Adlivun
La légende du navire la Mary celeste
1816 - 1871 : De la chute du Premier Empire à la Commune Ankama Auteurs italiens Vieux gréements
1847, Angleterre. La Mary Céleste, navire du capitaine Briggs, est accosté au port de Douvres. Les autorités britanniques sont à la recherche d’hommes assez téméraires pour retrouver l'Erebus et le Terror, deux vaisseaux d'exploration disparus il y a un peu plus d’un an lors d’une expédition en Arctique. Motivés par une belle récompense, Briggs et son équipage décident d’entreprendre la mission de sauvetage. Mais une fois arrivés en terre inuite, ils tombent sur un navire fantôme, trop petit pour être l’Erebus ou le Terror. Leur périple prend alors une tournure inattendue... Source : Quatrième de couverture.
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Date de parution | 04 Février 2022 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J’avais repéré cet album dans ma bibliothèque il y a de ça quelques mois et la couverture m’avait immédiatement attirée. Après l’avoir rapidement feuilleté, j’avais trouvé les dessins magnifiques et l’histoire, qui semblait partir vers une ambiance onirique et horrifique (deux thèmes et formes que j’apprécie beaucoup), m’avait intriguée. Bref, tout cela semblait très intéressant, mais je n’avais pas pu le lire à ce moment-là. Ce matin, il est revenu, j’ai donc décidé d’enfin pleinement pouvoir profiter de cet album, mais… Bah je me retrouve finalement assez déçue. J’essaye encore de savoir pourquoi. Le dessin est très beau, le récit part effectivement vers une dimension onirique, il y a un aspect mystérieux et angoissant, on retrouve un petit côté tragique et mélancolique, … Non, vraiment, sur le papier j’aurais dû passer un bon moment. Mais la sauce n’a pas prise. Je crois que c’est la bonne image, justement : tous les ingrédients étaient là mais le dosage n’était pas bon, le résultat amené trop tôt sur la table. Je ne sais pas si l’histoire aurait méritée d’être étendue pour être mieux développée ou si, au contraire, il aurait mieux fallu la raccourcir et ne garder que l’essentiel. Peut-être moins d’explications sur le pourquoi et plus de temps sur les qui. Parce que les personnages ne me semblent pas assez développés, en tout cas je ne me suis pas sentie proche d’eux (et c’est un comble, parce que pour s’intéresser aux états d’âmes et à la quête quasiment suicidaire du personnage principal, il faut quand-même s’attacher à lui). L’album reste bon et j’apprécie ce qui a été tenté. Mais voilà, je pense que le résultat n’a pas marché. Ou peut-être n’étais-je tout simplement pas le public visé ? En tout cas, cette lecture m’a donné envie de trouver des récits similaires.
Premier contact avec cet auteur, un album qui m’a un peu déçu, j’en attendais sans doute un peu trop. Le dessin et couleurs sont agréables et contribuent à créer une certaine atmosphère. Malheureusement l’ambiance ne m’a pas emporté et la quête proposée ne m’a qu’à moitié conquis, on suit une expédition partie à la recherche de 2 navires Anglais perdus en Arctique. C’est un peu trop mou à mon goût et le fantastique amené bien qu’original ne m’a pas touché. Le petit pied de nez final, bien que hors propos, lui m’a bien plu. Un petit pas mal, je retiendrai la patte graphique de l’auteur et l’histoire de ces 2 navires ayant fait l’objet de bien des mystères avant d’être retrouvés en 2014.
J’ai trouvé la couverture très belle, pleine de mystère, d’une beauté glaciale et évanescente. Le dessin intérieur est différent, usant de l’aquarelle, un trait proche de l’esquisse parfois. C’est différent de la couverture donc, mais j’ai aussi apprécié cet aspect. Quant à l’histoire, elle est basée sur des faits réels (disparitions plus ou moins mystérieuses de plusieurs navires au XIXème siècle), même si Balzano s’écarte de ce que nous en savons. L’intrigue se développe lentement, comme engourdie par le froid. Mais elle a quelque chose d’envoûtant. Comme Sloane, je trouve en effet quelques accointances avec les atmosphères que Mac Orlan savait projeter sur ses romans. Balzano y ajoute des allusions au Moby Dick de Melville, et là aussi certains parallèles, au niveau de la quête folle, éperdue, sont pertinents. J’espérais peut-être davantage de cet album en l’entamant. Le rythme lent me convient ici, et le fantastique ne sombre pas dans le n’importe quoi. Je ne suis pas convaincu par la pirouette finale autour de Jack l’éventreur par contre. Et au final, l’album me laisse une impression étrange, comme si au creux une certaine poésie, ou je ne sais quoi me manquait. Mais ça reste une lecture agréable. Note réelle 3,5/5.
Autant Clinton Road du même auteur m'avait laissé sur ma faim à cause d'un scénario qui n'avait pas su pleinement me convaincre, autant "Adlivun" a su m'embarquer totalement dans sa folle aventure. Le graphisme de Vincenzo Balzano est toujours aussi singulier et envoutant, parfait pour les ambiances mystérieuses et aventureuses qu'affectionne l'auteur. Ici on change de registre, on n'est plus dans le fantastique des fameuses routes hantées américaines, mais Vincenzo Balzano nous embarque sur les traces du "Terror" et de "L'Erebus", deux navires ayant mystérieusement disparu lors d'une expédition en Arctique au milieu du XIXe siècle. Une forte récompense décide le capitaine Briggs et l'équipage de la Mary Céleste à tenter l'aventure. Mais quand on s'attaque au Grand Nord, rien n'est jamais certain, et les légendes locales prennent parfois le pas sur la raison de marins souvent superstitieux... Vincenzo Balzano nous happe du début à la fin par son graphisme inimitable qui colle à merveille à ces ambiances marines et nordiques. Façon shaman, il nous hypnotise en déroulant un récit envoutant. La couverture magnifique de l'album donne le ton et le reste est à l'avenant. Un très bon moment de lecture !
Petit spoil historique pour commencer. Le navire la Mary Celeste fut retrouvé au large des Açores en 1872, cargaison quasi intacte, toujours en état de naviguer malgré quelques voies d'eau et un équipage manquant. Il fut réarmé et navigua de nouveau, mais sa découverte en 1872 fut à l'origine de nombreuses théories pour expliquer l'incident. L'Erebus et le Terror étaient deux navires britanniques qui disparurent en mer lors d'une expédition en Antarctique et retrouvé en 2014. Si vous avez lu Pierre Mac Orlan et Jean Ray cet album est pour vous, il s'en dégage une véritable atmosphère dont ces deux auteurs étaient friands. Atmosphère enfumée du Smog et du Fog britannique, tavernes enfumées où l'on boit du rhum en silence et ce monde des derniers moments de la marine à voile. Le dessin de Vincenzo Balzano est juste parfait pour rendre l'esprit du récit, un trait acéré et des aquarelles avec des tons pastel du meilleur effet. V. Balzano n'est pas un inconnu pour les lecteurs de BDthèque puisqu'il y a deux ans votre serviteur avisait une série du même auteur Clinton Road. Nous suivons donc le capitaine Briggs et son équipage qui partent à la recherche de deux vaisseaux britanniques dont les autorités sont sans nouvelles depuis presque deux ans. Le fameux passage du Nord-Ouest entre l'Atlantique et le Pacifique, c'est dans cette région que la Mary Celeste s'engage pour retrouver les disparus. Bientôt pris par les glaces elle attend le dégel , mais se trouve confrontée à la population indigène des lieux, à savoir les Inuits et leurs légendes locales. L'auteur nous offre alors une hypothèse que je trouve assez belle sur la disparition de la Mary Celeste. Ce moment de lecture fut pour moi un excellent moment d'évasion, tant l'auteur a su créer une ambiance et une atmosphère très XIXème siècle sur un thème qui m'est cher celui de la mer, des bateaux, fort bien dessinés et des légendes qui se réfèrent à ce milieu. Forcément un coup de cœur.
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