Super boxeurs (Super boxers)

Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)

Dans un futur proche, une dystopie où des trusts ont pris le pouvoir.


La Boxe Les petits éditeurs indépendants Marvel

Dans le futur, les corporations ont pris le pouvoir. Une minorité de privilégiés vit dans l’opulence tandis que les prolétaires survivent tant bien que mal dans les bas fond de l’Underground. Le seul point commun entre ces deux groupes est leur passion pour les combats entre super-boxeurs. Les pauvres y trouvent un moment d’évasion tandis que les riches utilisent ces combats pour résoudre leurs différents d’affaire. Prise à la gorge, la dirigeante de Delcosmetics, Marilyn Hart, engage un super-boxeur de l’Underground, Max, pour affronter Roman, le tenant du titre et champion de son rival économique Garry Madison. »

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juin 1985
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Super boxeurs © LUG 1985
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 2 avis)
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24/02/2022 | Cacal69
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Par Bruno :)
Note: 5/5
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Oh oui ! À des kilomètres de mes goûts du moment, quand il est sorti ; mais une véritable bulle d'oxygène bienvenue tant j'étais obsédé par mes chers super-héros et leurs interminables démêlées avec leurs Némésis increvables... Le scénario très primaire de John Byrne (les méchant contre la gentille et les deux nigauds pris au milieu) est magnifiquement raccord avec le graphisme très souligné de Ron Wilson (l'encreur y est aussi sans doute pour quelque chose...) et le tout, comme souvent dans les Comics, est infiniment supérieur à la somme des parties. Tout est énorme dans cette histoire de lutte sociale transcendée par l'affrontement sportif de deux brutes épaisses ; l'ensemble baigne dans une débauche d'encre et de couleurs bien consistantes elles aussi, ce qui donne aux images un irrésistible attrait sensuel. Surtout pour l'adolescent que j'étais alors. D'autant plus que les seins pointent durement sous les fines étoffes, autant que les muscles saillent à chaque case ! Il se dégage un irrésistible parfum suggestif/subversif quand on tourne les pages de cet album, si incongru dans la production Marvel de l'époque, tant le sujet traité semble un prétexte à la représentation bien plus concrète des intérêts du dessinateur... Probablement peu concerné, Byrne a vraisemblablement laissé courir. Du coup, c'est un peu culte, pour moi. Un Ovni aux visées originellement commerciales, mais assez efficace grâce à la spontanéité et la simplicité de son traitement. Et j'allais oublier, au dos de l'album Lug, la superbe couverture originale de Bill Sienkiewicz !

21/10/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
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Un comics qui sort des standards Marvel. De Ron Wilson, je ne connaissais que ses publications sur La Chose dans Spécial Strange avec les reprises de Marvel Two-in-One - L'intégrale. Et je dois avouer que je n'étais pas emballé. Wilson est un amoureux de la boxe et il soumet à Jim Shooter alors éditeur en chef un projet sur ce sport, sport qu'il affectionne aussi. Banco ! John Byrne va se retrouver au scénario suite à la demande de Wilson. Le projet est lancé et sera publié sous forme de graphic novel en 1984. Pour information, la quatrième de couverture de l'édition française était à l'origine la couverture de la version US. Bill Sienkiewicz ne faisait pas encore l'unanimité chez Lug. Vraiment dommage. Un futur proche, le monde a changé, des gouvernements fantoches ont laissé la place à des trusts qui tirent les ficelles du pouvoir. Deux mondes, celui d'en bas pour les miséreux, les sans le sous et celui d'en haut pour les riches et les puissants. Mais ces deux mondes ont le même loisir : des combats de boxe aidés par les dernières technologies. Les nouveaux jeux du cirque pour mieux contrôler le peuple. Les champions des deux mondes vont s'affronter pour une lutte de pouvoir des trusts, mais aussi pour un vent de liberté sur fond d'histoire d'amour. Un récit qui reste assez manichéen, sans réelle inventivité. L'histoire se lit facilement malgré une voix off "démodée". Des personnages sans charismes mais attachants. On sent le poids des années. Ma surprise vient du dessin de Wilson, il est certes statique et gras mais il s'en dégage une force qui convient parfaitement à cette dystopie. Une grande partie en revient à l'encrage d'Armando Gil. Qu'il est dommageable de ne pouvoir créditer le nom de l'ancreur pour les comics. Les couleurs vintage ne sont pas désagréables. Trois étoiles de justesse.

24/02/2022 (modifier)