2021 | Spooky
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Par Spooky
Note: 2/5
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C'est un drôle d'album... Ca ressemble à une sorte d'hommage à l'âge d'or des yéyés, truffé de référence à Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Gene Vincent, Elvis Presley et consorts. Doc JPP, manifestement à l'origine du projet, s'est adjoint les services de José Jover, autre grand amateur de cette époque musicale, pour un récit mettant en scène ces has been cherchant à revenir littéralement sur le devant de la scène. L'ensemble est un peu maladroit, on a droit à une sorte de virée d'une bande de pépés nostalgiques de leurs années de gloire, ils passent beaucoup de temps à râler, puis, quand ils redeviennent des stars, se demandent quelles sont les contreparties du pacte passé avec une créature invoquée un soir de beuverie... Des adolescents très attardés, en somme. Et lorsque leur tour semble être passé, une autre péripétie survient, et.. ça s'arrête. C'est frustrant car ça s'arrête de façon abrupte. L'album s'achève sur un dossier regroupant quelques planches et illustrations anciennes de Doc JPP. Il reste deux idées intéressantes : le pacte conclu avec un alligator noir, inspiré par celle d'un pionnier du blues, et les roadies incarnés par des zombies... Etrange mais rigolo, même si trop peu exploité à mon avis; Le style de l'auteur est un brin suranné, hésitant entre la caricature et le semi-réalisme. C'est assez typique de l'iconographie associée aux yéyés, donc dans l'esprit de l'histoire. Par contre la mise en couleurs est ratée, pleine de couleurs saturées, voire sursaturées. A réserver aux amateurs du rock des années 1960, comme "Rock and Roll Comics", autre titre de la même collection.

20/11/2021 (modifier)