La Petite Couronne
Vie et survie dans la petite couronne.
Banlieue Bichromie Les petits éditeurs indépendants Région parisienne Séries avec un unique avis
Loin des gros titres anxiogènes des médias et des banlieues qui brûlent, selon certains politiques, si on allait écouter ceux qui y vivent ; suivre les traces de ces pères de famille, entre les courses, les gamins à conduire au sport et les déménagements nocturnes. Ils ont bien grandi les gamins de TMLP (Ta mère la pute, paru en 2011), aujourd'hui ce sont les pères et les grands frères de la communauté. Et s'il y a toujours un crétin qui vend du shit dans le hall de l'immeuble, ils ont une solution pour lui pourrir le business. Et même s’ils font des crises de rage face aux petits caïds, Ils n'oublient pas qu'il y a plus important, comme payer la cantine des gosses. Les gamins sont maintenant des tontons presque assagis, ceux qui veillent que ça ne parte pas en vrille à la moindre connerie. Presque aussi surpris que nous, ils constatent que la garderie a remplacé la garde à vue dans leurs agendas. Le temps a passé sur toute une génération. À la suite de TMLP (les années d'enfances) puis de Temps mort (en jeunes adultes dans la spirale de la crise sociale), Gilles Rochier replonge dans la chair de son milieu et brosse, avec La petite couronne, le portrait de sa génération, à l'aube de la cinquantaine, de l'expérience plein les poches - y a de la place - et toujours plus d’amour dans les yeux.
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Date de parution | 28 Septembre 2017 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Comme Baru – et à degré moindre Margerin, et sur un autre registre (aussi bien graphique que narratif), Gilles Rochier a souvent situé ses histoires dans le cadre des banlieues, en en montrant un quotidien morne, mais pas désespéré. C’est encore le cas ici avec cette « Petite couronne ». Il n’y a pas vraiment d’histoire dans cet album. Ce sont des petites saynètes qui s’enchainent, avec des personnages récurrents. Mais au travers de ces petits moments (où un peu d’humour et de critique sociale aèrent les récits), c’est la vie d’un quartier qui nous est donnée à voir. Un quotidien loin du sensationnalisme et du misérabilisme qui dominent généralement les rares reportages s’attachant à ces cités de banlieue dans les médias. Rien d’inoubliable, mais cet album se laisse lire. Il y a là de la fraicheur, de la vie. Mais il manque aussi un peu de rythme et de profondeur. Quant au dessin, moderne et très simple, il passe bien et convient à la façon de traiter le sujet.
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