Mégalex
Sur la cité planete les lois naturelles sont proscrites.
BD numérique Jodorowsky Les clones Utopies, Dystopies
Mégalex est une citée planétaire (ou une planète citée si vous préféré), La cité planète industrielle aux montagnes rasées, vierge de toute vie animale, pure, lisse, parfaite... Presque parfaite pour tout dire puisque la forêt de chem et l'océan mort n'ont toujours pas été conquis. Tout commence dans l'égorgeoir... Lieux où les clones policiers sont détruit au bout de 400 jours d'activités; mais la fin est dure, quitter la vie après seulement 400 jours... Alors qu'ils sont en pleine fleur de l'âge. Tout continu dans la vitro-maternité... Lieu où sont produit a la chaîne les clones policiers; mais attention aucun signe distinctif n'est toléré pour ses clones: ainsi 1 centimètre de trop et c'est la destruction... Mais voilà une attaque surprise de la planète par un Malaks va distraire les surveillants... Et ainsi laisser passer une énorme anomalie : un clone policier de plus de trois mètres!!! L'anomalie est bien consciente de sa non-conformité, aussi ce clone policier hors norme n'aura de cesse de se cacher pour ne pas être détruit!
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Genre
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Date de parution | Juin 1999 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
26/08/2001
| wayne shelton
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Les avis
Il m'aura fallu beaucoup d'abnégation pour venir à bout de cette série... Et pourtant cela commençait plutôt bien avec ce premier tome qui introduit l'univers de Mégalex qui sans être très original (cité robotisée et ultra-contrôlée où la nature n'a plus sa place) arrivait malgré tout à susciter suffisamment d'intérêt pour poursuivre la lecture. Le dessin très informatisé et aux décors relativement dépouillés participait également selon moi à l'ambiance très aseptisée de la mégalopole. Quelques indices venaient tout de même entacher cette première impression positive comme par exemple les formes très généreuses de la quasi intégralités des personnages féminins (pourquoi les doter de protubérances mammaires aussi disproportionnées alors que cela n'ajoute rien au récit ?) ou encore les sous-entendus sexuels entre l'anomalie et l'héroïne féminine un peu lourdauds dès les premières pages du récit. Et puis dès le second tome, on sent que cette série n'a pas été réfléchie dès le départ dans son ensemble avec l'apparition d'un verbiage omniprésent, des personnages creux et caricaturaux et des délires des auteurs de plus en plus improbables : créateurs du monde dont un est dépourvu de son enveloppe charnelle, fusion des deux personnages principaux, des animaux qui parlent, etc. Même le dessin change radicalement dans le dernier tome avec la disparition de la 3D. Bref, vous l'aurez compris, c'est une série qui ne rentrera pas dans les annales et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable (c'est un euphémisme). Originalité - Histoire : 1/10 Dessin - Mise en couleurs : 5/10 NOTE GLOBALE : 6/20
Je n’ai lu que le tome 1 et je ne dépasserai pas ce stade. Le trait de Beltran n’est pas encore trop mal mais ses couleurs sont justes inesthétiques à mes yeux. Un rendu trop froid, trop informatique ?! Je bloque totalement sur ses planches à cause de ça. La suite s’améliore sans doute sur ce point mais l’intrigue de Jodorowski ne m’a pas plus tenu en haleine, une déception rien ne m’a accroché. Je vais en rester là pour cette trilogie.
Voilà une série que j’ai entamée avec une bonne impression, le premier album plantant bien le décor de cette société totalitaire, traquant toute forme de vie naturelle, animale ou végétale, et privilégiant un monde aseptisé dans lequel la masse des quidams a une durée de vie courte et prédéterminée. Ce premier tome, sans être non plus hyper original, est plutôt bien fichu, avec l’apparition d’une petite anomalie – encore que c’est sous la forme d’un géant ayant échappé au clonage de ses congénères. Puis cela se gâte, et, dès le deuxième tome, j’ai clairement été moins accroché par l’histoire, devenue moins crédible, plus verbeuse et improbable. Le dessin de Beltran est vraiment très bon. Mais je ne l’aime pas. Visiblement assisté par ordinateur, il est trop froid (même si ça peut être raccord avec la société décrite), avec des visages trop « arrondis » (comme les poitrines des femmes d’ailleurs !). Bref, une intrigue, des dialogues et un dessin qui ont fini par m’écarter de cette série, Jodorowsky me décevant une nouvelle fois (alors qu’il est pourtant bourré d’idées, plus ou moins poétiques et délirantes). Note réelle 2,5/5.
Excellente série, le faible nombre d'albums empêchant l'essouflement qui se fait parfois un peu sentir dans les derniers albums des longues séries de Jodorowsky. Le dessin m'a également beaucoup plu même s'il doit être controversé en raison de l'utilisation de l'outil informatique. Mention spéciale au troisième et dernier album qui clôt avec brio cette courte série et dispose en plus d'une couverture de toute beauté.
Grosse déception pour moi ! Et pourtant ça commençait bien… L’univers de Mégalex, à défaut d’être complètement original, est plutôt intéressant. Cette société totalitaire est un délire de rationalisation urbaine et technologique où les citoyens sont fabriqués comme des objets avec une durée de vie programmée en fonction de leur « caste ». Evidemment, un grain de sable vient gripper les rouages bien huilés de Mégalex pour mettre à bas le « monstre ». Les dessins sont très impressionnants mais leur côté très « informatisé » ne va pas plaire à tout le monde. Cependant, ils collent particulièrement bien à l’ambiance de la série. Jodorowsky reste dans ses travers en nous proposant une fois de plus des personnages sans charisme et d’une grande pauvreté psychologique. De plus, les dialogues sont pompeux et manquent de naturel. En dépit de ses défauts, Mégalex est très agréable à lire durant deux tomes mais le troisième et dernier vient tout gâcher, tant il est bâclé. Les graphismes ont clairement perdu en qualité mais c’est surtout l’intrigue qui tombe dans le grotesque le plus navrant. Un seul qualificatif me vient à l’esprit : complètement nul. Mégalex est un beau gâchis…
Je me méfie toujours avec les scénarios de Jodo, mais ici, cette fable délirante et pessimiste d'un futur chaotique, est écrite avec plus de brio et surtout sans l'aspect intello de ses autres séries, j'ai pu donc mieux la supporter, mais ce type d'histoires de SF ne m'attire guère en général. Surtout que Jodo n'évite pas quelques notes malsaines. Cette cité froide et impersonnelle, soumise à un pouvoir oppresseur, aux naissances contrôlées grâce à des implants fixant une durée de vie limitée, me rappelle un peu L'Age de Cristal, et là-dessus se greffe le cliché d'un anti-héros salvateur qui est le petit rouage qui grippe et qui enraye la grosse machine génétique, en foutant la merde dans ce monde aseptisé; on a déja vu ça ailleurs. C 'est peut-être pour éviter l'ennui que Beltran adore les sculpturales héroïnes comme Adama, splendide fille au crâne rasé qui aide l'Anomalie à triompher de cette dictature technologique et sans vie. Mais il ne suffit pas de mettre quelques gros nichons dans un récit en espérant qu'il va plaire, c'est trop facile; ici, les personnages n'ont pas de substance, et l'humour est peu présent. Ces belles filles humanisent un peu cependant une histoire qui est bien sombre, d'autant plus que Beltran offre quelques scènes trash. Son graphisme unique tient-il vraiment de la bande dessinée ? certes, ce mélange de dessin classique et de 3D numérique donne un saisissant effet d'hyperréalisme qui est très joli à regarder, c'est ce qui m'a aussi un peu aidé à finir la lecture de cette série.
Megalex est une série très moyenne de SF. L'idée de départ est pas mal mais reste malgré tout très classique. La grosse bonne idée est celle du temps de vie mais au final elle ne sert quasi à rien. Ensuite, on est dans une gestion bâclée et rapide du scénario, avec des idées saugrenues, des facilités, des raccourcis et peu de liant. Ajoutons à cela des personnages dont la profondeur et l'empathie créées sont à comparer de celles de certains mollusques bivalves et on a vite fait le tour. Reste le dessin de Beltran, à titre perso, j'aime bien. Certes c'est figé et froid, mais c'est beau avec pour certaines cases une véritable maîtrise de l'art infographique. Je préfèrerais toujours un dessin réussi quelle que soit la technique à un torche cul élitiste intellectualisant............ Et dame qu'elles sont girondes les filles de Beltran. Au final une lecture qui se laisse poursuivre de bout en bout mais à l'issue de laquelle il ne reste rien ou si peu. Loin d'être primordial, à lire dans une biblio.
Au départ, une trame typique contenant tous les thèmes chers à Jodorowsky (monde aseptisé privé de ses libertés, allusions et références bibliques, émergence de héros (messie)) le tout emballé dans un univers qui, de prime abord, semble dense et travaillé (bestiaire, vocabulaire) mais qui, au final, est vraiment pauvre et répétitif. La lecture du premier album n'est pas désagréable mais vite oubliée. Le second commence à devenir long et le dernier... mon dieu, j'ai été obligé de le lire en trois ou quatre fois pour éviter l'indigestion. Ce sera ma dernière série SF de Jodo, c'est décidé...
Tiens, encore une série de Jodorowsky qui se passe dans un monde inhumain où les sentiments comme l'amour ont été oubliés et où les gens vivent sous la tyrannie d'aristocrates décadents. En plus, non seulement il recycle les mêmes thèmes, mais les personnages ne sont pas très approfondis et le côté romantique de l'œuvre est ridicule. Je n'aime pas quand il suffit que deux personnages se rencontrent seulement 5 minutes pour tomber amoureux fou l'un de l'autre. Malgré tout, l'histoire se laisse lire. Le rythme est maîtrisé (à l'exception du premier tome où il ne se passe pas grand chose) et il y a quelques idées que j'ai trouvées intéressantes. À défaut de me captiver, le scénariste à réussi à ne pas ennuyer.
Je poste cet avis sans avoir lu toute la série. Je reconnais que pour une fois le scénario tient la route et garde sa cohérence. Jodorowsky nous avait habitué à un sentiment d'improvisation permanent qui pouvait tourner au n'importe quoi. Le dessin est volontairement très froid, mais cette impression colle avec le sujet de la série : un monde totalitaire où le clonage est devenu banal. Sans être banale, l'histoire elle-même n'est pas d'une nouveauté folle. Mais se lit avec intérêt. Les personnages, en revanche, manquent d'épaisseur. On reste dans les clichés, surtout avec cette héroïne à la Lara Croft, aussi gironde qu'impavide. Vite lu, vite oublié.
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