Nanouche
Aventures d'une jeune cascadeuse au joli minois.
Journal Tintin
Nanouche est une cascadeuse qui travaille esentiellement pour le cinéma. Son esprit frondeur, sa vitalité et son grand coeur l'amènent dans des situations impossibles. Sans peur et sans slip euh... reproche, elle pourfend les fâcheux et aide les nécessiteux.
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Date de parution | Janvier 1981 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
Voici l'exemple d'une Bd sympathique qui est passée pratiquement inaperçue, voire totalement à la trappe, malgré l'organe de diffusion (le journal Tintin, avec des couvertures), un dessin pas vilain, une héroïne jolie à regarder, et de l'action. Ah ça de l'action, c'était pas ce qui manquait pour cette fille cascadeuse en moto, culottée et fonceuse qui sème un peu le trouble partout où elle passe; mais elle est vite pardonnée quand les autres protagonistes découvrent son charme indéniable, que ce soit des policiers dépassés ou un producteur de films un peu mufle. En effet, Nanouche déboule en 1977 sous le crayon de Pierre Renoy, au sein d'un récit plein d'humour et d'action, Festival pour une Japonaise, s'inscrivant parmi les héroïnes intrépides du même style, genre Yoko Tsuno ou les filles de Brelan de Dames. C'était en plus assez bénéfique pour le journal Tintin qui n'avait eu jusqu'ici que peu d'héroïnes, et fort sages de surcroît. Malgré un graphisme plaisant, hérité de plusieurs auteurs du journal, cette série ne connut que 4 aventures jusqu'en 1983, le point faible étant ses scénarios trop cliché; si Renoy avait eu un scénariste du calibre de Duchâteau (qui travaillait avec Denayer pour des séries légères et distrayantes du genre Les Casseurs), Nanouche aurait pu aller loin. Les albums restent sympas et peuvent être achetés.
On est loin du chef d’œuvre, j’en conviens. Cependant Nanouche est une série dont la fraicheur et le dynamisme (ainsi que la plastique et le joli minois de son héroïne, je l’avoue) m’auront toujours plu. A un point tel que, lorsqu’elle y figurait (ce qui était assez sporadique), je commençais la lecture de mon Tintin par ses aventures. Les histoires ? Nanouche est cascadeuse, prête à relever n’importe quel défi, et travaille principalement pour le cinéma mais elle se retrouve souvent mêlée à des intrigues policières. Les premiers tomes se découpent aisément en courts chapitres mais gardent une certaine unicité, à la manière du premier tome de Niky (de Dupa). Cette structure est due au mode de parution en longs chapitres présentés comme des histoires complètes dans le magazine de Tintin. Les derniers tomes, quant à eux, présentent de véritables histoires complètes. L’héroïne a un charisme certain, autant dû à son caractère fonceur qu’à son physique, ma fois bien séduisant. Si elles ne font pas montre d’une grande originalité, les histoires sont bien menées, et les multiples péripéties qui s’y déroulent maintiennent mon intérêt tout le long de la lecture. Seul le tome 3 se révélera vraiment insuffisant, avec un scénario trop pauvre pour me satisfaire. Le trait de Pierre Renoy est doté d’un charme certain. Proche d’un Dany (version semi réaliste) pour ses personnages et capable d’une belle précision technique dès qu’il s’agit de véhicules (à l’image d’un Denayer, époque Les Casseurs), il avait plus d’un atout pour réussir dans le milieu de la bd. A l’heure actuelle, la série a assez mal vieilli. Trop typée "années ‘80", je crains qu’elle ne puisse plus séduire que les lecteurs nostalgiques de cette époque. Quant à moi, et bien il m’arrive de reprendre un tome ("Festival pour une japonaise", de préférence) pour une petite lecture fraiche, rapide et divertissante.
"Du charme et du dynamisme tout de cuir vêtus, 100000 volts d'inconscience derrière des taches de rousseur. Fine fleur du pilotage fulgurant, c'est elle, Nanouche, cette jeune et pétillante cascadeuse qui, pour la moindre bagatelle, n'hésite pas à défier les limites de l'impossible." Voilà comment est parfois présentée Nanouche. Difficile en effet de résister au joli minois de cette jeune femme qui n'a peur de rien, et se balade souvent court vêtue -faut dire qu'il fait souvent chaud dans ses aventures (mais pas à poil, hein, ça a été publié dans Tintin, ce truc !!) Ses aventures, sans être trépidantes, sont plutôt sympathiques, plaisantes en raison du dessin de Renoy, qui rappelle un peu celui de Dany dans sa veine semi-réaliste (Bernard Prince...). Dommage qu'aucun scénariste n'ait proposé de collaboration à Renoy, il aurait pu faire carrière...
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